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26 septembre 2019 4 26 /09 /septembre /2019 09:04

Le premier rapport des scientifiques consacré aux mers et aux glaces prévoit un monde marin plus chaud, dilaté, plus acide, en manque d’oxygène et moins peuplé. D’après Lorène Lavocat pour Reporterre, Martine Valo pour Le Monde, Frédéric Mouchon pour Le Parisien le 25 septembre 2019. Lire aussi Le réchauffement des océans accélère, La protection ou l’exploitation de la haute mer se négocie à l’ONU, Les océans pollués par des particules invisibles de plastique, La pollution chimique gagne les abysses et Les zones mortes se multiplient dans les océans.

Sur le permafrost du village eskimo de Napaliak, en Alaska, le 18 avril 2019. MARK RALSTON / AFP

Sur le permafrost du village eskimo de Napaliak, en Alaska, le 18 avril 2019. MARK RALSTON / AFP

Un monde marin plus chaud jusque dans les abysses, plus salé, moins riche en oxygène, plus acide, dépeuplé, qui se dilate et se gorge de glaces fondues. C’est ce qu’annonce le rapport spécial que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) consacre pour la première fois à l’océan et à la cryosphère (neige permanente, glaciers de montagne, calottes glaciaires, banquise, sols gelés). Ce document, rendu public à Monaco, le 25 septembre, est en réalité la chronique d’un immense bouleversement déjà à l’œuvre, avec son lot prévisible de catastrophes. L’incertitude porte sur l’intensité de ces dernières et la rapidité à laquelle elles vont survenir.

Non seulement les images de dévastation extrême, comme celles des îles des Bahamas après le déchaînement du cyclone Dorian, en septembre, risquent fort de devenir communes, mais c’est globalement un monde différent qui se dessine, avec des conditions environnementales inédites depuis des millions d’années, d’autres paysages, d’autres modes de vie pour des millions d’humains et beaucoup d’autres espèces habitant la terre.

Les 104 auteurs, des scientifiques de 36 pays qui ont référencé presque 7 000 publications dans ce document de plus de 800 pages, établissent le diagnostic implacable d’une planète en surchauffe. Le résumé pour les décideurs constitue une alerte de plus au sujet de l’emballement climatique, mais à la hauteur d’un milieu qui représente 71 % de la superficie du globe, 90 % du volume de l’habitat disponible pour les organismes vivants et contient 97 % de l’eau sur terre. La montée du niveau des mers, la migration des poissons vers des zones plus tempérées ou le dégel du pergélisol (sol gelé en permanence) sont des faits déjà observés. Mais rassemblé et mis à jour, cet état des connaissances scientifiques ne laisse aucun doute sur l’urgence à agir.

« Au-delà de 2050, tout va dépendre de nos émissions de gaz à effet de serre [GES], prévient Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue et coprésidente du GIEC. Les réduire permettrait de gagner du temps pour nous adapter aux risques, dont certains, comme la montée du niveau des mers, sont inéluctables. »

Le rapport compare donc systématiquement les conséquences du scénario le moins alarmant établi en fonction de l’évolution des GES, mais aussi de la déforestation ou du type d’agriculture pratiqué, soit une élévation de la température moyenne de l’atmosphère de 1,6 °C par rapport à l’ère préindustrielle (scénario RCP2.6), ou du scénario censé aboutir à 4,3 °C supplémentaires en moyenne (RCP8.5), soit l’évolution actuelle, sans politique contraignante sur les émissions. Encore ces prévisions apparaissent-elles sous-estimées, car selon les modélisations du climat les plus récentes livrées par des scientifiques français, le 17 septembre, il faudrait ajouter jusqu’à 1 °C de réchauffement aux modèles actuels.

