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C'est dans la colonne de droite tout en bas...

23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 15:45

Le savoir scientifique était présent ; il n'a pas été mobilisé. En conséquence, les véhicules diesel représentent aujourd'hui la majeure part du parc automobile français avec, à la clé, un cul-de-sac industriel et un coût important assumé par le système de santé. La présence d'hydrocarbures aromatiques polycycliques dans les particules des gaz d'échappement des moteurs diesel est préoccupante, car elle soumet les travailleurs exposés à ces fumées à des risques de cancer." Cette mise en garde n'est pas extraite de l'avis publié en juin, avec fracas, par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) et selon lequel les émanations des moteurs diesel sont désormais classées "cancérogènes pour l'homme". Cet avertissement est un peu plus ancien : il est énoncé dans une synthèse de la littérature scientifique, publiée dans la revue Journal of Occupational Medecine il y a... trente-deux ans.

Des mesures de protection des lanceurs d'alerte auraient-elles pu, à l'époque, infléchir le cours des choses ? Les avocats de la proposition de loi relative à la création d'une Haute Autorité de l'expertise scientifique et de l'alerte en matière de santé et d'environnement (HAEA) en sont convaincus.

Depuis le scandale du Mediator, les agences comme l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) disposent d'un comité de déontologie et de prévention des conflits d'intérêts. "Il n'est pas satisfaisant de laisser les acteurs de l'expertise organiser eux-mêmes la critique de leur propre expertise", dit Glen Millot, un des responsables de la Fondation Sciences citoyennes, qui milite depuis près d'une décennie pour la protection des lanceurs d'alerte.

Déposée le 28 août dernier par Marie-Christine Blandin, vice-président du groupe écologiste du Sénat, et discutée en séance publique au Sénat depuis le 21 octobre dernier, cette proposition de loi visait à mieux protéger les lanceurs d'alerte sur des risques sanitaires ou environnementaux, scientifiques ou simples citoyens qui avertissent les autorités sanitaires ou le grand public d’un danger pour la santé d’un médicament ou d’un produit.

Elle a été finalement adoptée mercredi par le Sénat. "Il s'agit de donner la garantie extérieure de l'expertise en vérifiant les conflits d'intérêts éventuels et d'avoir une oreille bienveillante vis à vis des alertes", a expliqué à l'AFP Marie-Christine Blandin (EELV).


Opposition de l'Académie de médecine

L'Académie de médecine faisait partie des opposants au projet de loi. Dans un communiqué, elle mettait en garde « contre une légalisation d'un statut de lanceurs d'alerte ». L'Académie de médecine considère en effet que les lanceurs d'alerte disposent de suffisamment de possibilités de recours. La création d'un statut de lanceurs d'alerte favoriserait, selon l'Académie, la dévalorisation de la véritable expertise : « créer une haute autorité de l'expertise scientifique et de l'alerte en matière de santé et d'environnement reviendrait à nier la valeur de l'expertise scientifique et la légitimité des agences et des académies à l'assurer, tout en rendant plus complexe un dispositif d'expertise officielle qui gagnerait au contraire à être simplifié et clarifié ».

Dès lors, analysait l'Académie de médecine, « légitimer l'alerte au détriment de l'expertise risquerait de faire passer la prise de décision politique avant l'évaluation scientifique » et d'exposer l'État « aux pressions, idéologiques, partisanes et lobbyistes ». L'Académie demandait donc « la reconnaissance de la primauté de l'expertise scientifique ». L'Académie demandait également la création d'un haut comité de la science et de la technologie, « chargé de rendre compte régulièrement de la manière dont les questions scientifiques sont traitées par les acteurs de la communication audiovisuelle ».


