L’été se termine et nombre d’entre nous abordent, malgré la situation économique tendue et la précarité du monde du travail, la rentrée, l’esprit calme et détendu.
Peut-on en dire autant des trois chanteuses contestataires âgées de 20 ans, « Les Pussy Riot », groupe punk russe, qui ont été condamnées à deux ans de colonies pénitentiaires, soit le « goulag », l’histoire se répète, pour cette prière, «Sainte vierge,chasse Poutine ! » à la cathédrale du Christ Sauveur de Moscou.
Comme l’indique Libération du 18/19 août dernier : Aux ordres du Kremlin comme au meilleur temps du KGB dont Poutine fut colonel, le procès, révélateur du système du pouvoir sous Poutine et Medvedev, fut une parodie de justice et de démocratie. La Russie n’est pas un état de droit, elle ne devrait pas être aux cotés des démocraties du G8 dont fait partie la France. Depuis son élection contestée, Poutine n’a cessé de réprimer toute critique de son régime dans la presse ou sur internet, muselant les médias, bâillonnant les ONG, emprisonnant les opposants.
Alors que la liberté d’expression n’existe plus en Russie, il nous faut ne pas oublier «Les Pussy Riot », emblème international de toutes les cultures qui, si la démocratie est en danger, disparaîtront chacune à leur tour (regardez la Tunisie actuellement) de même que notre liberté de penser.
Christophe Paquis