Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Bienvenu.e

  • : Les Lilas Ecologie : Blog des militants et élus Europe Ecologie Les Verts des Lilas et du Pré Saint-Gervais
  • : Culture, information, réflexion de l'écologie politique par les militants et les élus Europe Ecologie Les Verts des Lilas, du Pré Saint-Gervais, d'Est Ensemble
  • Contact

Recherche

Nous contacter ...

S'abonner à la Lettre d'information ...

C'est dans la colonne de droite tout en bas...

13 juin 2020 6 13 /06 /juin /2020 09:14

En Amazonie, en Californie, en Sibérie, dans le bassin du Congo, au Portugal, en Grèce et en Australie… Les feux d’une ampleur sans précédent, désormais qualifiés de « méga », semblent s’étendre dangereusement un peu partout sur la planète. Ravageant tout sur leur passage, ces « méga-feux », symboles dantesques d’une nature plus que jamais en danger, sont encore assez étrangement absents de la réflexion politique à l’heure de la crise climatique. Certains scientifiques parlent d’ores et déjà d’âge du « Pyrocène », et non plus de l’Anthropocène, pour qualifier notre époque géologique.  Entretien de Joëlle Zask avec Benjamin Joyeux pour le Green European Journal. Lire aussi « Les “mégafeux” sont l’effet et la cause du réchauffement climatique ».

Sauver la nature - Gilbert Garcin (21 juin 1929-17 avril 2020)

Sauver la nature - Gilbert Garcin (21 juin 1929-17 avril 2020)

Benjamin Joyeux : Comment en êtes-vous arrivée à vous intéresser à cette question des feux et des mégas feux ?

Joëlle Zask : J’ai d’abord été exposée à une forêt qui venait de brûler, dont la disparition m’a renvoyée à une interrogation sur ce que représente le paysage pour quelqu’un. La perte du paysage produit une forme de désarroi  : le paysage n’est pas quelque chose que l’on contemple tel un décor, mais fait partie intégrante de nous-mêmes. Ce que le feu détruit, ce sont des portions d’histoire qui ne reviennent pas. Ce sentiment d’irréversibilité est à l’origine de cette détresse ressentie par les gens victimes des feux. Ceci m’a amené au second aspect de mon étude, l’étonnement qu’un phénomène aussi déterminant que le feu de forêt ne soit pas réellement abordé, ni par les écologues et les écologistes, ni par l’opinion publique.

Le feu serait-il alors un objet politique ? 

 C’est plutôt un révélateur des dysfonctionnements dans nos représentations., dont les conséquences sont très politiques. Le feu ne peut être régulé ou prévenu que par une modification de nos représentations politiques. Il y a des enjeux politiques et sociaux à penser le feu de forêt aujourd’hui. Pourtant, on parle encore des feux comme des faits divers.  Pourquoi ? Je pense que dans notre organisation mentale réside une peur, une réticence. Dans le passé, il y a eu des feux catastrophiques comme le grand incendie de Lisbonne qui a détruit la ville en 1755. Aujourd’hui, les feux sont « catastrophiques » et « politiques » en tant que révélateurs de l’état de déséquilibre planétaire et de l’immense responsabilité humaine, responsabilité qu’il faut bien entendu détailler car tout le monde n’est pas responsable au même titre. Cette responsabilité est symbolisée par le fait que pour mettre le feu, il suffit de craquer une allumette.  Et de même qu’on ne peut pas arrêter un tsunami ou un tremblement de terre, on ne peut pas arrêter un grand feu de forêt. On le voit aujourd’hui en Australie, comme il y a quelques mois en Californie ou en Sibérie : il y a un aveu d’impuissance de la part des acteurs sur le terrain face à ces méga-feux.

Qu’est-ce qu’un méga-feu par rapport à un feu, et pourquoi on ne peut pas l’arrêter ?