Patrick Pelloux encense la loi

A contrario, le Dr Patrick Pelloux, président du syndicat AMUF, avait défendu lors d'une récente conférence de presse la proposition de loi de Marie-Christine Blandin. « Cette loi permettra de protéger des lanceurs d'alerte comme Irène Frachon, qui a soulevé le problème du Mediator, ou encore Gilles-Éric Séralini, qui alerte sur les dangers des OGM, sans oublier le Dr Meneton, sur les dangers du sel ». Cette loi permettrait, selon Patrick Pelloux, de mettre la France au niveau des Etats-Unis : « Aux Etats-Unis, quand un individu, avec peu de moyens, réussit à découvrir un phénomène, on l'installe dans un laboratoire pour lui donner les moyens de fonctionner. Cette loi va permettre aux lanceurs d'alerte de poursuivre leurs travaux à l'abri des tracasseries. C'est un des fondements des démocraties modernes. »


Compromis
Pour que le texte puisse passer, les écologistes ont dû faire un certain nombre de compromis. Ainsi, la Haute autorité
de l'expertise scientifique et de l'alerte (HAEA), prévue initialement a été remplacée par une Commission nationale de la déontologie environnementale. Elle veillera aux règles déontologiques concernant l'expertise et aux procédures d'enregistrement des alertes. Celle-ci émettra également des recommandations générales sur les procédures d'expertise scientifique et identifiera par ailleurs les bonnes pratiques françaises ou étrangères. Selon l'AFP, la protection des lanceurs d'alerte a été renvoyée aux juridictions de droit commun et à un recours possible au défenseur des droits.

Comme cela avait été évoqué durant la conférence environnementale, les comités d'hygiène et de sécurité (CHESCT) pourraient voir élargir leurs compétences, pour protéger les salariés qui prennent le risque de signaler une alerte et qui se retrouvent souvent sanctionnés par leur hiérarchie, mis au placard ou privés de financements pour leurs recherches quand ils sont chercheurs. Ainsi, un volet du texte modifie le code du travail afin d'inclure les salariés lanceurs d'alerte dans les salariés protégés et élargit les compétences des comités d'hygiène et de sécurité (CHESCT) en matière de risques sanitaires et environnementaux. "Ce volet reste toutefois soumis aux décisions de la Conférence sociale entre partenaires sociaux", a rappelé à l'AFP, la ministre.


La loi pour protéger les lanceurs d’alerte est « une avancée » selon André Cicolella, porte-parole du Réseau Environnement Santé(RES) et lui-même licencié en 1994 de l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS) pour avoir alerté sur les dangers des éthers de glycol. 

Que pensez-vous de la loi qui vient d’être votée ?
C’est une avancée car c’est la reconnaissance du problème. Il n’y avait rien pour protéger les lanceurs d’alerte, la création d’une Commission nationale de la déontologie et des alertes en matière de santé et d’environnement permet donc de sortir du néant. Là où la loi est insuffisante, c’est qu’il s’agit d’une instance consultative qui donne seulement un avis. Elle n’a donc aucun pouvoir contrairement à ce que nous demandions.
Dans le cas de l’aspartame, par exemple, où la dose journalière admissible (Dja) est basée sur deux études qui n’ont jamais été publiées, la Commission va pouvoir donner son avis et dire que la Dja doit s’établir à partir d’études publiées, mais il aurait été préférable qu’elle puisse imposer à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), qui continue d’affirmer que cette Dja est très bien, de revoir sa copie.

Les lanceurs d’alerte seront-ils vraiment protégés ?
La pratique le dira. Mais le fait que les Chsct voient leurs missions élargies est une bonne nouvelle, ce n’était pas prévue dans le projet initial. Cela signifie, par exemple, que dans le cadre du scandale des prothèses mammaires PIP, les salariés - à qui l’employeur avait demandés de cacher les produits déficients quand il y avait des contrôles et qui ont obéi aux ordres parce qu’ils ne pouvaient pas faire autrement - pourraient, aujourd’hui, lancer une alerte sans avoir peur de représailles.
Jusqu’alors, on avait plutôt des cas où le salarié s’est fait licencier pour avoir signalé un dysfonctionnement dans l’entreprise. Le principe est de protéger les lanceurs d’alerte sur la base de la non-discrimination. Le texte dit que « aucune personne ne peut faire l’objet d’une mesure discriminatoire pour avoir relaté ou témoigné de bonne foi soit à son employeur soit aux autorités judiciaires soit administratives de faits relatifs à la santé publique ou à l’environnement dont elle aurait eu connaissance au titre de ses fonctions ».
Quand j’ai été licencié de l’Institut national de recherche et de sécurité (Inrs) en 1994 pour avoir dénoncé la dangerosité des éthers de glycol, j’aurai pu saisir le Chsct et les choses se seraient sûrement passées autrement.