Au cœur du système climatique

L’océan, qui produit au moins la moitié de notre oxygène, redistribue d’énormes quantités de chaleur grâce aux courants qui le traversent et capte 20 % à 30 % du dioxyde de carbone généré par les activités humaines. « Il est pratiquement certain que l’océan mondial s’est réchauffé sans relâche depuis 1970 et qu’il a absorbé plus de 90 % de la chaleur excédentaire dans le système climatique », écrivent les rapporteurs. Autrement dit, sans lui, la température sur terre aurait déjà atteint des sommets. « Les prochaines estimations des scientifiques vont indiquer que l’océan absorbe 94 % de l’énergie interne à notre climat, ce qui dégage toujours plus de vapeur d’eau dans l’atmosphère, modifie le cycle des nuages, des précipitations, intensifie les sécheresses, les pluies diluviennes, explique Sabrina Speich, professeure d’océanographie et de sciences du climat à l’Ecole normale supérieure. L’augmentation de la chaleur est exponentielle… On va dans le mur ! Si l’on continue à envoyer autant de CO2 dans l’atmosphère, on peut s’attendre à des guerres pour l’eau, pour la surface habitable, qui va se réduire… »

De plus en plus chaud

Depuis 1993, le rythme de réchauffement de l’océan a plus que doublé par rapport aux vingt-cinq années précédentes. Entre 1971 et 2010, la couche des 75 premiers mètres a connu une augmentation moyenne de 0,11 °C par décennie. Dans les couches comprises entre 700 m et 2 000 m de profondeur, ce rythme a presque triplé. Il existe des disparités : en surface, l’océan Arctique se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne mondiale. Le rapport se penche sur les « canicules océaniques », responsables de la détérioration d’écosystèmes comme les forêts de kelp, ces grandes algues brunes qui abritent de nombreuses espèces. Ces vagues de chaleur se sont intensifiées et sont deux fois plus nombreuses depuis 1982.

L’océan est un milieu complexe, où varient les taux de salinité et les températures. Les scientifiques observent une « stratification » qui rend plus difficiles les échanges entre les eaux de surface, plus chargées en oxygène, et les couches plus profondes, riches en nutriments. Ces bouleversements entraînent une diminution de la biomasse, autrement dit des espèces vivantes, en particulier dans les régions tropicales. Le déclin du potentiel de pêche va se poursuivre. Déjà, les pêcheurs européens remontent de plus en plus d’espèces tropicales dans leurs filets.

La fonte des glaces fait monter de plus en plus vite le niveau moyen des eaux

Fonte des glaces, réchauffement et élévation des océans, inondations… le constat alarmant du GIEC

Le GIEC a revu ses prévisions à la hausse. D’ici à la fin de ce siècle-ci, la montée pourrait atteindre au moins 0,59 m, selon le scénario le plus optimiste, et 1,10 m par rapport à la période 1986-2005, selon le scénario RCP8.5. En 2013, les experts donnaient une fourchette de 0,45 m à 0,82 m. Cette hausse du niveau moyen va accentuer les inondations, l’érosion des côtes, la pénétration du sel dans les nappes souterraines d’eau douce… Elle va surtout avoir un effet aggravant redoutable lors des cyclones. Toujours selon cette trajectoire, des événements extrêmes qui surviennent tous les cent ans pourraient devenir annuels. L’océan pourrait gagner plusieurs centimètres par an au XXIIe siècle, sous l’effet de sa dilatation et davantage encore de la fonte des calottes glaciaires de l’Antarctique et du Groenland plus rapide que prévu, et grimperait ainsi de plusieurs mètres.

« Tous les littoraux de moins de 10 m d’altitude sont concernés, et il y en a partout sur la planète, résume Alexandre Magnan. Même dans les zones tempérées, même dans les pays riches, on va avoir des problèmes. Et pas des moindres : évacuer Rotterdam ou Manhattan, ce n’est pas une mince affaire. » D’autant plus que nos sociétés industrialisées sont paradoxalement peu préparées au risque, comme en témoignent les effets désastreux de la tempête Xynthia en France ou de l’ouragan Katrina aux États-Unis.

