Quand il eut passé le pont, les fantômes vinrent à sa rencontre.
Karl Dreyer dans Vampyr
Hier, lundi 25 avril 2016, à partir de 19h, nous étions près d’une centaine réunis devant l’Institut de France, au no 23 quai de Conti dans le 6e arrondissement de Paris. Arrivant par le Pont des Arts, on voyait d’abord une multitude de petites virgules argentées se découpant sur la façade de l'ancien bâtiment du collège des Quatre-Nations : c’était la performance participative proposée par Elena Costelian, des ballons argentés sur lesquels chacun écrivait ses vœux de libération de l’énergie nucléaire pour notre civilisation.
Celle-ci a raconté sa découverte des effets du nuage radioactif de Tchernobyl et des ravages sur la santé des habitants du Sud de la France, qui l’ont conduite à initier la Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité. La CRIIRAD est née en mai 1986, au lendemain de la catastrophe de Tchernobyl, à l’initiative d’un groupe de citoyens révoltés par les mensonges officiels et qui souhaitaient connaître la vérité sur la contamination réelle du territoire français, en créant un (le seul ?) organisme réellement indépendant des pouvoirs nucléaires.
30 ans après la catastrophe, ce rassemblement citoyen, qui accueillait aussi d’autres élus EELV, comme Karima Delli, députée européenne et plusieurs conseiller-ère-s de Paris, s’est terminé par une traversée symbolique du Pont des Arts vers un monde sans nucléaire.
Michèle Rivasi et Karima Delli participent à la transformation de CENTRALES NUCLEAIRES en LES CANCERS ET LA RUINE !
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