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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 08:57

Eva Joly, Nicolas Hulot et José Bové avec les député-e-s écologistes à l'Assemblée nationale contre les gaz et huiles de schiste

(d'après le site d'Europe Ecologie Les Verts et les blogs de nos amis bagnoletais, merci à eux!)

 

 

Mardi 10 mai 2011 à 11h,  Eva Joly, Nicolas Hulot, Cécile Duflot, José Bové et Sandrine Bélier participaient avec des centaines d'écologistes à la manifestation organisée devant l'Assemblée nationale à l'occasion de l'examen de la proposition de loi UMP sur les hydrocarbures de schistes.

Ils sont venus soutenir les députés EELVqui ont été les  premiers à dénoncer le changement de rédaction de l'article relatif à l'abrogration des permis déjà octroyés, au nom d'une "fragilité juridique". Qualifiant cette modification de "tour de passe-passe pour gagner du temps", Yves Cochet a mis en lumière le double-jeu de l'UMP sur ce dossier sensible.

 

Ce mercredi 11 mai, l’Assemblée a adopté (par 287 voix contre 186) en 1ère lecture une proposition de loi UMP interdisant la technique de fracturation hydraulique pour l’exploitation et l’exploration des gaz de schiste. Malgré cette avancée qui peut paraître rassurante, la porte reste néanmoins ouverte aux lobbies pétroliers et gaziers qui ont obtenu une cinquantaine de permis d’exploration ces dernières années.

 

Pour Michèle Rivasi, députée européenne présente à la manifestation ayant eu lieu hier devant l’Assemblée nationale et fer de lance de la contestation politique dans le Sud-est, ce vote révèle les contradictions des députés UMP:« Ce vote reflète bien l’état d’esprit qui anime les députés de la majorité, incapables de tirer un trait sur notre dépendance aux énergies fossiles. Pour des raisons électorales et pour empêcher l’opposition de mener à bien sa propre proposition de loi, Christian Jacob a décidé de s’opposer aux gaz de schiste. Mais finalement sa proposition de loi reste une coquille vide: les permis accordés par Jean-Louis Borloo en 2010 n’ont pas été abrogés…la question reste seulement en suspens en attendant le moment propice. A la place d’interdire définitivement le recours à une énergie sale et dangereuse, on demande juste poliment aux industriels de prouver qu’ils n’utiliseront pas la technique de fracturation hydraulique. Or le problème ne vient pas seulement de la technique et des produits chimiques utilisés, mais aussi des risques liés à la contamination des nappes phréatiques par le méthane (1). »

 

« Finalement, ce texte laisse aux industriels pétroliers et gaziers le champ libre pour les explorations qui, si elles s’avèrent fructueuses, pousseront inéluctablement à l’exploitation de ces ressources fossiles. Ce vote n’est que le premier d’une longue série qui tentera de refaire passer par la fenêtre ce que les écologistes et les collectifs citoyens ont vaillamment combattu. Alors que la transparence était la seule solution pour apaiser ce climat de méfiance, l’amendement 3 concernant la consultation et les enquêtes publiques a été purement et simplement supprimé en Commission…pour cause de poids trop important pour les finances publiques, un scandale! La refonte prévue du code minier est la prochaine étape importante: reste à espérer qu’elle impose dorénavant une obligation d’enquête publique et d’information sur les technologies employées ».

 

(1) Voir l’étude publiée il y a 2 jours par l’Académie Nationale des Sciences des Etats-Unis, démontrant que la concentration en méthane de l’eau des nappes phréatiques situées près des puits de forage est en moyenne 17 fois supérieure à la normale. Dans certains cas, la concentration serait telle qu’elle provoquerait des risques d’explosion. »

 

 

 

En complément : extraits d'un article de Coralie Schaub sur www.liberation.fr le 10 mai 2011 :

La proposition de loi examinée à l’Assemblée est dénoncée par les écologistes, qui ne se satisfont pas des derniers remaniements apportés au texte.

 

Que contenait la proposition de loi examinée aujourd’hui ?

La dernière mouture du texte, adoptée en commission mercredi, condamne la technique dite de fracturation hydraulique, qui consiste à injecter de l’eau et des produits chimiques dans le sous-sol pour briser la roche et libérer le gaz ou le pétrole. Une méthode très polluante pour les nappes phréatiques.