D’après la Fabrique écologique, « à l’échelle européenne, à l’horizon 2050, 55.000 personnes pourraient être, chaque année, concernées par les submersions marines, contre 10.000 aujourd’hui ». D’ici la fin du siècle, et dans un scénario optimiste d’élévation du niveau de la mer de 45 cm seulement, 440.000 Européens pourraient être amenés à quitter définitivement leur logement. Premiers touchés, les Pays-Bas, suivis de la France, du Royaume-Uni et de l’Allemagne. Outre les populations, ce sont des terres cultivées, des bâtiments, des établissements publics, des infrastructures qui pourraient être détruits.

Si l’eau monte autant, c’est que la glace fond, et plus vite que prévu. « Au Groenland comme en Antarctique, la perte s’accélère », confirme la glaciologue Catherine Ritz, du Laboratoire de glaciologie et géophysique de l’environnement de Saint-Martin-d’Hères. D’après les données du Giec, les calottes glaciaires polaires ont perdu en moyenne 430 milliards de tonnes chaque année depuis 2006, devenant la principale source de la hausse du niveau des océans. « Il reste de fortes incertitudes quant à l’Antarctique, précise-t-elle. D’après le scénario le plus probable, la fonte de ses glaces entraînerait à une élévation de 15 cm du niveau moyen des mers. Mais on ne peut pas exclure que cela soit bien plus important, jusqu’à + 45 cm. »

Outre les calottes polaires, les glaciers situés à basse altitude, comme en Europe centrale, dans le Caucase, l’Asie du Nord et la Scandinavie, devraient perdre plus de 80 % de leur volume d’ici 2100. Plus globalement, toutes les glaces de montagne sont en sursis.

L’accès à l’eau potable pourrait devenir très compliqué 

Une étude parue mi-septembre dans Nature Geoscience montre une situation critique dans les Andes : « La perte totale atteint 23 gigatonnes par an, précisait le communiqué de l’Université Toulouse III, dont certains chercheurs ont participé aux travaux. Cela correspond à 10 % de la contribution globale des glaciers (hors calottes polaires) à la hausse du niveau des mers, alors que les Andes contiennent moins de 5 % des glaciers du globe. » Au sud de la Patagonie, un glacier a même connu un amincissement record de 44 mètres par an entre 2000 et 2018.

Conséquence directe de cette fonte, l’accès à l’eau potable pourrait devenir très compliqué pour les quelque deux milliards de personnes qui dépendent des glaciers pour leur approvisionnement. « En Amérique du Sud et dans certaines zones de l’Himalaya, l’eau du glacier arrivait pour la saison sèche, afin d’irriguer les cultures », ajoute Catherine Ritz. Quand ces masses de glace auront disparu, elles ne pourront plus jouer leur rôle de château d’eau naturel atténuant les sécheresses.

Dans les Andes boliviennes, en avril 2006.

Dans les Andes boliviennes, en avril 2006.

Enfin, selon les experts du Giec, un tiers, voire jusqu’à 99 % du pergélisol, cette couche de sol gelée en permanence, pourrait fondre d’ici 2100 si le réchauffement climatique continue au rythme actuel. Loin d’être anecdotique, cette quasi-disparition d’une couche glacée recouvrant une large partie de la Sibérie, du nord de Canada ou de l’Alaska pourrait entraîner une augmentation du réchauffement climatique, le pergélisol piégeant de grandes quantités de méthane, un puissant gaz à effet de serre.

Bref, il ne reste plus qu’à enfouir notre cou d’autruche dans la neige qui fond ! « Non, rétorque Alexandre Magnan, aucun effort n’est vain. » Selon le chercheur, à 2 °C, « on reste avec un océan qu’on connaît, alors que dans un monde à 4 ou 5 °C, c’est un autre univers, insiste-t-il. Lors de la dernière période glaciaire, on avait 5 °C de moins qu’aujourd’hui et une grande partie de l’Europe se trouvait sous la glace… Donc, imaginez avec 5 °C de plus ! » Il n’y a donc pas à tergiverser, poursuit-il, puisque « même s’il y a une forme d’irréversibilité dans la montée des eaux, on peut la freiner en se rapprochant d’une sobriété carbone et en se préparant ». Atténuer au maximum et s’adapter, tel est le credo qu’il répétera certainement à Monaco.

