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10 décembre 2017 7 10 /12 /décembre /2017 09:15

Alors que la France s’apprête à accueillir, le 12 décembre, le sommet climat imaginé pour les deux ans de l’accord de Paris, un rassemblement d’économistes, de responsables politiques, d’artistes, de philosophes, de syndicalistes, signent un appel pour dénoncer le chaos climatique et financier vers lequel l’humanité se dirige. Jeffrey Sachs, Tim Jackson, des membres de la commission Stern-Stiglitz, Alain Grandjean, Pascal Lamy, l’ancien président de la Commission européenne Romano Prodi, l’ex-premier ministre Jean-Marc Ayrault ou la maire de Paris, Anne Hidalgo, figurent dans ce large panel. Les deux auteurs Jean Jouzel, climatologue et Pierre Larrouturou, économiste, demandent aux responsables européens de réorienter la création monétaire afin d’affecter 1 000 milliards d’euros au financement de la transition énergétique. Un appel partagé, retrouvez tous les autres signataires sur www.climat-2020.eu. Vous pouvez aussi signer cet appel. Lire aussi à la suite l’analyse de Marie Charrel et Simon Roger du 9 décembre 2017 pour Le Monde, et Il sera bientôt trop tard pour dévier de notre trajectoire vouée à l’échec.

Appel pour un Pacte Finance-Climat européen - Mille milliards d’euros pour le climat

Nous ne pouvons pas rester sans rien dire. Nous ne pouvons pas rester sans agir. Aujourd’hui, l’esprit se révolte contre le sort qui est promis à l’Homme. Nous, Citoyens d’Europe et Citoyens du monde associés dans une même communauté de destins, n’acceptons pas que l’humanité se dirige, sans réagir, vers le chaos climatique.

Le 31 octobre 2017, l’ONU nous alertait solennellement [1] sur l’écart « catastrophique » qui existe entre les engagements des États et les réductions des émissions de gaz à effet de serre qu’il faudrait opérer pour maintenir le réchauffement en-dessous de 2°C.

Appel pour un Pacte Finance-Climat européen - Mille milliards d’euros pour le climat

« Les engagements actuels des États couvrent à peine un tiers des réductions nécessaires, soulignait Erik Solheim, directeur du Programme des Nations Unies pour l’Environnement. Gouvernements, secteur privé, société civile doivent combler cet écart catastrophique. Un an après l’entrée en vigueur de l’accord de Paris, nous sommes loin de faire ce qu’il faudrait pour préserver des centaines de millions de personnes d’une vie de misère ». Comment combler cet écart ? Comment rattraper le temps perdu ? Que peut faire l’Europe ?

Puisque c’est « au nom de l’emploi américain » que les États-Unis ont décidé de se retirer de l’Accord de Paris, il est fondamental que l’Europe fasse la preuve « grandeur nature » qu’il est possible de diviser par 4 ses émissions de gaz à effet de serre tout en créant massivement des emplois. Il est fondamental aussi que l’Europe prenne pleinement sa part pour cofinancer la lutte contre le réchauffement climatique dans les pays du Sud.

Diviser par 4 nos émissions, d’ici 2050 au plus tard ? Le chantier est colossal mais investir massivement dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables pourrait conduire à « 900.000 créations d’emplois en France » selon les dernières prévisions de l’ADEME [2] et plus de 6 millions d’emplois pour toute l’Europe… Voilà un bon moyen de faire reculer nettement le chômage et la précarité. Un bon moyen, donc, de réconcilier l’Europe avec les citoyens.

Nul ne peut douter de la rentabilité à moyen terme du chantier, car la multiplication des événements climatiques extrêmes provoque déjà chaque année des milliers de morts, des millions de réfugiés et des dépenses de plus en plus lourdes. Le réchauffement climatique provoquera non seulement des catastrophes naturelles (sécheresses, canicules, inondations,…) mais aussi des famines et des déplacements de population meurtriers. Que se passera-t-il dans 20, 30 ou 40 ans si des centaines de millions d’hommes et de femmes doivent quitter leur terre natale, devenue invivable ? A moyen terme, nous le savons tous, c’est la Paix mondiale qui est en jeu, si nous ne sommes pas capables de réduire, drastiquement et très rapidement, nos émissions de gaz à effet de serre.

Comment financer ce chantier colossal ? Certes, ces investissements seront tous rentables à terme, mais comment « amorcer la pompe » ?