L’article 2 de la proposition de loi, qui prévoyait l’abrogation pure et simple des permis de recherche déjà accordés aux industriels, dont Total et GDF-Suez (trois pour le gaz dans le sud et trois pour l’huile dans le Bassin parisien), a été remanié la semaine dernière. Selon la nouvelle formulation, les titulaires de permis devront préciser «dans les deux mois» la technique utilisée. S’il s’agit de la fracturation hydraulique, les permis seront abrogés.

Christian Jacob accueille favorablement ces modifications : «Ma formulation - mea culpa - ne reposait sur aucune base juridique fiable : au premier recours, la disposition aurait été annulée.»

Le texte examiné a été voté en commission par l’UMP et le PS, ce dernier ayant retiré sa propre proposition de loi de l’ordre du jour du 12 mai (qui prônait l’interdiction de l’exploitation et de l’exploration des gaz de schiste, quelle que soit la technique). Selon Jean-Paul Chanteguet, corapporteur (PS) de la proposition Jacob, il s’agit d’un «compromis».

 

Cette loi mettra-t-elle un terme au débat ?

Mille fois non ! Les écologistes sont vent debout, dénonçant un «enfumage». Pour le député EE-LV Yves Cochet, qui a bataillé seul contre la modification de l’article 2, il s’agit d’une «stratégie d’évitement des révoltes populaires jusqu’aux élections sénatoriales et présidentielle». Selon lui, les industriels contourneront l’obstacle en jouant sur les mots : «Il suffira de parler de "Kärcher sous-terrain" plutôt que de fracturation hydraulique !» Idem du côté de la députée Martine Billard (Parti de gauche), qui a qualifié hier d’«hypocrite» un texte qui «offre un boulevard aux industriels», en précisant qu’elle défendrait des amendements «pour rétablir l’abrogation des permis attribués».

Le groupe des députés PS a annoncé hier qu’il ne voterait pas en faveur de la proposition de loi UMP :«Les conséquences avérées sur l’environnement exigent que les permis accordés soient effectivement abrogés.» Or, dit-il, «le flou de la rédaction de la proposition de loi induit des ambiguïtés qui ne permettent pas de garantir l’effectivité de ces abrogations». Il suspendra ses réunions aujourd’hui pour laisser les députés PS manifester.

 

Même grogne socialiste au Sénat, où le texte sera examiné le 1er juin. La sénatrice PS Nicole Bricq, qui a déposé une proposition de loi dès le 24 mars pour interdire l’exploration de gaz de schiste, a dénoncé hier des «ambiguïtés lourdes de sens». Elle conteste ce qui aboutit «à renverser le principe d’une abrogation générale par celui d’une autorisation sauf exception», autorisation qui serait délivrée par l’administration… qui a accordé les permis !

Sans attendre les divers rapports qui doivent être publiés ces prochains mois, la guerre de tranchées entre pro et anti-gaz de schiste risque de se déplacer des hémicycles aux tribunaux. Déjà, la société américaine Schuepbach Energy, titulaire de deux permis de recherche en France (à Villeneuve-de-Berg, en Ardèche, et à Nant, dans l’Aveyron), a déposé début avril auprès du tribunal administratif de Lyon des recours pour «excès de pouvoir» contre les arrêtés d’interdiction pris par les maires concernés. Les écologistes, eux, ont déposé des recours contre l’ensemble des permis, au motif qu’ils ont été accordés sans consultation du public.

 

Pourquoi le débat est-il si vif en France ?

François Fillon l’a dit lui-même devant des députés UMP : dès le départ, c’était «une affaire mal conduite, ni le Président ni le Premier ministre n’étaient au courant». Une critique adressée à l’ex-ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo, aux manettes en mars 2010 lorsqu’ont été accordés les trois permis d’exploration du Sud. L’intéressé, «présent» aujourd’hui selon son bureau, a reconnu la bourde et déposé une proposition de loi visant à la corriger. Jacob, de son côté, déplore «un manque de transparence et d’information, notamment vis-à-vis des maires concernés, mis devant le fait accompli». Un constat partagé… par Bové, héraut de la lutte anti-gaz de schiste, qui a contribué à faire monter la contestation en France, comme il l’a fait pour les OGM ou l’extension du camp militaire du Larzac, et qui est bien décidé à «ne pas laisser passer un seul camion», quoi qu’il arrive.

