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C'est dans la colonne de droite tout en bas...

10 mars 2017 5 10 /03 /mars /2017 12:07

Fort de mon expérience de négociation pour les Verts puis EELV de 2007, 2012 et 2017, quelques remarques sur la situation politique actuelle. Par Jérôme Gleizes, conseiller EELV de Paris, sur son blog le 7 mars 2017. Nous adhérons à son analyse, et sa conclusion renvoie exactement à la proposition de la Fondation Nicolas Hulot, sur ce blog : Osons le big bang démocratique.

Jamais depuis 1997, la gauche et les écologistes n’avaient eu la possibilité d’accéder au pouvoir pour mettre en place une politique qui répondent à la hauteur des crises. Pourtant après le retrait de Yannick Jadot au bénéfice de Benoît Hamon, aucun candidat de gauche n’est en capacité à l’heure actuelle de se qualifier pour le deuxième tour de la présidentielle.

Une convergence idéologique historique

Si la victoire 1997 avait été la suite logique du mouvement social de 1995 contre la réforme Juppé sur les retraites, 2017 est surtout la convergence des analyses au sein des différentes familles de la gauche sur la nature de la crise. Que cela soit Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon et bien sûr Yannick Jadot, pour la première fois, il y a une conscience commune qu’il doit y avoir une rupture avec le mode de production productiviste. L’approche diffère entre les familles mais le constat est le même. Jean-Luc Mélenchon a pu imposer cette analyse au sein du Front du Gauche, notamment vis-à-vis du PCF, plus productiviste et pro-nucléaire. Il insiste plus sur l’analyse matérialiste de l’entrée de l’Humanité dans l’ère de l’Anthropocène, sur l’incompatibilité entre le capitalisme et l’accumulation infinie du capital, du fait de la raréfaction des ressources naturelles non renouvelables. Benoît Hamon a pu s’imposer face au social-libéralisme du PS, porté par Manuel Valls et les différents gouvernements de François Hollande, mais surtout Arnaud Montebourg, qui n’a toujours pas intégré les limites de la planète. Sa vision est plus centrée sur la santé environnementale et sur les conséquences des crises écologiques sur la vie quotidienne, la dégradation de la santé, due aux perturbateurs endocriniens, la malbouffe. Les analyses ne sont pas identiques mais convergentes. Elles varient selon les cultures politiques. Par exemple, le programme présidentiel de Jean-Luc Mélenchon se base sur un niveau de croissance élevée et n’aborde pas le problème du découplage entre croissance du PIB et celle de la consommation des ressources et d’énergie. Benoît Hamon parle de sortie du nucléaire mais désire terminer l’EPR pour amortir les investissements déjà engagés. Les écologistes de manière générale négligent les questions syndicales et institutionnelles comme par exemple sur comment sortir du nucléaire. Cette convergence idéologique est une condition nécessaire d’une réussite politique.

Une critique partagée de l’échec de la mandature de François Hollande

Le bilan désastreux de la mandature de François Hollande l’a empêché de se représenter. La gauche a perdu toutes les élections depuis 2012. La victoire à la primaire de Benoît Hamon devant Manuel Valls confirme cette rupture. La non-tenue de la parole du candidat a provoqué un énorme désarroi parmi le peuple de gauche. N’oublions pas qu’en 2012 tous les candidats de LO à EELV avaient appelé à battre Nicolas Sarkozy pour la première fois de l’histoire de la Cinquième République. Les frondeurs ne sont jamais allés jusqu’au bout de leur logique comme EELV l’a fait, mais ils se trouvent dans la situation paradoxale de gagner contre leur parti. Le groupe parlementaire écologiste a implosé sur la divergence d’analyse de la politique Hollande entre les tenants du « There Is Not Alternative » et ceux qui pensent que l’urgence de la crise nécessite de rompre avec les anciennes politiques qui échouent toutes. Ce constat commun bute aujourd’hui sur l’absence de confiance partagée dans la capacité et les moyens de rompre. En 2000, la gauche du PS qui comprenait encore Jean-Luc Mélenchon n’était pourtant pas encore en capacité de gagner au sein du PS, et n’a pas pu empêcher les dérives sociales-libérales du gouvernement Jospin. Il a fallu en 2005 qu’il y ait le vote sur le Traité établissant une Constitution pour l’Europe pour qu’elle bouge et encore partiellement avec le seul départ de Jean-Luc Mélenchon. La ratification du Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance a été un des moments importants de la rupture au sein de la majorité Hollande en 2012. Il institutionnalise les politiques d’austérité, aujourd’hui pourtant critiquées par le FMI alors que le candidat Hollande avait promis une renégociation. Le non-soutien à la Grèce a montré la soumission de la France au dogme budgétaire alors qu’elle aurait pu construire une coalition politique pour lutter contre cette dérive qui participe à l’implosion de l’Europe.