Qui va faire partie de la commission ?
C’est tout le problème car son rôle va dépendre de la qualité des personnes qui vont y siéger. Si on prend des gens de l’Académie de médecine, on risque de n’avoir aucune surprise, il ne se passera pas grande chose. C’est pourquoi il aurait été plus pertinent de créer une Haute autorité de l’expertise et de l’alerte, mais c’est l’argument financier qui l’a emporté : selon le rapport de la Cour des comptes, il y a assez d’agences sanitaires en France et cela coûte cher. Sauf que les scandales sanitaires aussi coûtent cher ! Néanmoins, le fait d’avoir un lieu que l’on puisse saisir et où l’on puisse s’exprimer est important. La loi ne résout pas tous les problèmes mais c’est globalement positif.


(d’après Actu-environnement, Medscape, Viva presse, Le Monde)

 

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 16:55

campagne EELV droit vote étrangers 1

C'était une des « 101 propositions pour la France » de François Mitterrand en 1981 pour les étrangers non communautaires.

Depuis, pendant que la France reportait sans cesse l'adoption d'une telle loi, onze pays  européens accordaient le droit de vote aux élections locales à tous les étrangers après une durée minimale de séjour sur leur territoire (entre deux et cinq ans). Dans cinq de ces pays, les étrangers ont également le droit de se faire élire aux élections municipales.

Quelle priorité pour le droit de vote des étrangers aux élections locales, un engagement à adopter avant 2014 qui figurait en 50e place sur la liste des propositions de campagne de François Hollande ? « C'est maintenant », exhorte l'appel de 75 députés PS dans une tribune en première page du Monde le 18 septembre 2012.

Car depuis quelques semaines, le gouvernement hésite. Il s’abrite derrière l’opinion publique : les sondages nous disent que les deux tiers des Français étaient pour l’octroi de ce droit il y a un an, et qu'ils ne sont plus qu’un tiers aujourd’hui. Ce n'est pas le moment puisque la demande n’est pas forte...

C'est comme pour la transition écologique oubliée depuis la conférence environnementale de septembre ; c'est comme penser la solution à la crise financière et économique sans prendre en compte les crises sociales et écologiques ; comme oublier de coupler la transition énergétique nécessaire avec la sortie du nucléaire : ce n’est jamais le moment !

Et bien non ! La mesure doit être votée justement dans un contexte de crise qui voudrait désigner des boucs émissaires aux difficultés sociales.

« Le droit de vote aux étrangers, c'est maintenant ! » affirment le Conseil fédéral d'EELV le 22 septembre, et le 25 septembre dans une page Rebond de Libération Esther Benbassa, Hélène Flautre, Noël Mamère, Jean-Vincent Placé, Barbara Pompili et François De Rugy, parlementaires écologistes de l'Assemblée nationale, du Sénat et du Parlement européen : un écologiste était rapporteur de la loi votée en 2000 à l'Assemblée Nationale, une écologiste l'était pour cette même loi votée en 2011 au Sénat ! Nous sommes prêts à aller chercher une à une les voix nécessaires à la majorité des 3/5e du Congrès pour inscrire cette loi dans notre constitution. C'est aussi le sens de l'appel aux parlementaires de l'UDI de Jean-Louis Borloo lancée par Cécile Duflot le 25 octobre.

campagne_EELV_droit_vote_etrangers_3.PNG

Cette campagne publique Europe Ecologie Les Verts devra être longue, persévérante. Il est vital et essentiel de ne pas renoncer à mettre en œuvre concrètement ce droit de vote des étrangers, demandé et promis par la gauche à chaque élection depuis plus de 30 ans.

campagne EELV droit vote étrangers 4

Pourquoi vital ?