Il n’y a pas de définition orthodoxe. Les méga-feux sont un phénomène récent et pluriforme, caractérisé par le fait qu’on ne peut pas les arrêter. On doit les distinguer des feux saisonniers ou d’entretien, qui sont relativement contrôlables. Les mégas feux sont  clairement liés au réchauffement climatique : ils s’aggravent en termes d’intensité au fur et à mesure que les températures augmentent et que les périodes de sécheresse s’allongent. Le fait est que pour qu’il y ait des feux, il faut du combustible, de la sécheresse et du vent. Et  les trois aujourd’hui sont combinés dans des proportions effrayantes : les saisons du feu qui duraient précédemment deux à trois mois peuvent s’étendre aujourd’hui jusqu’à six mois. Ce fut par exemple le cas en Californie et au Nord de la Méditerranée durant l’été 2017 (Portugal, Espagne, Grèce, Sud de la France).

Quelle est la responsabilité de l’homme dans la multiplication du nombre et de l’intensité des méga-feux ? 

En plus du réchauffement climatique, iI y a un facteur anthropique dans la dégradation des forêts, lié à l’exode rural et à la disparition des métiers forestiers traditionnels. Les forêts sont mitées par de nouveaux habitants qui, ne les connaissant pas, font n’importe quoi. 

Les forêts ne sont pas entretenues et s’encombrent notamment de bois morts, ce qui les rend très vulnérables. Avec l’augmentation des températures, iI y a de nouveaux nuisibles qui tuent les arbres et augmentent d’autant la présence de matière sèche. Il y a aussi le défrichage, et les forêts industrielles qui n’ont de forêt que le nom. Elles sont arrosées de produits phytosanitaires et sont particulièrement fragiles. Plus les forêts sont uniformes et plantées d’essences non natives, plus elles brûlent. Par exemple, la forêt suédoise a brûlé violemment à l’été 2018, et 70% des forêts suédoises sont industrielles.  Les essences sélectionnées, l’espace entre les arbres,  et la diversité rendent les forêts particulièrement inflammables. 

Le feu de forêt est donc un excellent poste d’observation car il rend compte de l’intrication entre toutes nos actualités, et on y voit parfaitement comment les écosystèmes sont bouleversés ou détruits.

Comment expliquez-vous le paradoxe selon lequel aujourd’hui la crise climatique est un sujet sur toutes les lèvres, et pourtant on parle très peu ou pas du tout des méga-feux ?

 Le phénomène du méga-feu ne fait pas encore système dans l’esprit des gens, même si les spécialistes voient bien que le phénomène s’étend et que maintenant ce sont toutes les forêts boréales qui brûlent. On a des scénarios glaçants de la NASA, envisageant un embrasement à moyen terme de toutes les terres émergées.

Ce phénomène a émergé plus vite et plus tôt que prévu et a été objectivé : le méga-feu est un phénomène total et non compartimentable. Il inverse les rapports de nature puisque c’est un phénomène naturel mais provoqué par l’homme. Ce qui est aussi frappant, c’est sa soudaineté : les écologues savent déceler les évolutions relativement lentes ou de moyenne durée. Comment intégrer un phénomène brutal dans un temps plus long qui est celui de l’évolution générale du climat ? Même l’anthropocène est pensé dans un temps relativement long. Or rien ne va plus vite qu’un méga-feu : en quelques jours, ce sont des millions d’hectares qui sont détruits. Tous ces facteurs expliquent que l’on n’ait pas encore réussi à objectiver ces méga-feux comme un phénomène lié à la crise écologique. 

 Pensez-vous que le discours sur les feux a changé ces dernières années ?

Quand j’ai commencé à m’intéresser au sujet,  il y avait un discours écologique en faveur des feux de forêt, parce que les feux sont saisonniers, naturels, et font donc partie de l’équilibre de la forêt. Ce discours a ainsi produit une cécité. Il y a des feux qui détruisent la forêt de façon irréversible,  comme dans 60% des cas de mégas feux.  Nous commençons tout juste à nous rendre compte que les feux énormes qui détruisent l’Australie, la Californie, le Portugal, la Grèce, etc. ne sont pas du tout bénéfiques pour les forêts. Il s’agit donc de mettre en question un certain discours écologiste non actualisé par rapport au phénomène des méga-feux.