Emmanuel Macron, le trouble-fête

L’ancien ministre des finances a saisi la confusion de la situation politique actuelle de la France pour tenter sa chance. Bien que responsable principale de la politique menée par François Hollande, il tente d’apparaître comme le tenant de la synthèse des idées de droite et de gauche. C’est une imposture, car son programme économique n’est que la continuation de ceux de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, qui sont eux-mêmes commandés par les préconisations de la Commission européenne. Il utilise toutes les ficelles de la communication politique pour faire croire que l’ancien est du nouveau. Pour cela, il s’appuie sur la crise interne au Parti socialiste et chez les Républicains avec le FillonGate. Au-delà de la question de l’éventuelle trahison d’Emmanuel Macron vis-à-vis de François Hollande, il est le continuateur de la politique sociale-libérale qu’il défend depuis le rapport Attali de 2008. Il est logique et même cohérent que des socialistes comme Christophe Caresche ou des écologistes comme François de Rugy le rejoignent. Le « sérieux budgétaire » est leur ligne directrice que nous retrouvons aussi chez des personnalités de droite comme François Bayrou. Il profite de la logique tribunitienne la Cinquième République pour tenter de s’imposer, mais il butera sur sa capacité à constituer une majorité parlementaire derrière lui. Cette contradiction porte en elle la fin de la Cinquième République, avec un FN en embuscade.

Emmanuel Macron par sa continuité idéologique avec les derniers présidents, Nicolas Sarkozy et François Hollande, n’est pas un barrage au FN, car il ne fait que retarder sa progression qui pour être stoppé, nécessite une politique alternative.

Le danger François Fillon …

Le candidat des Républicains a défendu lors des primaires le programme le plus dangereux. Au-delà du programme néolibéral classique de la droite, il porte le projet le plus réactionnaire sur les questions sociétales avec le soutien du mouvement « Sens commun ». Il défend une réorientation de la politique internationale vers la Russie et le soutien aux dictateurs comme Bachar el-Assad. Cela est peu surprenant quand on regarde sa garde rapprochée, regroupant de nombreuses personnes venant de l’extrême-droite : Gérard Longuet, Hervé Novelli, Anne Méaux. Mais aujourd’hui, l’accusation de parjure selon les mots propres de certains élus déstabilise la droite républicaine. L’écart entre l’éthique défendu lors de la primaire et la réalité du comportement de François Fillon, la connaissance du salaire de Pénélope Fillon pour un travail simple que ne perçoivent pas plus de 90% de la population française, la violence des propos contre la justice et les journalistes, le sentiment d’impunité, ouvrent une nouvelle étape dans la légitimation du FN. Elles flouent encore plus la frontière entre l’extrême-droite et la droite. Quelle que soit la finalité de cette situation, son retrait ou son maintien, le mal est fait.