Nous constatons un essoufflement démocratique de plus en plus fort depuis plus de 10 ans. Ce nouvel apport au corps électoral pourrait se révéler central en terme de vitalité démocratique. C 'est aussi le sens de l'appel de plusieurs maires de grandes villes, comme Daniel Breuiller, Bertrand Delanoë, Didier Paillard, Dominique Voynet.

Pourquoi essentiel ?

Les étrangers sont impliqués dans la vie de la cité. Ils participent à la vie économique, sociale, culturelle de notre pays. Ils contribuent par l’impôt aux ressources de nos communes. Ils contribuent à la vie citoyenne en étant responsables d’associations, délégués syndicaux, représentants de parents d’élèves, électeurs pour la désignation des conseils de prud’hommes…

Comment accepter le maintien de ce statut de citoyen de seconde zone, et souhaiter en même temps que tous s’intègrent à la société française ? Persister à exclure les étrangers de l’acte citoyen minimal que constitue le droit de vote aux élections municipales serait une erreur. Dans nos villes, des milliers de femmes et d’hommes issus de l’immigration, qui vivent depuis des années en France, attendent ce signal fort d’une reconnaissance de citoyenneté, antidote contre un racisme toujours affleurant, rempart contre la droite qui flirte beaucoup avec l'extrême droite sur ce thème.

C'est là qu'est le nœud de cette question : le droit de vote contribue à un sentiment d'appartenance à la société française, non à sa nation, son peuple. Le statut de citoyen dans une ville ne doit pas être lié à la nationalité. La république, et singulièrement, la république française n'implique pas la confusion entre nationalité et citoyenneté.

C'est une des revendications qui fonde les valeurs du parti Vert dès sa création en 1984 : la citoyenneté de résidence. "J'y vis, j'y vote", c'est maintenant !

Pierre Stoeber

Les images insérées dans cet article sont la base d'une campagne que nous avons commencé à faire au Pré Saint-Gervais comme aux Lilas.

N'hésitez pas à nous contacter pour y participer !

campagne EELV droit vote étrangers 2

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 11:17

Un article fort-à-propos d'Hélène Zanier emprunté à Bagnolet en vert.

Les Roms, qui subissent toujours racisme et discrimination dans de nombreux pays d'Europe, ont été victimes du nazisme : près de 500.000 Sinti et Roms d'Europe, considérés comme « racialement inférieurs », ont été assassinés sous le IIIème Reich, selon des estimations officielles.

Plus de 65 ans après l'Holocauste, un mémorial a été inauguré à Berlin mercredi 24 octobre en hommage aux Roms victimes du nazisme, en présence de la chancelière allemande Angela Merkel.

Roms-memorial-en-hommage-aux-roms-et-aux-sintis-Berlin-oct1.jpg

Situé face au parlement allemand, le mémorial aux Sinti et Roms, conçu par l'artiste israélien Dani Karavan, est constitué d'un puits avec au centre une stèle sur laquelle repose chaque jour une fleur fraîchement cueillie. Il est installé à proximité de celui consacré aux victimes de la Shoah et de celui dédié aux homosexuels tués par les nazis.


« L'Holocauste contre les Roms - ou « Porajmos » qui signifie littéralement 'dévorer » - a longtemps été nié et n'a pas fait l'objet de recherches historiques, non seulement en Allemagne, mais aussi dans d'autres pays, comme la France de Vichy ou les pays d'Europe de l'est qui ont participé aux persécutions", estime l'historien Wolfgang Wippermann de l'Université libre de Berlin.