C’est vrai que dans la collapsologie, quand on imagine la fin du monde et qu’on commence à la scénariser, comme dans les films catastrophes d’Hollywood, il y a les tremblements de terre, les tsunamis, mais il n’y a pas grand-chose sur le feu. Les feux de forêts apparaissent rarement dans l’imaginaire collectif comme liés à la fin du monde.

 C’est aussi parce que le feu est synonyme de foyer et de bien être. Il y a tout un imaginaire paradoxal autour du feu, grand destructeur mais également essence de la vie. Il est vrai que l’histoire biologique de l’humanité et de son évolution est liée à l’usage du feu, à sa domestication. Il est donc difficile de penser que le feu, condition d’humanisation, devienne contraire aux possibilités de survie de l’homme sur la planète.

Qu’est-ce que ces phénomènes disent de nous et de notre rapport à la nature ?

Il faut s’occuper de la nature, à la fois de façon intéressée et désintéressée. Cette position s’oppose à l’extractivisme, à l’idée que la nature est faite pour nous et qu’il faut l’exploiter au maximum pour en tirer tout ce dont on a besoin. Mais ça s’oppose également à l’idée que la nature est bonne naturellement et que pour la respecter, il faudrait s’en retirer afin de ne pas  l’abîmer ou l’enlaidir. Il y a un discours préservationniste très mauvais pour la nature aujourd’hui.  La nature se passerait très bien de l’espèce humaine si tant est que celle-ci venait à disparaître. Mais quand on parle de la nature, il faut parler d’une nature qui nous importe, dont un usage est possible, de cette nature dont la configuration, qu’elle soit esthétique, philosophique ou matérielle, entre en résonnance avec nos facultés. La nature indépendante de l’espèce humaine, moi je ne la connais pas. Ce qui m’intéresse, ce sont les relations homme-nature pour lesquelles une action est possible, même si cet équilibre évolue tout le temps. On ne peut avoir qu’une vision anthropocentrique de la nature, c’est inévitable. Donc cette idée de prendre soin de la nature et d’en « faire le ménage » en quelque sorte me paraît fondamentale.

La cause animale liée à la crise climatique prend de plus en plus de place dans le champ de l’écologie, et nous pousse à ré-envisager notre rapport aux animaux non-humains. Ne faudrait-il pas parallèlement faire la même chose avec les arbres et les forêts ?

L’analogie est pertinente car à partir du moment où les êtres humains ont des relations entre eux qui tiennent compte du non-humain, des animaux, des arbres, etc., leurs relations ne sont pas les mêmes. Nos relations interhumaines seront d’autant plus démocratiques que nous accorderons une place pour le monde non humain, qu’on l’appelle l’écologie, la nature, etc. Qui suis-je moi dans la société qui mange des animaux ? Par contre, je n’ai personnellement pas la prétention d’entrer en relation avec des arbres ou des animaux et à leur accorder un statut équivalent à celui des êtres humains. Je trouve cela absurde.

 Est-ce qu’il ne faudrait pas pourtant considérer les arbres comme sujets de droit, pour répondre à cette problématique des méga-feux ?

Je ne pense pas. Le méga-feu n’est pas un être mais une conséquence, comme les animaux que l’on élève pour manger.  Il y a une problématisation interhumaine à prendre d’abord en considération. Je n’adhère pas à l’hypothèse Gaïa mais pense plutôt comme Noé vis-à-vis des animaux, qui ne leur donne pas des droits mais les met dans son arche et réalise ce que Dieu lui dit de faire.Le passage par le statut de sujet à des êtres ne se considérant pas comme sujet me fait douter. Cela risque de nous reconduire vers cette même idée qui nous joue des tours : il faudrait pour respecter tout être et entrer en relation avec eux les considérer comme des égaux et des identiques. Je crois que c’est plutôt la pluralité qu’il faut intégrer dans nos relations. C’est  ce que j’avais publié dans La démocratie aux champs : donner des droits aux vers de terre est absurde. Cultiver la terre, c’est écouter la nature, en prendre soin, l’observer sans la détruire, veiller à ses conditions de perpétuation. On peut très bien faire tout ça sans passer par la case juridique.