renforce le FN

Jamais le FN et aucun parti d’extrême-droite n’ont été si haut électoralement en France. Les mouvements d’extrême-droite progressent partout en Europe. Ils sont aux portes de la conquête du pouvoir et la France est le point faible alors qu’au siècle dernier, c’était l’Allemagne. La politique poussée par la Commission européenne aggrave la paupérisation de l’Europe. Le Conseil européen ne s’y oppose pas et s’abrite derrière les institutions européennes pour cacher la responsabilité des gouvernements des États nations européens. Tout cela alimente la défiance vis-à-vis de l’Europe alors que l’Union européenne est née pour éviter le retour de la guerre en Europe. Le parlement européen n’a pas assez de pouvoir pour s’y opposer et quand il peut, il ne le fait pas comme pour le vote du CETA. Cette défiance est le premier moteur de la progression de l’extrême-droite ou de la droite autoritaire mais en France, elle a ses propres moteurs. Son ancienneté et sa conquête de villes lui ont permis de conquérir des territoires sur lesquels son poids électoral est difficile à contester. L’impuissance des différents gouvernements à répondre aux attentes des françaises et des français ont flouté la différence entre la droite et la gauche, laissant planer la possibilité d’une troisième voie portée par l’extrême-droite. Pour le moment, la barrière n’a pas cédé mais l’attitude de François Fillon renforce le FN. Elle alimente un moteur propre à la France avec la défiance vis-à-vis des élus et du sentiment d’impunité de certains d’entre eux (Cahuzac, DSK, Balkany...). Le « tous pourri » participe à la déliquescence de la Cinquième république. Le FN pourrait profiter de l’implosion du PS et des Républicains, de l’Objet Politique Non Identifié Macron, pour élire un groupe parlementaire à la prochaine Assemblée nationales grâce à des triangulaires. L’ingouvernementalité du prochain parlement est possible avec plusieurs groupes sans majorité absolue : FN, Gauche, Droite, Macron.

Mais le FN reste un danger. Personne ne peut savoir quelles seraient les conséquences d’une victoire, mais son programme porte les germes d’une cristallisation des conflits. L’immigré reste toujours le bouc émissaire et l’autre un danger qui pousse au repli national. Ses alliés internationaux seraient les États autoritaires comme la Russie, la Hongrie ou la Syrie. Sa politique européenne amplifierait l’implosion de l’Union européenne, après le Brexit. La priorité au réarmement de la France comme politique de relance rappelle des temps obscurs. La croyance d’une guerre de civilisation entre l’Occident chrétien et l’Orient musulman invente un récit millénariste dangereux. Hormis la priorité à l’austérité, François Fillon partage des points communs inquiétants avec ces analyses qui crédibilise le FN.

Une Cinquième république à bout de souffle …

Jamais depuis la création de la Cinquième république, les conditions historiques n’ont été réunies pour son dépassement, et le passage à la Sixième. Ce n’est pas tous les jours que cela arrive. La dernière fois c’était au moment de la guerre d’Algérie que le Général de Gaulle a fait le grand saut. Les règles constitutionnelles et le Président de la République ont perdu de leur pouvoir et de leur légitimité après les présidences Sarkozy et Hollande. Le parlement est devenu une chambre d’enregistrement des décisions gouvernementales. L’usage systématique du 49.3 pour la loi Travail, lié à l’incapacité de voter une motion de censure a permis à un gouvernement d’imposer un recul historique, celui de l’inversion de la hiérarchie des normes entre les accords d’entreprise et la loi alors qu’il ne disposait d’aucune majorité parlementaire et de l’opposition de la population. La multiplication des affaires liées à la politique jette l’opprobre sur l’ensemble de la classe politique. Par ailleurs, de nombreux pays viennent de par le monde de faire des processus constituants, Équateur, Tunisie, Islande. Pour la France, seuls Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot, défendent ce saut constitutionnel mais pour cela, il faut gagner l’élection présidentielle afin de pouvoir appliquer l’article 11 de la Constitution.