Minorité la plus pauvre d'Europe
« Contrairement aux Juifs, que les nazis retrouvaient par leur religion, les Roms, catholiques pour la plupart, n'étaient pas forcément identifiables par rapport aux autres citoyens », explique Romani Rose, président du Conseil central allemand des Sinti et Roms. Pour y remédier, des « chercheurs raciaux » de l'Allemagne nazie ont enregistré toute une série de caractéristiques et établi des généalogies remontant parfois jusqu'au 16ème siècle pour détecter un « ancêtre tzigane », afin d'envoyer en camps les « sangs-mêlés ». A Auschwitz ou Ravensbrück, ils ont servi de cobayes pour des expériences médicales.


La RFA n'a reconnu officiellement qu'en 1982 ce génocide, avec un geste du chancelier Helmut Schmidt. Et en 1997, le président Roman Herzog a souligné pour la première fois qu'il avait le même motif raciste et avait été perpétré par les nazis avec la même résolution et le même volonté que l'extermination des Juifs.


Actuellement, 11 millions de Roms vivent sur le continent européen, dont sept millions dans l'UE, la plupart en Europe centrale et du sud-est, en Roumanie, Bulgarie, Hongrie et Slovaquie. La plus grande minorité ethnique d'Europe est aussi la plus pauvre, subissant toujours discriminations et racisme. M. Rose dénonce notamment leur situation en Roumanie - où ils ont été affranchis de l'esclavage en 1856 -, en Bulgarie, Hongrie, Slovaquie, mais aussi en France et en Italie.

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 16:07

Le vote favorise l'insertion : favorisons l'appartenance

 

Le groupe EELV de Montreuil réaffirme dans son communiqué (ci-dessous) une des revendications qui fonde les valeurs du Parti Vert dès sa fondation en 1984 : la citoyenneté de résidence.

EELV n'est pas seul à demander ce droit dès 2013 : 75 députés PS ont rappeler le Président à ses engagements, dans une tribune en première page du Monde le 17 septembre dernier. 

Le Conseil Fédéral d'Europe Ecologie Les Verts a voté une motion d'urgence sur ce point le 22 septembre, reprise dans un Rebond de Libération le 25 septembre : Le droit de vote aux étrangers, c'est maintenant ! y affirmaient  Esther BENBASSA, Hélène FLAUTRE, Noël MAMÈRE, Jean-Vincent PLACÉ, Barbara POMPILI et François de RUGY, parlementaires écologistes de l'Assemblée nationale, du Sénat et du Parlement europée.

Aujourd'hui, Cécile Duflot a lancé un appel aux parlementaires de l'UDI de Jean-Louis Borloo et à leurs "convictions" pour qu'ils aient "le courage" d'approuver la loi sur le droit de vote des résidents étrangers non communautaires aux élections locales.

La mesure doit être votée justement dans un contexte de crise qui voudrait désigner des boucs émissaires aux difficultés sociales. "J'y vis, j'y vote", c'est maintenant !

Droit-de-vote_Montreuil.jpg

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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 16:46

Le nouveau cinéma "parisien" mais proche ;-)

ouvre ses portes demain soir, à la Porte des Lilas !

Voici un tableau intéressant de cette initiative culturelle.

La dynastie Henochsberg,

le cinéma en famille

LE MONDE | 20.10.2012 Par Clarisse Fabre

 

Question : pourquoi les sièges sont-ils numérotés au Saint-Germain-des-Prés, salle parisienne mythique où les cinéastes de la Nouvelle Vague  aimaient par-dessus tout sortir  leurs films ?

 

 

La-dynastie-Henochsberg--le-cinema-en-famille.jpg

étoilecinéma2

etoilecinema3.jpg

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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 16:53

Voila le tract que nous diffusons ce week-end.