 Quel est alors le principal message de votre livre ? 

Je défend que c’est via la valorisation, la compréhension, l’identification des moyens pour prendre soin de la nature que l’on sauvera les forêts, en interdisant également les activités qui contribuent au réchauffement climatique, donc les grosses activités des multinationales : en bref, les activités qui détruisent la forêt et la rendent vulnérable. Il s’agit également de mettre en cause notre vision romantique et contemplatrice de la nature. Un message politique important est d’arrêter de penser que les solutions viendront d’en haut et qu’il faut forcément une classe d’experts qui conseillent les dirigeants. L’expertise a court-circuité et interdit que les gens sur le terrain aient voix au chapitre. On le voit depuis très longtemps avec les paysans qui ont été considérés comme des rustres et des moins que rien. On se rend compte, comme aujourd’hui en Australie, que ces gens que l’on a tellement méprisé en réalité sont aux premières loges pour trouver de bonnes solutions. Cette découverte un peu tardive des savoirs anciens de la forêt est un enjeu politique majeur : c’est là où résident des solutions locales, adaptées au terrain. Le feu est un phénomène global et les solutions vont être locales. Mon but dans ce livre était de partir de cette relation relocalisée, sur le terrain, entre l’homme et la forêt pour en faire un schème, un paradigme de la bonne manière d’habiter la planète. Et de la bonne manière de distribuer les tâches autour de la forêt. 

Cela nécessiterait une vision politique commune : n’y aurait-il pas à envisager une politique forestière commune pour traiter la forêt à hauteur de l’Union européenne ?

En matière de lutte contre l’augmentation des émissions gaz à effet de serre, évidemment que l’Europe a un rôle fondamental à jouer face aux principaux acteurs du réchauffement, contre lesquelles il est très difficile d’agir comme particulier ou groupe de particuliers. Il est vrai que l’Office National des Forêts et les organismes gérant les forêts en France dépendent du Ministère de l’agriculture. C’est un vrai problème car ce n’est pas un Ministère pionnier en matière de transition écologique. Il semblerait logique que les forêts passent dans le giron du Ministère de l’environnement. Nous avons besoin d’instances européennes qui identifient dans la forêt un bien commun à préserver. Ce qui s’est passé avec l’Amazonie est intéressant. Le Président brésilien Jair Bolsonaro considérait cette forêt comme la sienne. C’était la même chose avec le Président Suharto en Indonésie qui vendait « sa » forêt de Sumatra à Daewoo : ces chefs d’États plus ou moins néo-fascistes se considèrent comme les propriétaires de leur pays et ils le vendent aux plus offrants. Quand Donald Trump dit qu’il va acheter le Groenland, ça scandalise tout le monde mais   en réalité c’est pratiqué au niveau international.

Avoir une politique européenne d’identification de la forêt comme bien commun est une question essentielle. Il faudrait également une politique de protection de la forêt contre des plantations inadéquates. Par exemple la forêt de Fontainebleau, en raison de la politique de l’ONF, est promise à une grand plantation de pins Douglas. Au prétexte du réchauffement climatique, on va ainsi couper des chênes et des frênes pour les remplacer par des Pins Douglas. Or le Pin Douglas c’est juste de la biomasse, ce n’est pas de la forêt. Ainsi, les Etats qui sont censés défendre l’intérêt général doivent vraiment se mettre à concevoir les forêts comme des biens communs, au sens d’Elinor Ostrom.

Partager cet article
Repost0

commentaires

Archives

L'écologie aux Lilas et au Pré ...

Les maires et élus écologistes ne se résignent pas à laisser l’avenir s’assombrir de jour en jour

Pour une restauration scolaire de qualité, durable, équitable, accessible aux Lilas

Les zadistes de Gonesse ont-ils raison de s’opposer à une gare en plein champ ?

