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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 11:23

par Timothy SNYDER, le 12 Septembre 2015 pour le New York Times, traduction parue dans Le Monde du mardi 6 octobre 2015, http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/10/04/demain-des-holocaustes-sur-fond-de-famine_4782250_3232.html.

Poline Harbali

Avant d’appuyer sur la gâchette, le commandant de l’Einsatzgruppe [commando mobile de tueries] a soulevé l’enfant juif et dit : « Tu dois mourir pour que nous vivions. ». A mesure que les massacres se poursuivaient, d’autres Allemands rationalisèrent l’assassinat des enfants juifs de la même façon : eux ou nous.

Aujourd’hui, nous considérons la « solution finale » nazie comme une sorte de sinistre apogée technologique. Il s’agissait en fait du massacre d’êtres humains à courte distance au cours d’une guerre pour les ressources. La guerre qui a amené les juifs sous contrôle allemand a été entreprise parce qu’Hitler croyait que l’Allemagne avait besoin de plus de terres et de nourriture pour survivre et maintenir son niveau de vie, et que les juifs et leurs idées constituaient une menace pour son projet expansionniste.

La Shoah peut sembler une lointaine horreur dont les leçons ont déjà été tirées. Malheureusement, les inquiétudes de notre époque pourraient à nouveau faire naître des boucs émissaires et des ennemis imaginaires, et les contraintes environnementales contemporaines, susciter de nouvelles variations sur les idées d’Hitler, en particulier dans les pays soucieux de leur démographie galopante ou de leur prospérité.

Au Bangladesh, des millions de personnes ont été déplacées par les inondations et la montée de la mer. Kadir van Lohuizen / NOOR, pour le New York Times.

Déni de la science

La quête pour la domination des Allemands était fondée sur le déni de la science. La solution de rechange à la science d’Hitler était l’idée d’espace vital. L’Allemagne avait besoin d’un empire européen à l’Est parce que seule la conquête, et non l’amélioration des rendements agricole, offrirait la possibilité de nourrir le peuple allemand. Dans le Second Livre – le deuxième tome, postume, de Mein Kampf, rédigé en 1928 - Hitler insiste sur le fait que le problème de la faim ne pourrait être résolu que par l'augmentation des récoltes, et que toutes "les méthodes scientifiques de gestion des cultures" ayant échoué, aucun progrès envisageable ne permettrait aux Allemands de trouver à se nourrir "sur leur propre terre et sur leur territoire". En particulier, Hitler dénie - à tort - que l'irrigation et la mise au point d'hybrides et d'engrais puissent change la donne dans la relation des gens à la terre. La poursuite de la paix et l'abondance par la science, dit-il dans Mein Kampf, est un complot juif pour détourner les Allemands de la nécessité de la guerre. Selon lui, " C'est le Juif, toujours lui, qui cherche à répandre de telles idées mortifères ".

Aussi étrange que cela paraisse, le concept de Lebensraum (espace vital) n'est pas très éloigné de nos façons de penser. Pendant la Première Guerre mondiale, l'Allemagne a été soumise à un blocus alors qu'elle dépendait des importations de produits agricoles pour sa subsistance. Hitler a fait de ces craintes un projet de conquête en vue d'une sécurité absolue. Le Lebensraum est ce qui relie guerre d'extermination et amélioration du mode de vie. Le chef de la propagande nazie, Joseph Goebbels, pouvait ramener le but de la guerre à « un grand petit-déjeuner, un grand déjeuner et un grand dîner »Il a confondu mode de vie avec la vie.

Pour élargir le Lebensraum de l'Allemagne, Hitler a voulu arracher l'Ukraine à l'Union soviétique, faire mourir de faim 30 millions d'Européens de l'Est et transférer la nourriture à l'Allemagne. En envahissant l'Union soviétique, en 1941, Hitler avait deux objectifs principaux: le contrôle de la terre fertile d'Ukraine et la destruction des Juifs qui y vivaient. C'est cette invasion qui a placé les enfants juifs sans défense à la merci des unités meurtrières des Einsatzgruppen.