 

 

Qu’en est-il à l’étranger ?

 Le monde se rue sur les gaz et huiles de schiste, nouvelle manne énergétique. Selon le Centre d’analyse stratégique (CAS), si les réserves prouvées de gaz au niveau mondial peuvent assurer une soixantaine d’années de consommation au rythme actuel, avec les gaz non conventionnels type gaz de schiste, «cette durée pourrait plus que doubler». Un tiers de ces ressources serait localisé dans la zone Asie-Pacifique (notamment en Chine) et un quart, en Amérique du Nord. Mais les sous-sols du Moyen-Orient, des pays de l’ex-URSS, d’Amérique du Sud et d’Europe abriteraient aussi d’importantes réserves. La hausse des prix des hydrocarbures classiques a permis le développement de technologies jusqu’ici peu utilisées pour des raisons de coût : le forage horizontal et la fracturation hydraulique des roches. Grâce aux gaz de schiste, les Etats-Unis sont devenus autosuffisants en gaz et leader mondial, devant la Russie. S’inspirant de l’exemple américain, les industriels multiplient les prospections dans le monde. Et certains pays, comme la Pologne, foncent tête baissée.

 

L’extraction sera-t-elle un jour «écologiquement correcte» ?

Pour l’instant, il n’existe pas d’alternative à la technique de fracturation hydraulique. Même les industriels le disent. Mais ils se veulent rassurant : promis, juré, en France, on ne fera pas comme aux Etats-Unis, où les dommages à la nature sont catastrophiques, comme l’a démontré le documentaire Gasland.«Tout est dans la façon de mettre en œuvre cette technique. Il y a des améliorations possibles», dit Bruno Courme, directeur de la division pour Total Europe, qui détient un permis de recherche de plus de 4 000 kilomètres carrés entre Montélimar et Montpellier. Il s’agirait par exemple de «regrouper des têtes de puits» pour éviter que 500 000 puits ne sortent de terre en quelques années, comme cela a été le cas aux Etats-Unis. Ou encore de «réduire le nombre d’additifs» (les produits chimiques). Ce ne serait pas du luxe : pas moins de 2 500 d’entre eux, dont des substances cancérigènes et polluantes, ont été injectés dans le sous-sol américain, selon un rapport officiel.

Reste l’impact sur le climat. Selon une étude menée par l’université Cornell (Etat de New York), le gaz de schiste génère au moins autant d’émissions de gaz à effet de serre (GES) que le charbon, le pétrole ou le gaz conventionnel. Pour les écologistes, la priorité devrait surtout être de réduire la consommation d’énergie.

 

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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 11:48

Bonjour,

voila la première des lettres que nous publirons régulièrement, et que vous trouverez aux marchés ou dans vos boites aux lettres !

 

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A bientôt  j'espère !

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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 11:14

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Rendez-vous à Nogent-sur-Seine ce lundi 25 avril disions-nous, impressionnantes, ces 2 tours dépassant du village, nous y étions, mais pas tout seuls.

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Une petite heure de train depuis la Gare de l'Est,

les voyageurs qui descendent à Nogent sur Seine se rallient à mon panache vert à la sortie de la gare, une courte marche à travers la petite ville, la police, plus présente que les manifestants, nous demande quand nous la croisons combien nous serons ;-))

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jusqu'à l'église, où nous retrouvons des militants de Sortir du Nucléaire, Les amis de la Terre, et de nombreux Europe Ecologie Les Verts (EELV), pour cet événement: il n'y a pas eu de manifestation ici depuis celles contre la construction de la centrale il y a... 30 ans ? mais quelques uns de l'époque sont encore là ! L'occasion de croiser quelques militants de Seine Saint-Denis, dont Mathieu Gobin, bagnoletais, responsable de la commission Energie d'EELV, qui animera certainement notre prochain débat autour du nucléaire.

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Cette commémoration des 25 ans de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl commence par une minute de silence en solidarité avec les victimes du nucléaire et avec le peuple japonais, confronté à la catastrophe de Fukushima pour de longs mois - l'opérateur privé des 6 réacteurs de Fukushima parle de 6 à 9 mois pour revenir à une situation sous contrôle !