Il s'accompagne de la publication d'un dossier Gestion des déchets, dans la colonne de droite de ce blog, composé de fiches pédagogiques plus détaillées sur La collecte des déchetsLa méthanisation, Le BiogazLe compost , Le Tri Mécano-Biologique (TMB) .

Bonne lecture.

TractEELV93méthanisation 1

TractEELV93méthanisation 2

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TractEELV93methanisation_4.png

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 07:25

AfficheCinema_OCT_Cineclub_Natacha-4.jpg

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 16:20

 Would you make sex with an arab ?

C’est le titre du dernier film de Yolande Zauberman. Cette documentariste travaille sur la question des structures sociales exclusives et du racisme depuis plus de 25 ans. Elle réalise en 1987 un premier documentaire magnifique sur l’apartheid en Afrique du Sud, Classified People.  Le second, Caste Criminelle (1989), est tourné en Inde, et est sélectionné au Festival de Cannes. Mais elle a aussi réalisé des fictions comme en 1993 Moi Ivan, toi Abraham, un très beau film dramatique en noir et blanc mêlant des personnages chrétiens, juifs et communistes.

Dans Would you make sex with an arab ? , l’auteur se contente de poser cette question – et la réciproque Would you make sex with a jew ? –  à des juifs et des arabes israéliens, femmes et hommes.

Make love, not war ? Les réponses sont plus complexes, et composent un portrait passionnant des sociétés sémites de cette partie du Moyen-Orient.

C’est mon coup de cœur de la semaine : le film vient de sortir, et ne sera pas longtemps à l’affiche !

Pierre Stoeber

 

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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 10:57

Lors de la Conférence environnementale des 14 et 15 septembre 2012, concernant les hydrocarbures non conventionnels – surtout gaz de schiste en France, mais aussi huiles de schistes majoritairement présentes dans le bassin parisien, le Président a été clair : « la fracturation hydraulique, seule technique aujourd’hui connue, n’est pas exempte de risques lourds pour la santé et l’environnement ». Il a donc annoncé sa volonté de suspendre toutes les explorations/exploitations des gaz et huiles de schiste jusqu’au terme de son quinquennat – un moratoire de 5 ans donc - et que sept permis de recherche d’hydrocarbures encore à l’étude seraient rejetés.
Malgré ces nouvelles, une semaine plus tard, la mobilisation en France a été bonne pour  la journée d’action mondiale contre la fracturation hydraulique le samedi 22 septembre, avec une manifestation d’environ 500 personnes
à Tournan en Seine-et-Marne , en présence de nombreux élus de divers partis.

 

Tournan2_0087.jpg

Faisons un point sur les demandes de permis en cours, et les concessions déjà accordées, ce qui s’avère difficile, tant les informations sont peu claires et se contredisent parfois. Vous pouvez toujours voir la carte des départements français concernés par la recherche d’hydrocarbures liquides ou gazeux : http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Permis-de-recherche-carte-des-.html.

Dans la règlementation française régit par le code minier, un permis est “accordé” pour de la recherche d’hydrocarbures liquides ou gazeux  sur un périmètre minier. La recherche d’hydrocarbures peut concerner  plusieurs couches géologiques qui  peuvent abriter  à différentes profondeurs des réservoirs dits “conventionnels” et des gaz ou huiles “non conventionnels” emprisonnés dans la roche mère.

La fracturation est la seule technique qui permet d’extraire ces gaz et huiles de roche mère. Il existe plusieurs techniques de fracturation : hydraulique, thermique, au gel, à la mousse etc… Mais souvenez-vous, http://leslilasecologie.over-blog.com/article-la-fracturation-hydraulique-est-la-cause-de-seismes-109965406.html, le lien a été formellement établi entre fracturation et répliques sismiques ou tremblements de terre.

 

Concernant les permis de recherche en hydrocarbures, il apparaitrait après un laborieux décompte (entre les permis “abrogés” le 3 octobre 2011,  les nouveaux  ”accordés”  le 22 janvier 2012, ceux sur lesquels les pétitionnaires se sont “désistés”) que ce ne sont pas moins de 36 permis qui pourraient être concernés par de la recherche de grande profondeur, gaz et huiles de roche mère, (par fracturation ?).