Le changement climatique menace de provoquer une panique écologique sans précédent. Jusqu'à présent, ce sont les pauvres d'Afrique et du Moyen-Orient qui ont supporté tout le poids de la souffrance. Le meutre de masse d'au moins 500.000 Rwandais en 1994 faisait suite à une baisse de la production agricole pendant plusieurs années. Si les Hutus ont tué des Tutsis, ce n'était pas seulement en raison d'une haine ethnique, mais pour s'emparer de leurs terres, comme de nombreux génocidaires l'admirent par la suite. Au Soudan, en 2003, c'est la sécheresse qui a conduit les Arabes sur les terres des pasteurs africains. Le gouvernement soudanais s'est rangé du côté des Arabes et a lancé une campgne d'élimination des peuples Zaghawa, Masalit et Four au Darfour et dans les régions environnantes.

Le changement climatique a également ramené l'incertitude alimentaire au coeur des politiques des grandes puissances. La Chine d'aujourd'hui, comme l'Allemagne d'avant-guerre, est une puissance industrielle incapable de nourrir sa population avec ses seules ressources. Elle se trouve de ce fait dépendante des marchés internationaux, par définition imprévisibles.

Cela pourrait rendre la population de la Chine perméable au retour d'idées telles que le  Lebensraum. Le gouvernement chinois doit compenser la mémoire de famines endémiques encore proches par la promesse de toujours plus de prospérité, tout en affrontant des conditions environnementales en constante dégradation. Le danger n'est pas que les Chinois, non plus que les Allemands pendant les années 1930, ne meurent effectivement de faim dans un avenir proche. Le risque est qu'un pays développé capable de faire parler sa puissance militaire cède, comme l'Allemagne d'Hitler, à la panique écologique et prenne des mesures drastiques pour garantir le niveau de vie de sa population.

Au Soudan, la sécheresse a conduit à un conflit et le déplacement de nombreux civils.

Lynsey Addario pour The New York Times.

Comment un tel scénario peut-il se produire ? La Chine afferme déjà un dixième des terres arables de l'Ukraine, et achète autant de nourriture qu'elle le peut à chaque resserrement des réserves mondiales. Pendant la sécheresse de 2010, les achats paniques des Chinois ont contribué à l’apparition des émeutes de la faim et des révolutions au Proche-Orient. Les dirigeants chinois considèrent d’ors et déjà l'Afrique comme une source de nourriture à long terme. Bien que de nombreux Africains souffrent eux-mêmes de la faim, leur continent détient environ la moitié de la superficie mondiale des terres arables non cultivées. Comme la Chine, les Émirats arabes unis et la Corée du Sud se sont d’abord montrés très intéressés par les régions fertiles du Soudan. Ils sont maintenant rejoints par le Japon, le Qatar et l'Arabie saoudite dans leurs efforts pour acheter ou affermer des terres à travers toute l'Afrique.

Il sera trop tard

Les États en manque de terres commencent toujours par négocier avec tact leurs baux ou leurs acquisitions ; mais en cas de tensions ou de nécessités aiguës, ces zones franches agraires ont de grandes chances de se transformer en colonies fortifiées, engendrant la violence.

Hitler a semé la panique écologique en affirmant que seule la terre apporterait la sécurité à l'Allemagne et en déniant à la science la possibilité d’éviter la guerre. En polluant l'atmosphère avec les gaz à effet de serre, les États-Unis ont fait plus que n’importe quel pays pour entraîner une prochaine crise écologique. Ils sont pourtant les seuls pays où la climatologie rencontre des adversaires au sein même des élites dirigeantes de la politique et de l’industrie. Ces dernières réduisent les résultats empiriques produits par les spécialistes à une conspiration et vont jusqu’à remettre en question la validité de la science - une posture intellectuelle désagréablement proche de celle d’Hitler.

Les pleines conséquences du changement climatique n’atteindront sans doute l’Amérique que des décennies après les ravages que le réchauffement aura provoqués dans d'autres régions. À ce stade, il sera trop tard pour les sciences du climat et les nouvelles technologies énergétiques fassent une quelconque différence. Quand la démagogie de la panique écologique s’installera aux États-Unis, les Américains ont déjà passé des années à répandre la catastrophe climatique à travers le monde. Si, à l’inverse, l’Union européenne prend très au sérieux le réchauffement climatique, c’est son existence qui est cette fois menacée. L'Afrique et le Proche-Orient continuant de se réchauffer, et la guerre d’y faire rage, les migrants économiques et les réfugiés politiques entreprennent de périlleux voyages pour gagner l'Europe. En réponse, les populistes européens en appellent au renforcement des frontières nationales et à la fin de l'Union. Beaucoup de ces partis populistes sont soutenus par la Russie, qui poursuit ouvertement une politique de division dans le but de provoquer une désintégration de l’Europe.