Puis prennent tour à tour la parole, le réseau Sortir du Nucléaire, Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie Les Verts, Les amis de la Terre, tous demandant la mise en place d’un moratoire immédiat sur toute construction et projet de centrale nucléaire, l'organisation de débats publics contradictoires avec la présence d’experts indépendants, et surtout réaffirmant l'existence de scénarios pour sortir du nucléaire en France en 25 ans.


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Interviennent aussi des conseiller.ère.s régionales EELV de Champagne Ardennes (où se trouve la centrale, à la limite de l'Ile de France!), et d'Ile de France, à la population trop nombreuse pour pouvoir être évacuée en cas d'urgence, d'où un plan de gestion des risques indigent et ne bénéficiant d'aucune information auprès des acteurs destinés à le mettre en action si nécessaire ; le député EELV Yves Cochet, qui rappelle combien l'énergie nucléaire, reposant sur un combustible fossile, est chère et non durable ; le conseiller de Paris Yves Contassot. Le rassemblement se termine par un lâcher de ballons !

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(A suivre) !

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 11:33

Un point d'information sur ce sujet, à travers cet article de Rue89 du 21/04/2011 Par Sophie Verney-Caillat, complété par un communiqué d'Attac. Prochaines dates intéressant ce sujet :

  • 10 mai, Assemblée Nationale, examen du projet de loi visant à l'abandon de l'exploitation des huiles et gaz de schiste

  • 31 mai, Remise du rapport définitif.


Le rapport remis à Nathalie Kosciusko-Morizet ? Un plaidoyer pour le gaz de schiste

Le rapport provisoire sur les gaz de schiste (Télécharger la synthèse du rapport) vient d'être rendu public. Préconisant de ne pas enterrer cette technologie, il risque de ne pas calmer la contestation.

Le ton est technocratique et prudent mais le fond ne fait pas de doute : s'il est hors de question de suivre la méthode américaine, la fracturation hydraulique est trop prometteuse pour être abandonnée.

Les très officiels Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies (Cgiet) et Conseil général de l'environnement et du développement durable (Cgedd) recommandent aux ministres Nathalie Kosciusko-Morizet et Eric Besson « un encadrement strict » de cette technologie mais la poursuite de « l'exploration ». Car « faire émerger des opérateurs nationaux » capables de prendre place sur le marché mondial est une priorité. En d'autres termes : ne pas manquer le train de la modernité, sans tomber dans les excès des Etats-Unis. 

Problème : comme le dit le communiqué de presse des deux ministres, le gouvernement soutient la proposition de loi visant à l'abandon de cette technologie. Déposée par l'UMP Christian Jacob, elle sera examinée le 10 mai. Soit avant le rapport final, remis pour le 31 mai…

Voici les points qu'il faudra retenir de cette mission d'inspection ; les conclusions de ce rapport provisoire pouvant être définitives.

1Ne plus dire « gaz de schiste » mais « gaz et huiles de roche-mère »

Comme pour les éléments de langage chez les politiques, la terminologie employée par les experts n'est pas anodine.

C'est vrai que la traduction de l'anglais « shale gas » (un « shale » est schiste argileux) n'est pas parfaitement exacte, notamment parce qu'une confusion est possible avec la technique des schistes bitumineux, utilisée au Canada, et qui est différente (ils sont exploités en carrière et soumis à un traitement thermique).

Mais la mission se fait tatillonne lorsqu'elle rejette l'appellation « hydrocarbures non-conventionnels », au nom du fait que :

« Ce qui est “non-conventionnel” n'est pas la nature de l'hydrocarbure, mais la roche dans laquelle on les trouve et les conditions dans lesquelles ils sont retenus dans cette roche. »

Si l'on suit ces experts, il faut désormais parler d'« hydrocarbures de roche-mère ». Une expression un peu prude, qui vise à masquer la technique qui pose problème : la fracturation hydraulique. Car le rapport ne cache pas qu'il s'agit bien de « fracturer une roche non-poreuse pour extraire les huiles ou le gaz qui s'y trouvent ».