Ces 36 permis concerneraient selon leur géologie de la recherche de gaz ou d’huiles ou les deux :  6 permis de gaz de roche-mère, 4 permis de gaz de houille,  4 mixtes gaz et huiles de roches mères, et 22 d’huiles de roche-mère.

En sachant que ce chiffre peut varier au gré des dates de validité des permis et de leur renouvellement ou non. Un permis est accordé pour 5 ans renouvellable deux fois (Cf l’annexe 3 du rapport d’avril 2011 du CGIET (et le décret du 22 janvier , attribution de 12 nouveaux Permis).

 

Voici les principaux détails concernant les sept demandes de permis de recherche d’hydrocarbures que le gouvernement a décidé vendredi 15 septembre, de rejeter, parce qu’il considère qu’elles visent les gaz de schiste.
- Beaumont-de-Lomagne: la demande de recherche de gaz portait sur une zone de 10.405 km2, s’étendant sur 7 départements (Lot-et-Garonne, Dordogne, Lot, Tarn-et-Garonne, Haute-Garonne, Ariège, Gers). Elle avait été déposée par BNK France, filiale de l’américain BNK Petroleum.
- Brignoles: la demande de recherche de gaz sur une zone de 6.785 km2 qui s’étend sur 4 départements (Var, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône et Vaucluse, d’après le demandeur) avait été déposée par l’américain Schuepbach.
- Cahors: la demande de recherche de gaz sur 5.710 km2, sur 4 départements (Aveyron, Dorgogne, Lot et Tarn et Garonne), émanait de 3Legs Oil&Gas, une société de l’île de Man.
- Lyon-Annecy: la demande de recherche de pétrole et de gaz portait sur 3.800 km2, répartis sur 5 départements (Savoie, Haute-Savoie, Ain, Isère, Rhône), et avait été effectuée par Schuepbach.
- Montélimar (extension): la demande de recherche de gaz émanait du géant pétrolier français Total. Elle concernait 1.859 km2 situés sur trois départements (Drôme, Var, Gard).
- Montfalcon: la demande visait à rechercher du gaz sur une superficie de 5.792 km2, dans cinq départements (Savoie, Isère, Drôme, Ardèche et Rhône), et avait été déposée par BNK France.
- Valence: la demande visait du pétrole et du gaz, sur une zone de 5.801 km2 à cheval sur cinq départements (Rhône, Isère, Savoie, Drôme, Ardèche), et avait été déposée par 3Legs Oil & Gas.
(©AFP / 14 septembre 2012 15h09)

 

 On compte également plus de 90 ( ?) concessions (productions d’hydrocarbures) en France.

Quant aux permis de recherche déjà accordés, au 1er janvier 2012, 64 étaient en validité. Nicolas Sarkozy en abroge 3 (Nant, Montélimar et Villeneuve de Berg), ce qui en laisse 61 permis, dont la documentation peut être consultée sur http://www.nongazdeschiste.fr/index.php/savoir-lessentiel/173-les-permis/64-liste-des-permisexclusifs-de-recherches-dhydrocarbures-liquides-ou-gazeux-titres-miniers-dexploration. Ils sont toujours en cours de validité.

Pour ce qui concerne le bassin parisien[i], il n’y a pas de gaz de schiste, mais du pétrole de schiste (huile de roche mère), Les territoires menacés par l’exploration de l’huile de roche mère sont concernés par :
o des permis de recherche accordés par M. Borloo en 2009 et pour lesquels des demandes de travaux ont été accordées par la préfecture (par exemple le permis de Château Thierry et les demandes de travaux accordées à Doue),
o 12 nouvelles demandes de permis en cours d'instruction, dont celui de Chevry, qui menace de nombreuses villes de Seine Saint-Denis, Seine-et-Marne, Val de Marne…
o des concessions d'exploitation accordées il y a longtemps et sur lesquels les compagnies peuvent faire des recherches. Certaines d'entre elles ont déjà demandé et obtenu des autorisations de travaux portant sur des forages profonds (3000 mètres) et horizontaux dont la cible est clairement la roche mère. C’est probablement là que le danger est le plus immédiat (exemple de la concession de Nonville).