Appel pour un Pacte Finance-Climat européen - Mille milliards d’euros pour le climat

En même temps qu’une Taxe sur les Transactions Financières et une Taxe sur le CO2, deux leviers doivent être utilisés au plus vite :

  1. La création monétaire doit être mise au service de la lutte contre le dérèglement climatique. Depuis avril 2015, la BCE a créé près de 2.500 milliards d’euros et les a mis à disposition des banques commerciales. Dans le même temps, les prêts de ces banques au secteur privé (entreprises et ménages) augmentaient de moins de 300 milliards. L’essentiel des liquidités alimente la spéculation : tous les mois, les marchés financiers battent de nouveaux records et le FMI ne cesse de nous mettre en garde contre le risque d’une nouvelle crise financière…

Puisque la BCE a décidé récemment de prolonger sa politique d’assouplissement quantitatif (Quantitative Easing), il nous semble urgent de « flécher » la création monétaire pour qu’elle aille vers l’économie réelle et finance, dans tous les États membres, les économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables.

  1. Lutter contre le dumping fiscal européen, en créant une Contribution Climat de 5 %. En quarante ans, le taux moyen d’impôt sur les bénéfices a été divisé par 2 en Europe : il est aujourd’hui proche de 20 % alors que, aux États-Unis, le taux de l’impôt fédéral sur les bénéfices est stable, depuis plus de quatre-vingt ans, à 35 % [3].

Appel pour un Pacte Finance-Climat européen - Mille milliards d’euros pour le climat

 Même avec un taux limité à 5 %, un impôt européen sur les bénéfices permettrait de dégager chaque année plus de 100 milliards d’euros, une somme qui permettrait d’abonder le budget européen pour cofinancer le chantier « Facteur 4 » sur le territoire européen, investir massivement dans la recherche (sur le stockage de l’énergie, les transports ou une nouvelle génération d’ordinateurs, plus sobres en électricité,…) et augmenter très nettement l’aide aux pays d’Afrique et du pourtour méditerranéen.

« L’économie mondiale est comme le Titanic. Elle accélère avant le choc, nous prévient le FMI [4]. La prochaine crise risque d’être plus grave et plus générale que celle de 2008.» « Il ne nous reste que quelques années pour agir » affirment de leur côté les spécialistes du climat.

Pour éviter la double peine (une nouvelle crise financière & le chaos climatique), il est urgent de dégonfler la spéculation et de donner de nouveaux moyens à la lutte contre le réchauffement climatique.

Voilà pourquoi, puisque Angela Merkel, Emmanuel Macron et un grand nombre de dirigeants européens souhaitent relancer l’Europe en la dotant de nouveaux traités, nous, signataires de cet Appel, demandons solennellement aux chefs d’État et de Gouvernement européens de négocier au plus vite un Pacte Finance-Climat, qui assurerait pendant 30 ans des financements à la hauteur des enjeux pour financer la transition énergétique sur le territoire européen et muscler très fortement notre partenariat avec les pays du Sud.

Nous souhaitons que la création monétaire de la BCE soit mise au service de la lutte contre le dérèglement climatique et contre le chômage, et nous voulons qu’un impôt européen sur les bénéfices (de l’ordre de 5 %) permette de dégager un vrai budget pour investir dans la recherche et lutter contre le réchauffement climatique, en Europe, en Afrique comme dans tout le pourtour méditerranéen.

Appel pour un Pacte Finance-Climat européen - Mille milliards d’euros pour le climat

 Notre maison brûle et nous regardons ailleurs » s’indignait Jacques Chirac à Johannesburg en 2002. Quinze ans plus tard, nous sommes de plus en plus nombreux à nous réveiller la nuit à cause de la gravité des crises qui nous menacent.

Pour éviter les catastrophes annoncées par l’ONU, il est urgent de provoquer un sursaut collectif et, par là même, de redonner du sens au projet européen en affirmant clairement quelles sont nos priorités.

Convaincus que nous ne parviendrons pas à reprendre en main notre destin si chaque nation reste isolée, nous demandons instamment aux Chefs d’État et de gouvernement de mettre en œuvre au plus vite une politique européenne qui dépasse les clivages traditionnels, mette la finance au service du climat et de la justice sociale, et nous permette de regarder sans rougir l’héritage que nous laisserons à nos enfants.

[1] Emissions Gap Report 2017. 31 octobre 2017, www.unenvironment.org

[2] ADEME : Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. Agence gouvernementale française.

« L’ADEME actualise son scénario énergie-climat 2035-2050 ». 19 octobre 2017, www.ademe.fr

[3] 35 % d’impôt fédéral et 3 % en moyenne d’impôt prélevé par les états fédérés. Soit un total de 38 %.  Donald Trump souhaite baisser l’impôt fédéral sur les bénéfices mais, pour le moment, il est stable à 35 % depuis 1933. Ce qui n’a nullement empêché le développement de l’économie américaine.