2La France, pays d'Europe le plus riche en gaz de schiste

Citant l'agence internationale de l'énergie (AIE), la mission annonce d'entrée de jeu que :

« Les ressources mondiales récupérables de gaz non-conventionnel seraient du même ordre de grandeur que les ressources récupérables conventionnelles. »

Malgré le conditionnel, l'espoir est clair. Surtout pour la France, « pays d'Europe le plus richement doté de ressources en gaz de roche-mère ». Les ressources sont évaluées à 90 ans de notre consommation actuelle, fait miroiter le rapport. De quoi passer le fameux « Peak Oil » tranquillement.

D'ailleurs, nous rappelle-t-on, aux Etats-Unis, qui ont connu une croissance exponentielle de cette exploitation, les prix du gaz sont deux fois moins élevés qu'en Europe.

Sur le plan politique, le contexte est favorable, puisque :

  • la Pologne, qui prendra la présidence de l'Union européenne au 1er juillet, a fait de la « sécurité énergétique » (comprendre indépendance) l'une de ses priorités, et ne regarde pas cette technologie avec autant de réticence que la France ;

  • pour « décarboner » l'économie, c'est-à-dire baisser les émissions de gaz à effet de serre, « le gaz aura un rôle important à jouer », note le rapport, sous-entendant que ces techniques non-conventionnelles seront mises à contribution.

3« Les risques pour l'homme ou l'environnement peuvent être relativisés »

Les auteurs de ce rapport savent pertinemment qu'ils ont tous les écologistes de France contre eux. Ecologistes qui ont même réussi à convaincre le gouvernement. C'est dire s'il faut rassurer. Leurs réponses aux nombreuses réticences sont parfaitement logiques :

  • Prudence plutôt que précaution  : « Au plan technique, les techniques de forage de drains horizontaux et de fracturation hydraulique ne sont ni nouvelles ni exceptionnelles. Elles sont utilisées depuis longtemps dans l'exploitation des accumulations conventionnelles, y compris en France. La nouveauté vient de l'ampleur avec laquelle ces techniques sont utilisées pour l'exploitation des hydrocarbures de roche-mère. […] On se trouve alors, compte tenu des quantités de produits utilisés (eau, sable, substances chimiques), confronté à des impacts potentiels sur l'environnement tout à fait différents de ceux des forages conventionnels. »

« Appliquer le principe de précaution ne peut consister à refuser toute exploration, mais signifie
s'entourer de toutes les technologies existantes et matures pour diminuer au maximum tous les
risques imaginables avant de décider. »
  • Essayons pour voir : « Si l'on veut conclure sur l'exploitabilité et la rentabilité économique d'un gisement, il est indispensable de réaliser en outre quelques essais de fracturation hydraulique, en forage vertical le plus souvent, assortis de prises de données complètes (notamment pression-débit des fluides et micro-sismicité). »

  • Ne pas faire comme aux Etats-Unis  : le rapport reconnaît l'émotion qu'à suscité le « recours à des substances chimiques innombrables et potentiellement dangereuses », mais, écrit : « Les risques pour l'homme ou l'environnement qui s'attachent à l'usage de ces produits peuvent être relativisés : ces produits sont destinés à être introduits dans un milieu situé à 2 000 m de la surface et déjà fortement imprégné d'hydrocarbures. C'est seulement en cas d'incident qu'il peuvent entrer en contact avec des milieux fragiles à protéger. »

Les experts en sont convaincus, il y a des solutions aux problèmes soulevés par les défenseurs de l'environnement : notamment, utiliser moins d'eau et ne retenir qu'une vingtaine de produits chimiques, au lieu des 500 utilisés dans la méthode américaine.

4Permis Borloo : une « absence de transparence »

Ce n'est pas tout à fait un mea culpa mais ça s'en approche. Le rapport reconnaît l''« absence de transparence » dans la façon dont les populations concernées ont appris que Jean-Louis Borloo avait signé, en mars 2010, des permis d'exploration à des compagnies privées.