 

Plusieurs zones d'ombres persistent et inquiètent les populations concernées sur leurs territoires :

- L’administration française dispose t-elle  des moyens suffisants pour assurer le contrôle et la surveillance des travaux de forages et d'explorations d’hydrocarbures sur les périmètres miniers accordés et sur les concessions existantes ?

- La loi du 13 juillet 2011 n’a pas définit la fracturation hydraulique qu’elle interdisait.

Malgré l'annonce du gouvernement, des compagnies gazières et pétrolières s'installent sur des permis accordés et des concessions existantes. Dans l'Aisne, la Marne et la Seine-et-Marne, le permis de Château Thierry : http://nofrackingfrance.fr/administratif/61-permis/permis-de-chateau-thierry. En Seine-et-Marne, le permis de Champrose : http://nofrackingfrance.fr/administratif/61-permis/permis-de-champrose-77; les concessions déjà existantes : Champotran, Donnemarie, Malnoue, Concession de Nesles, Chaunoy.

Ils préparent leur arrivée dans le Gard et le sud de l’Ardèche, avec le permis du Bassin d’Alès, mais aussi dans l’Ain et le Jura, permis des Moussières, en Aquitaine, permis de Claraq…

(à suivre)



[i]  du point de vue géologique, le bassin parisien est une zone d’environ 110 000 km carrés (chiffre retenu par l’Amicale des Foreurs). Cette zone est constituée de plusieurs régions : l’Île-de-France, la Picardie, la Champagne Ardennes, le Centre, la Basse et la Haute, l’Yonne et la Sarthe.

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 15:47

En une semaine, c’est successivement le Japon puis le Québec qui faisait l’actualité nucléaire.

 Le gouvernement japonais a annoncé, vendredi 14 septembre, l'arrêt progressif de la production nucléaire sur trente ans, dix-huit mois après l'accident de Fukushima qui a provoqué une catastrophe sans précédent dans le monde depuis Tchernobyl, il y a vingt-cinq ans.
Le Japon devient ainsi le troisième pays, après l'Allemagne et la Suisse, à faire part de son intention de stopper ses réacteurs depuis l'accident du 11 mars 2011 à Fukushima Daiichi (220 km au nord-est de Tokyo). L'énergie nucléaire représentait près de 30 % de la consommation de courant au Japon avant cette accident, consécutif à un puissant séisme et au passage d'un tsunami géant sur la région.
Elle ne compte toutefois que pour une très faible part à l'heure actuelle, seuls deux réacteurs étant actuellement en opération, dans le centre du Japon. Les autres sont arrêtés, soit à cause d'un séisme soit en raison des mesures de sécurité supplémentaires exigées par les autorités après l'accident.

 Trois principes pour y parvenir : ne plus construire de centrale nucléaire, arrêter les réacteurs existants après quarante ans d'activité et n'accepter le redémarrage des tranches suspendues qu'après des examens de sécurité menés par une autorité ad hoc.

 

Le lendemain, jeudi 20 septembre, c’est le nouveau gouvernement québécois qui a annoncé la fermeture de … l’unique centrale nucléaire de la province (ainsi que le moratoire sur l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste !).

Ouverte en 1983 et arrêtée depuis la fin juillet en raison d’une panne, la centrale de Gentilly 2 devait être rénovée pour pouvoir poursuivre son activité. Le remplacement de son réacteur avait été évalué en 2008 à 1,9 Milliard de $.

 

Des mesures de bon sens dont notre nouveau gouvernement pourrait s’inspirer…

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