qui devrait être dépassée

Comment réaliser la possibilité d’une telle alliance politique ou plutôt saisir l’opportunité historique de celle-ci ? Comment transcender les égos dévastateurs qui la bloquent ? L’assurance de la défaite n’a pas permis de bouger les lignes ou plutôt chacun a la prétention de pouvoir prendre le dessus sur l’autre, et d’entrer dans le duel final. Seul Yannick Jadot en a pris le risque à ce jour mais le coût risque d’être hors de prix avec la première absence d’un candidat de l’écologie politique depuis 1974 si son alliance avec Benoît Hamon ne réalise pas un score correct. Pour permettre de transcender les égos, il faut maintenir la pression car rompre avec la Cinquième république implique de passer par le principal frein démocratique, le candidat à la présidence, qui est le seul qui peut utiliser l’article 11. Il faut donc lier les 3 candidats entre eux, comme l’ont fait Emmanuel Macron et François Bayrou. Il faut rappeler le risque de ne pas saisir une telle opportunité mais aussi montrer que le dépasser donne aussi la possibilité exceptionnelle d’entrer dans l’Histoire. Pour cela, il faut un accord sur un processus constituant rapide, au mieux dans les 6 mois. S’appliquer à soi les règles que l’on désire pour la prochaine constitution. Établir la confiance c’est ici lier ses destins dans un futur commun comme ont su le faire les forces de gauche et écologistes au Portugal.

Au-delà de l'égo, il y a des freins que nous devons analyser.

Un premier frein : la logique des partis de la Cinquième république

Si le président de la république a une place importante dans la constitution, il est adossé à un parti qui tend à se préserver et dont le financement est assuré essentiellement par le score réalisé aux élections législatives. Ce lien explique pourquoi il est difficile pour un-e député-e de s’opposer à la ligne de son parti et encore plus du président si on est dans la majorité. Ce lien élection présidentielle/législative n’a pas le même impact pour chaque force politique. Pour Jean-Luc Mélenchon, il ne veut pas commettre la même « erreur » qu’en 2012 en ne capitalisant pas le résultat de l’élection présidentielle à l’élection législative qui suit. Cette fois-ci le label « France insoumise » permettra de récupérer le financement public lié au nombre de voix obtenus. C’est une des explications des difficultés que trouvent les forces politiques soutenant Jean-Luc Mélenchon à trouver des accords locaux (PG, PCF, Ensemble !). Cette stratégie oblitère la possibilité (volonté) de gagner l’élection et de constituer des alliances victorieuses. Dépasser cette difficulté passe par une introduction de la proportionnelle dans les scrutins. Cette demande est dans tous les accords écolos/PS depuis 1997 et n’a jamais été respectée. Cela n’assure pas la confiance !

Pour EELV, ce qui perturbe les négociations, c’est le deuxième volet du financement public, celui lié au nombre de députés. S’assurer d’un bon accord électoral de désistements respectifs facilite la victoire dans des scrutins uninominaux à deux tours. En 2012, François Hollande avait dénoncé l’accord entre le PS et les Verts deux jours après sa signature et avait donné une première alerte négative sur sa volonté de changer de politique. 2017 est cependant différent dans la mesure où l’accord n’est pas entre deux partis mais entre deux candidats.

Pour Benoît Hamon, il a un difficile arbitrage à faire entre sa volonté de s’imposer par rapport à un parti qui lui est majoritairement défavorable et sa confiance sur la loyauté des futurs élu-e-s par son parti. C’est un pari risqué et le principal argument contre lui de Jean-Luc Mélenchon ! : « Myriam El Khomri va telle abroger la loi qu’elle a portée ? » D’ailleurs certains députés opposés à son programme n’hésitent pas à menacer d’être les futurs frondeurs ! Ce problème de confiance est au cœur de la défiance actuelle vis-à-vis des politiques : les idées portées lors des élections seront-elles mises en application, une fois élu ? Combien de candidats socialistes iront vers le candidat conforme à leur vision politique, Emmanuel Macron ou se tairont ? Le risque que prend Benoît Hamon est aussi très grand car en cas de défaite, il sera considéré comme responsable et le PS reprendra le dessus.