La large et inédite contestation est présentée comme un malentendu :

« On peut considérer que l'on est en présence aujourd'hui d'une certaine incompréhension entre deux catégories d'acteurs :
  • les industriels ont opéré depuis des décennies et vivent le “ non-conventionnel ” dans la continuité de leur longue expérience et les règles environnementales comme des contraintes nouvelles ;
  • le “ grand public ” est d'une certaine manière frappé par la soudaineté avec laquelle les hydrocarbures de roche-mère sont apparus sur le devant de la scène. »

On notera que les industriels sont présentés comme ceux qui ont le savoir-faire et le public, comme mal informé. Pour achever le tableau, le documentaire « Gasland », qui a convaincu citoyens et politiques des dangers de cette technologie, preuves à l'appui, est présenté comme une opération de « communication parfois spectaculaire ».

Les opposants aux gaz de schiste apprécieront.

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Complétons notre information par cette analyse d'Attac :

 

Gaz et huiles de schistes : Les lobbies à la manœuvre


    Le rapport provisoire sur les gaz et huiles de schiste commandé par Éric Besson et Nathalie Kosciusko-Morizet à deux ingénieurs des Mines et deux ingénieurs des Ponts et des Eaux et Forêts est formel : « Dans deux ou trois ans, l'expérience acquise, aussi bien dans notre pays qu'en Europe et en Amérique du Nord, permettra de prendre des décisions rationnelles sur l'opportunité d'une exploitation de gaz et huiles de roche-mère en France ». Le nouvel eldorado mérite bien un tel exercice de rationalité : le bassin parisien devrait renfermer d'importants gisements d'huile de schiste (100 millions de m3 techniquement exploitables) et le sud de la France du gaz de schiste (500 milliards de m3).
 
  Au moment où les collectivités locales ont de moins en moins de ressources de l'État et sont parfois mises en faillite par leurs emprunts à taux excessifs sur les marchés, ce même rapport préconise « une révision de la fiscalité pétrolière de sorte que les collectivités locales trouvent un intérêt à une exploitation d'hydrocarbures sur leur territoire ».  De quoi espérer acheter et faire taire des élus très mobilisés pour la sauvegarde écologique de leur territoire.

    Les «experts» français ont malheureusement été devancés par un rapport publié quelques jours avant par la Commission de l'Énergie et du Commerce de la Chambre des Représentants des États-Unis. On y apprend que cette technologie a nécessité entre 2005 et 2009 l'utilisation de plus de 2.500 produits chimiques dont des substances cancérigènes et polluantes (benzène, toluène, xylène, éthylbenzène, regroupés sous le sigle BTEX, ou encore le 2-butoxyéthanol dit Butylglycol qui peut détruire les globules rouges et attaquer la moelle osseuse). Quatorze millions de litres ont été utilisés sur la période à cette fin.

    Les temps sont durs pour les apprentis sorciers ! Le 20 avril 2011, des milliers de litres d’eau se sont échappés d’un puits de gaz en Pennsylvanie à la suite d’une explosion, provoquant l’évacuation des habitants de la localité de Leroy Township (Source AFP). Seule consolation majeure : le chiffre d’affaires d’Halliburton, détenteur de la technologie par  fragmentation, a explosé lui aussi en 2010 sans dégâts majeurs. Là est la rationalité !

    Pendant que Monsieur Borloo occupait la galerie avec le Grenelle de l’environnement, l’opération était déjà engagée, en liaison avec Total, GDF-Suez notamment et quelques ingénieurs des Mines et des Ponts. Alors plus que jamais, nous, citoyens raisonnables et informés, sommes sur le pont ! Nous ne laisserons pas quelques firmes transnationales et leurs alliés détruire des territoires de manière irréversible.
   
Attac France,
Paris, le 22 avril 2011

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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 11:28

   Nucléaire centrale de nogent-2

Jeudi 7 avril, lors de la séance du Conseil régional d'Ile-de-France, au cours des questions d'actualité, Cécile Duflot, présidente du groupe des élus EELV et secrétaire nationale d’Europe Écologie Les Verts, a demandé la fermeture de la centrale de Nogent-sur-Seine (Aube).