L’intervention de la Russie en Ukraine en 2014 a déjà brisé une ère de paix que les Européens avaient fini par tenir pour acquise. Le Kremlin, qui est économiquement dépendante de l'exportation d'hydrocarbures vers l'Europe, cherche désormais à vendre son gaz par des accords bilatéraux avec chacun des États européens afin d'affaiblir l'unité européenne et d'élargir son influence. Pendant ce temps, le président Vladimir Poutine ne cache pas une certaine nostalgie pour les années 1930, tandis que les nationalistes russes condamnent les gays, les étrangers et les juifs pour leur hostilité à la guerre. Rien de tout cela n’est de bon augure pour l'avenir de l'Europe – comme de la Russie.

Lorsqu’un meurtre de masse se profile, il ne s’annonce pas lui-même dans un langage familier. Le scénario nazi de 1941 ne réapparaîtra pas sous la même forme, mais plusieurs de ses éléments de causalité ont déjà commencé à assembler. Il n’est pas difficile d'imaginer des massacres ethniques en Afrique – ils s’y sont déjà produits; ou le triomphe d'un courant totalitaire violent de l'islam dans un Proche-Orient asséché; ou encore une opération chinoise visant à s’emparer de ressources en Afrique, en Russie ou en Europe de l'Est en enlevant les gens qui y vivent; ou une panique écologique mondiale croissante si l'Amérique abandonne les sciences du climat ; ou une Union européenne tombant en morceaux.

Aujourd'hui, nous sommes confrontés aux mêmes choix cruciaux entre science et idéologie que les Allemands avant nous. Allons-nous accepter les preuves empiriques et soutenir les nouvelles technologies de l'énergie, ou permettre à une vague de panique écologique de se propager à travers la planète ?

Nier la science revient à mettre en péril le futur en convoquant les fantômes du passé.

traduit de l’anglais par Olivier Salvatori. Timothy Snyder est professeur d'histoire à l'Université de Yale, et l'auteur de « Terre noire, l'Holocauste comme histoire et perspective ».