Le risque pris par Jean-Luc Mélenchon est plus faible à moins d’un effondrement électoral.

Aujourd’hui, les règles et la logique de la Cinquième république bloque son dépassement. Dépasser ce frein peut se faire par un changement de constitution en renforçant les pouvoirs parlementaires, l’importance des logiques de projets sur celles des partis, en assurant un financement plus équitable des partis….

Un deuxième frein : la stratégie européenne

La question européenne est souvent évoquée comme un point de blocage. Pourtant le constat est partagé et l'urgence de le dépasser est crucial. Les politiques d’austérité menées à l’échelle européenne sont désastreuses et expliquent la montée de l'extrême-droite et de la droite autoritaire. Elles produisent des inégalités alors qu’il faudrait faire une politique d’investissement pour assurer la transition écologique de l’Europe. Pour cela, il faut renégocier les traités budgétaires pour en finir avec la priorité à la rigueur, reprendre le contrôle de la politique monétaire et donc de la Banque Centrale Européenne, se donner les moyens d’une politique budgétaire européenne. C’est ce que tout le monde appelle le plan A. La divergence porte sur le plan B. Pour Jean-Luc Mélenchon, la menace d’un plan B (sortie de l’euro, voire de l’Union européenne) rend le plan A plus efficace, lequel reste la priorité. La divergence est en fait tactique comme l’a montré le cas de la Grèce avec la rupture au sein de Syriza. La menace d’une sortie de l’euro n’a pas suffi et n’était pas suffisamment préparée. Le principe de la menace crédible n’a de sens que s’il n’existe qu’un seul plan A alors qu’en fait, il existe de nombreuses variantes. De plus, faut-il annoncer le plan B à l’avance ou le préparer en secret et pourquoi ne pas prévoir un plan C avec l’introduction d’une monnaie complémentaire à l’Euro. L’histoire nous montre qu’il faut toujours s’adapter et que l’impossible n’existe pas. Qui se souvient du projet Bancor de Keynes à Bretton Woods ? De l’annulation de la dette allemande en 1953 ? Pourquoi ne pas détourner le principe de « quantitative easing » ou de la « monnaie hélicoptère » ? Ce frein n’est que relatif tant la vraie opposition est avec ceux qui ne veulent rien changer.

Nous ne changeons radicalement de modèle institutionnel que cela soit à l’échelle européenne ou nationale que dans des moments de crise exceptionnelle. La stratégie de l’implosion est toujours un aveu d’échec, car elle produit des replis sur soi. C’est pour cela que c’est-celle du FN, pas la nôtre. Elle ne peut être maniée qu’avec prudence, même si elle ne peut pas être définitivement écartée.

Faire de la politique, c’est souvent faire des paris sur le futur. Cela nécessite bien sûr d’éliminer les futurs les moins avantageux mais dans tous les cas, pour permettre les ruptures politiques, il faut rompre avec le présent. Une possibilité d’entrer dans l’Histoire existe, tentons-la.

Ainsi aujourd’hui pour éviter le pire, l’Écologie et le changement urgent de modèle, l’Europe et sa nécessaire relance, la France et son indispensable transformation constitutionnelle ne peuvent être un simple pari, mais doivent transcender toutes les options partisanes progressistes. Nous n’avons plus le temps de nous y opposer.

PS : L'article 11 est cité. C'est la proposition commune à tous celle et ceux qui désirent passer à la sixième république. Mais cela passe par le vote d'un Président de la République qui décide de saborder la constitution de la 5e République. C'est cela entrer dans l'Histoire. Mais c'est aussi un paradoxe : les candidats sont-ils capables de se transcender pour permettre ce dépassement constitutionnel.

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