[4] Rapport sur la stabilité financière dans le monde, FMI, 11 octobre 2017

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Mille milliards d’euros pour le climat

Panneaux solaires à Zaktubi, près de Ouagadougou, le 29 novembre 2017. LUDOVIC MARIN / AFP

Panneaux solaires à Zaktubi, près de Ouagadougou, le 29 novembre 2017. LUDOVIC MARIN / AFP

Mi-novembre, pendant la COP23, des milliers de scientifiques diffusaient un appel relayé sur ce blog, Il sera bientôt trop tard pour dévier de notre trajectoire vouée à l’échec pour mettre en garde contre la dégradation catastrophique de l’environnement. Alors que la France s’apprête à accueillir, le 12 décembre, le sommet climat imaginé pour les deux ans de l’accord de Paris, c’est un rassemblement d’économistes, de responsables politiques, d’artistes, de philosophes, de syndicalistes, qui prend la plume pour dénoncer le chaos climatique et financier vers lequel l’humanité se dirige. Jeffrey Sachs, Tim Jackson, des membres de la commission Stern-Stiglitz, Alain Grandjean, Pascal Lamy, l’ancien président de la Commission européenne Romano Prodi, l’ex-premier ministre Jean-Marc Ayrault ou la maire de Paris, Anne Hidalgo, figurent dans ce large panel.

« Il est urgent de dégonfler la spéculation et de donner de nouveaux moyens à la lutte contre le réchauffement climatique », alertent les signataires de ce texte rédigé par le climatologue Jean Jouzel et l’économiste Pierre Larrouturou, que Le Monde publie en intégralité. Les auteurs demandent aux responsables européens « de négocier au plus vite un pacte finance-climat qui assurerait pendant trente ans des financements à la hauteur des enjeux ».

Emballement incontrôlable

L’initiative a reçu le soutien de Nicolas Hulot, qui a préfacé l’ouvrage. « Face à la crise financière, l’Europe a été capable d’innover, de trouver des solutions mobilisant des centaines de milliards d’euros, argumente le ministre de la transition écologique et solidaire. Comment justifier que l’Europe ne trouve pas les moyens pour lutter radicalement contre le réchauffement en cours ? » L’Élysée, en revanche, se refuse à tout commentaire sur ce projet qui pourrait trouver un écho le 12 décembre puisque le sommet de Paris est consacré aux enjeux financiers du défi climatique. Misant sur cette caisse de résonance, un autre groupe d’économistes d’une vingtaine de nationalités demande, dans une déclaration rendue publique le 7 décembre, l’arrêt total des flux financiers en direction des combustibles fossiles.

Ancienne figure du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, le GIEC, Jean Jouzel observe depuis des années l’emballement incontrôlable de la machine climatique : « L’une des mauvaises nouvelles de 2017, c’est la courbe des émissions de CO2 qui repart à la hausse en raison notamment de la croissance économique chinoise, alors qu’elle avait stagné entre 2014 et 2016. »

A l’urgence climatique s’ajoute le risque d’une crise financière. Coupable : la flambée de l’endettement public et privé, battant des records dans le monde. Mais aussi les remèdes administrés par les banques centrales pour relancer l’économie depuis 2008. « Depuis début 2015, la BCE [Banque centrale européenne] a créé plus de 2 200 milliards d’euros de liquidités mises à disposition des banques », explique Pierre Larrouturou, qui propose que 1 000 milliards soient affectés au financement de la transition énergétique.

Après avoir ramené ses taux directeurs à zéro, l’institut de Francfort a en effet lancé l’assouplissement quantitatif (quantitative easing en anglais, ou QE) : depuis mars 2015, il rachète massivement des dettes publiques et d’entreprises, en créant de la monnaie. Cette mesure a fait baisser les taux auxquels les États, les entreprises et les ménages empruntent, soutenant ainsi la reprise. « Mais la monnaie créée alimente au passage la spéculation financière et des bulles, faisant le lit de la prochaine crise », préviennent les auteurs.

Pour limiter ce risque de krach, ils suggèrent de réorienter 50 % du QE vers le financement de la transition énergétique – de quoi faire d’une pierre deux coups, en somme. En pratique, la BCE pourrait prêter plus massivement [elle le fait déjà] à la Banque européenne d’investissement (BEI). A celle-ci, ensuite, d’investir dans des projets verts. Outre une taxe sur les émissions de CO2 et une taxe sur les transactions financières, complexes à mettre en œuvre, ils proposent également d’harmoniser l’impôt sur les sociétés dans les États membres, et d’en dédier 5 % à la lutte contre le réchauffement.