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commentaires

V
Merci M. Stoeber d'avoir si profusément répondu à mon commentaire, et notamment, merci pour la bibliographie que vous proposez... ne reste qu'à espérer qu'elle sera lue par tous les décideurs politiques (voeux pieux!)
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V
Drôle d'article, tant chacune de ses assertions pourrait être facilement contrée... exemples:<br /> ... "En particulier, Hitler dénie - à tort - que l'irrigation et la mise au point d'hybrides et d'engrais puissent change (sic) la donne dans la relation des gens à la terre." Or nous savons que justement, ceux qui l'ont fait ont tellement changé la donne qu'ils sont à l'origine des maux actuels de l'agriculture productiviste et de ses méfaits sur la santé autant que sur l'organisation du travail agricole !<br /> <br /> "En polluant l'atmosphère avec les gaz à effet de serre, les États-Unis ont fait plus que n’importe quel pays pour entraîner une prochaine crise écologique." ... Et nous les Européens alors ? Nous, tout le monde "occidental"ou encore "développé", n'avons-nous pas fait la même chose ? Trop facile de jeter l'opprobe sur les voisins quand nous ne faisons que les imiter à qui mieux mieux ! Quant aux climato-sceptiques états-uniens, ils ont leurs pendants en France-même (voir par ex les émissions de Cdans l'air... ou encore les hypocrisies du gouvernement quand il s'agit de passer pour de vrai à la transition énergétique, au lieu d'en brandir son nom à tout va : preuve que le climato-scepticisme règne aussi en maître dans les arcanes du pouvoir)<br /> <br /> "L’intervention de la Russie en Ukraine en 2014 a déjà brisé une ère de paix que les Européens avaient fini par tenir pour acquise" : facile de pointer le Russie comme le faiseur de guerre... ce professeur d'histoire devrait avoir l'honnêteté de ne pas passer sous silence le rôle des USA dans le déclenchement de la guerre d'Ukraine !<br /> etc., etc.<br /> Et comme c'est bizarre aussi que nulle part ou presque dans le débat écologique on ne mentionne l'aberrance de l'accroissement de la population mondiale, oublieux que nous sommes des équilibres écologiques de base, des régulations automatiques des populations animales excédentaires par adaptation, mutation ou annihilation... Alors que de là-même découlent tous les problèmes d'approvisionnement et d'accès aux ressources ! ... Comme si l'espèce humaine était au-dessus des lois de la nature, et, tout aussi anthropocentrique que de coutume, elle pouvait faire fi de ce dérèglement originel. Sûr que les questions qu'il soulève sont moralement très ardues : nous avons bien joué aux sorciers en augmentant l'espérance de vie, en faisant diminuer épidémies et maladies... et maintenant nous nous retrouverons avec une population que nous ne savons pas comment nourrir ! La prise de conscience de cet excédent humain sur les ressources de la planète doit plus que jamais être à l'ordre du jour. De même que des politiques réfléchies pour y remédier.
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V
Merci pour votre dialogue intéressant avec l'article proposé. <br /> Concernant les trois premiers points, je ne lis pas les éléments que vous citez comme des affirmations univoques, contrairement à vous, et je ne pense pas que l'auteur exclue les éléments dont vous parlez : dans le premier cas, le productivisme, auquel Hitler ne croyait pas, s'est pourtant appliqué; dans les 2e et 3e exemples, les responsabilités des uns et des autres ne sont pas exclusives de partage de ces responsabilités historiques, Europe contre USA, puis USA contre Russie...<br /> Mais ce qui m'intéresse beaucoup plus, c'est votre évocation de la décroissance démographique, et je partage totalement votre point de vue : "La prise de conscience de cet excédent humain sur les ressources de la planète doit plus que jamais être à l'ordre du jour." C'est une question qu'Europe Ecologie Les Verts travaille au sein d'au moins deux groupes de travail internes croisant économie et démographie. <br /> Un livre ouvre cette question: "Moins nombreux, plus heureux<br /> L'urgence écologique de repenser la démographie" sous la direction de Michel Sourrouille - Paru en février 2014 - Essai(broché) <br /> S'il y a profusion de livres sur les moyens de se nourrir, il y a paradoxalement une absence extraordinaire d'analyse des risques liés à une évolution démographique incontrôlée. Ce livre écrit à plusieurs mains vient donc combler un manque. Ses auteurs y font le constat qu'une population moins nombreuse est un avantage certain. Au fil des différents chapitres, vous découvrirez plusieurs angles d'analyse, approches techniques chiffrées ou coups de gueule acides. Cet ouvrage envisage sans tabou aussi bien la décroissance malthusienne que le féminisme ; il montre que le droit au nombre s'oppose à une société plus agréable et plus juste. On y discute de la politique nataliste française, des phénomènes migratoires, de l'effondrement probable de la population dans les années à venir, des conceptions religieuses de la fécondité et même du droit à vivre de la faune et de la flore, menacés par notre expansion. Nous devons, de fait, apprendre à partager l'espace avec autrui et les autres espèces. Qu'on se rassure : les solutions à la surpopulation existent. Il n'y a pas que la guerre, les épidémies et la famine… Signatures d'auteurs reconnus (Annaba, Alain Gras, Corinne Maier) et préface d'Yves Cochet, député européen et ancien ministre. Table des matières : CHAP. 1 : "Les décroissants ne peuvent qu'être malthusiens" d’Annaba - CHAP. 2 : "Un droit contre tous les autres" de Didier Barthès - CHAP. 3 : "Save the Planet, Make non Baby" ! de Théophile de Giraud - CHAP. 4 : "La surchauffe de la croissance" d’Alain Gras - CHAP. 5 : "De l'inconvénient d'être Humain" d’Alain Hervé - CHAP. 6 : "La politique nataliste française : La grande baby-llusion" de Corinne Maier - CHAP. 7 : "Population, alimentation, agronomie et famine" de Jacques Maret - CHAP. 8 : "Contraception et avortement : Ce qu'en disent les religions" de Jean-Claude Noyé - CHAP. 9 : "9 Milliards en 2050 ? Pas si sûr" de Pablo Servigne - CHAP. 10 : "La problématique des migrations sur une planète close et saturée" de Michel Sourrouille - CHAP. 11 : "De notre occupation indue des niches écologiques des autres espèces" de Michel Tarrier - CHAP. 12 : "Penser la dénatalité, un exercice difficile" de Jean-Christophe Vignal. <br /> Bonne lecture<br /> à bientôt j'espère<br /> Pierre Stoeber

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