Une nouvelle ZAD près de chez vous

Pour le projet CARMA contre la reprise des travaux de la gare "Triangle de Gonesse"

Les Lilas écologie - en campagne pour gagner

Les Lilas Ecologie en campagne

Le gouvernement abandonne Europacity, pas l’artificialisation des terres agricoles

Il faut stopper EuropaCity - marche citoyenne de Gonesse à Matignon 4 et 5 octobre

Aux Lilas, les citoyens s’unissent pour produire de l’électricité verte

Les promoteurs, les arbres et la cité - lettre ouverte à BNP Paribas

Toxic Tour de Pantin à Romainville dimanche 16 juin 2019

Une Biorégion Ile-de-France résiliente en 2050

Merci aux 1779 Lilasiennes et Lilasiens qui ont voté " Pour le climat, tout doit changer ! "

Pollution de l’air dans les écoles et crèches franciliennes

Volonté politique de créer une régie publique de l’eau à Est Ensemble, mythe ou réalité ?

À la base … un revenu ?

Balade naturaliste Parcs de la Corniche des Forts et abords de la forêt de Romainville le 9 mars 2019 à 11h

La forêt de Romainville, un enjeu écologique et politique

La Forêt passe à l'attaque !

Plâtre et béton sur la Corniche

Agir ensemble pour les Coquelicots le 7 décembre

Marche pour le climat, Défendons la forêt de la Corniche des Forts

Destruction des océans, sur-pêche, pêche électrique... avec Bloom mardi 20 novembre

À Romainville, les habitants défendent une forêt sauvage contre une base de loisirs régionale

Marches pour le climat et la biodiversité 13 et 14 octobre

Les amis des coquelicots étaient bienvenus...

Amis des coquelicots, agissons ensemble vendredi 5 octobre à 18H30

La forêt urbaine de la Corniche des Forts - une chance unique à nos portes

Mobilisation citoyenne à la marche pour le climat samedi 8 septembre à Paris

Un coup de pouce Vert pour les Électrons solaires ! 

Le collectif Eau publique des Lilas invite au dialogue le 21 mars

Entre le nucléaire et la bougie, il y a l’intelligence - du 10 au 18 mars aux Lilas

En Ile de France, les énergies renouvelables citoyennes ont le vent en poupe...

Le Syctom a organisé une concertation réservée aux sachants – et après ?

Une enquête publique sur le PLU des Lilas… qui change la donne !

Une victoire pour l'eau publique en Île-de-France

L’eau publique, c’est maintenant !

L’Ouest de la Seine Saint-Denis se mobilise pour la création d’un service public de l’eau

Romainville : le Syctom lance une concertation préalable pour la modernisation du centre de transfert et de tri des déchets

Que sont ces CSR - Combustibles Solides de Récupération - qu’on veut brûler à Romainville ?

Ces parents qui mijotent une cantine publique

De nouvelles préconisations nutritionnelles... Pas d'usine, on cuisine !

À Romainville contre l’incinération

Une victoire de l'engagement citoyen aux cantines rebelles du 10 novembre

Derniers échos de la révision du PLU des Lilas

Les Sans Radio retrouvent les ondes

Europacity : le débat public se conclut sur des positions inconciliables

Le parc (George-Valbon La Courneuve) debout !

Grand Paris : non à la logique financière

Pour une gestion publique, démocratique et écologique de l'eau

Le revenu de base ? Débat mardi 14 juin 20h

C'était la Grande Parade Métèque 2016...

La nature : une solution au changement climatique en Île-de-France

Participer à la Grande Parade Métèque samedi 28 mai 2016

PLU des lilas: enfin un diagnostic et état initial de l'environnement ... à compléter

Avec la loi « Travail », où irait-on ? Débattons-en mercredi 30 mars

Réduire la place de la voiture des actes pas des paroles

La COP 21 aux Lilas

La nature est un champ de bataille

Alternatiba et le Ruban pour le climat des Lilas à la République

Un compost de quartier aux Lilas

Devoir d'asile : de l'Etat jusqu'aux Lilas

Un ruban pour le climat aux Lilas

Six propositions vertes pour une révision du PLU véritablement utile

La Grande Parade Métèque samedi 30 mai

Fête de la transition énergetique et citoyenne le 9 mai aux Lilas