Ces ressources mixtes permettraient de financer le pacte pour le climat susceptible de se traduire par un nouveau traité européen. « Ce projet concret serait mobilisateur pour les citoyens », assure Jean Jouzel. « C’est aussi un enjeu de compétitivité économique, souligne Philippe Lamberts, eurodéputé Vert de Belgique, signataire de l’appel. L’Europe a raté le coche de la révolution numérique de Google et Facebook. Si elle ne prend pas le leadership de la transition énergétique, il ne lui restera rien. » Sans parler des emplois que pourraient créer les investissements verts : jusqu’à 900 000 en France, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Et près de 6 millions dans l’Union européenne.

« Organiser un référendum »

L’idée de réorienter la création monétaire vers l’écologie est déjà soutenue par nombre d’économistes depuis plusieurs années, tels que Gaël Giraud, économiste en chef de l’Agence française de développement (AFD), et Alain Grandjean, fondateur du cabinet de conseil Carbone 4. « C’est un projet pertinent à plus d’un titre », approuve Jézabel Couppey-Soubeyran, économiste à la Sorbonne, auteure de plusieurs tribunes sur le sujet. « Aujourd’hui, nombre des dettes rachetées par la BCE sont celles d’entreprises polluantes des vieilles industries : c’est aussi choquant qu’inutile », souligne Stan Jourdan, de QE for People, l’ONG en pointe sur ce combat, qui a également signé le pacte.

Mais un tel changement de cap n’est pas aussi simple à obtenir que le suggèrent les auteurs. Il se heurte à un calendrier serré. Après le sommet climat du 12 décembre, le climatologue et l’économiste s’accordent un an pour récolter 3 millions de signatures à travers toute l’Europe. « Dans la foulée, nous pourrions organiser un référendum sur l’adoption du nouveau traité européen incluant nos propositions », précise M. Larrouturou, s’inspirant d’une idée du philosophe allemand Jürgen Habermas. Ce référendum se tiendrait le même jour dans tous les Etats, fin 2018-début 2019. Ceux qui l’adoptent démarreraient ensuite une coopération renforcée autour de sa mise en œuvre.

Problème : à ce moment-là, les possibilités offertes par le QE seront plus limitées. Les rachats de dettes de la BCE, aujourd’hui de 60 milliards d’euros mensuels, tomberont en effet à 30 milliards en janvier 2018, et devraient baisser encore après septembre 2018. Certes, à première vue, rien n’empêche la BCE de les réaugmenter pour financer la BEI.

Sauf que cela pourrait entrer en contradiction avec son mandat, pierre angulaire de toutes les mesures prises depuis 2008. A savoir, soutenir l’activité pour faire converger l’inflation vers la cible de 2 %, synonyme d’une économie en bonne santé. Une fois ce seuil atteint probablement en 2019, la BCE cessera d’acheter de nouvelles dettes. Et ce, afin d’éviter de déclencher une hausse des prix trop forte, nuisible au pouvoir d’achat. « Ne pas le faire serait violer son mandat et enfreindre le principe de son indépendance face au politique », souligne Julien Pinter, chercheur à Paris I et économiste au think tank BSI Economics. « L’écologie est une orientation relevant des gouvernements, s’en décharger sur la BCE, qui n’est pas élue, serait à la fois un peu lâche et dangereux », souligne Grégory Claeys, du think tank bruxellois Bruegel.

Pourquoi, dès lors, ne pas modifier les statuts de l’institution pour élargir ses missions ? « Délicat, car c’est un grand tabou pour les Allemands », explique Gilles Moëc, économiste chez Bank of America ML, en rappelant que ces derniers n’ont accepté de participer à l’euro qu’à condition que les États ne mêlent jamais des affaires de la BCE. « Ils redoutent que les pays les moins sérieux, dont la France, en profitent pour laisser aller leurs finances publiques », détaille une source européenne.

Mais nos voisins sont également conscients de l’urgence climatique. « L’Allemagne est en pleine réflexion sur le financement de la sortie du charbon, c’est le moment ou jamais », assure M. Larrouturou, convaincu que la coalition que la chancelière Angela Merkel négocie pour former un nouveau gouvernement pourrait se saisir du pacte. Dans tous les cas, l’adhésion du couple franco-allemand serait déterminante pour porter ce projet. Sans cela, il sera difficile de convaincre l’Irlande, le Luxembourg et les autres États membres à la fiscalité légère, de consacrer une partie de leurs recettes aux investissements verts.

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