La montée des eaux pourrait ainsi déplacer au moins 280 millions de personnes, dans un scénario optimiste 

Mégapoles ou communautés villageoises vont être frappées de plein fouet dès lors qu’elles se situent près de la mer. Aujourd’hui, 680 millions de personnes résident dans des régions situées à moins de 10 mètres d’altitude et elles seront probablement au moins un milliard en 2050. Tandis que 4 millions d’habitants de l’Arctique sont déjà confrontés à un environnement en pleine mutation. Enfin, 670 autres millions vivent dans des régions de haute montagne, à moins de 100 km de glaciers menacés de disparaître, les privant de leur précieuse ressource hydrique.

Même les régions du monde qui ne sont pas les plus directement menacées auront à essuyer des tempêtes plus violentes et ne resteront pas à l’abri des désordres climatiques. Toutes ne sont pas confrontées à la même urgence. D’une part, le niveau des eaux s’élève à une vitesse qui peut varier par endroits de 30 % par rapport à la moyenne mondiale. D’autre part, les conséquences diffèrent selon la densité des populations sur les littoraux et des moyens qu’elles pourront déployer pour se protéger. « Dans le résumé, pour les décideurs, nous n’avons pas retenu le chiffre de 280 millions de personnes déplacées à cause du réchauffement, car une seule étude arrivait à cette conclusion, rapporte Alexandre Magnan, chercheur en géographie humaine à l’Iddri, l’un des coauteurs du résumé pour les décideurs. Nous ne reprenons que des constats suffisamment documentés, car nous nous devons d’être solides pour dégager un consensus. »

Fonte des glaces, réchauffement et élévation des océans, inondations… le constat alarmant du GIEC

Quatre types de géographies côtières ont été pris en compte dans l’évaluation des risques induite par la montée des eaux : les mégacités comme Shanghaï, New York ou Rotterdam ; les grands deltas agricoles : le Gange-Brahmapoutre, par exemple ; les îles urbanisées des atolls, Tuvalu, par exemple ; enfin, les communautés arctiques. Ces deux dernières catégories « vont être soumises à des risques élevés », résume-t-il.

Acidification et perte d’oxygénation

Ces phénomènes ne vont pas affecter que les humains. Du sommet des montagnes, d’où vont disparaître des espèces dépendantes de l’enneigement, à la faune des lagons et même des abysses, les changements vont être sévères pour les organismes vivants. Dans le milieu marin, l’eau devient plus acide, ce dont pâtissent les coquillages. En raison d’une réduction des échanges avec l’atmosphère et du réchauffement, l’océan a perdu entre 0,5 % et 3 % de son oxygène entre 1970 et 2010. La respiration des bactéries s’accroît, produisant davantage de CO₂. Les aires en hypoxie, dites « zones mortes », se sont étendues de 3 % à 8 % durant cette même période. Les espèces tendent à migrer vers les pôles – elles se déplacent de 30 km à 50 km par décennie depuis les années 1950. Du moins celles qui peuvent se déplacer. Les autres, comme les coraux d’eau chaude, sont très mal en point.

Quelles solutions ?

Construire des digues – à condition d’avoir les moyens de les entretenir –, des bâtiments sur pilotis ou regagner de l’espace sur la mer peut constituer une réponse – limitée – aux changements dans l’océan. Reste la solution la plus radicale : céder la place, reculer devant l’eau qui monte. Les rapporteurs plaident pour une restauration des milieux naturels : mangroves, récifs coralliens, herbiers sous-marins, plages, dunes constituent les meilleurs remparts pour atténuer les vagues. Mais ils sont eux-mêmes mis à mal par l’intensification des tempêtes et les activités humaines.

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