Donnant raison au groupe Total, le tribunal de Cergy-Pontoise a annulé, ce jeudi, l'abrogation du permis de Montélimar. Autrement dit, l'entreprise française récupère son permis pour explorer le sous-sol afin de savoir s'il y a du gaz de schiste. Il s'agit d'un vaste périmètre de 4 327 km2, de la Drôme à l'Hérault, en passant par l'Ardèche, le Gard et le Vaucluse. Dans un rapport, le groupe avait indiqué que la technique de la fracturation hydraulique, interdite en France depuis mai 2011, ne serait pas utilisée pour cette exploration.
Mais plusieurs questions demeurent : le contentieux a-t-il prolongé d'autant la durée de validité d'un permis qui s'achevait en mars 2015, ou faut-il repartir sur une nouvelle procédure de mise en concurrence ?
commenter cet article …