Cette centrale nucléaire est située à 105 kilomètres au sud est de Paris et « les produits de fission extrêmement toxiques qui pourraient s'échapper dans l'atmosphère en cas d'accident atteindraient à l'évidence des zones très éloignées du site, et menaceraient directement 11,6 millions de Franciliens ».
Comme Cécile Duflot l’a rappelé dans son intervention, l'Autorité de sûreté nucléaire a souligné dans son rapport de 2009 les insuffisances en matière de confinement et de risque incendie de la centrale de Nogent. Ce rapport pointait également le fait que
le plan particulier d'intervention de la centrale ne concernait que les communes dans un périmètre de 10 kilomètres de l'installation ( !!!).
« Etant donnés
les risques que cette centrale représente pour environ 20% de la population de notre pays »,il est de la « responsabilité » des élus écologistes franciliens d' « exiger sa fermeture rapide », a-t-elle déclaré, ajoutant que la fermeture de la centrale de Nogent devait s'inscrire dans un plan plus large de sortie du nucléaire, de reconversion des emplois liés à cette industrie et plus largement de « transition énergétique ».

 

Depuis, communiqué de presse d'Europe Ecologie Les Verts :

25 ans après Tchernobyl, se souvenir et agir

Dans la nuit du 25 au 26 avril 1986 a eu lieu à Tchernobyl la plus ample catastrophe nucléaire de tous les temps. Aujourd’hui, 9 millions de personnes vivent encore en zone contaminée. A ces victimes s’ajoutent 400 000 personnes contraintes de quitter définitivement la région, des enfants malformés, des personnes malades des suites de l’accident, d’autres tombées malades du fait de la propagation du nuage.
25 ans après cette catastrophe, un nouvel accident majeur a éclaté au Japon, suite au tremblement de terre et au tsunami du 11 mars. Cette catastrophe vient nous rappeler que le risque nucléaire n’est pas suffisamment maîtrisé, qu’il s’agisse de la sécurité des réacteurs ou du devenir des déchets, pour que nous continuions à jouer les apprentis-sorciers.
Alors que la catastrophe de Fukushima a été classée par le gouvernement japonais au niveau 7 (le plus élevé, celui de Tchernobyl), la sûreté nucléaire française suscite elle-même, malgré les discours lénifiants de nos gouvernants et de notre lobby atomique, de graves doutes. Les exercices d’alerte organisés autour des centrales tournent parfois à la farce sinistre : sirènes d’alarme inaudibles, hôpitaux non équipés de blocs de décontamination, dépliants de sécurité obsolètes…
Pour rendre hommage aux victimes de Tchernobyl et de Fukushima et pour éviter qu’il y en ait d’autres, des manifestations auront lieu dans toute la France sous le sceau de la commémoration et de l’action. Europe Ecologie Les Verts apporte son entier soutien à ces initiatives et salue le travail des réseaux et des nombreuses associations qui en sont à l'origine. Les élus et les militants écologistes se mobiliseront, à leurs côtés, les 25 et 26 avril.
Nous nous attacherons particulièrement à réclamer, suite aux votes de motions par diverses collectivités territoriales, la fermeture de Fessenheim, la plus ancienne centrale française. Europe Ecologie Les Verts, de même que Bündnis 90 / Die Grünen et les Verts suisses, soutiendra et prendra particulièrement part aux rassemblements franco-allemands et trinationaux qui se dérouleront, entre Strasbourg et Bâle, sur les ponts du Rhin. Au-delà du cas emblématique de Fessenheim, le but de ces rassemblements est de rappeler simultanément, partout en France et en Europe, qu'il est nécessaire et possible de sortir du nucléaire. Pas plus que les nuages radioactifs, la mobilisation citoyenne ne connaît de frontière.
Djamila Sonzogni, porte-parole Europe écologie Les Verts

 

Les différentes actions coordonnées par le Réseau "Sortir du nucléaire" sont référencées sur le site: http://www.chernobyl-day.org/

Europe Écologie Les Verts du Grand Troyes et de Seine et Marnenous invitent au rassemblement qu’ils organisent le lundi de Pâques 25 avril 2011 à Nogent-sur-Seine, en solidarité avec les Japonais et pour la sortie du nucléaire.

« Nous marquerons ainsi, en présence de différentes personnalités notre soutienau Peuple japonais  et «commémorerons» le triste anniversaire, il y a 25 ans de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl.

Ce sera aussi l’occasion de réclamer la mise en place d’un moratoire immédiat sur toute construction et projet de centrale nucléaire, l’organisation de débats publics contradictoires avec la présence notamment d’experts indépendants ».

Rendez-vous à Nogent-sur-Seine place de l’église ce lundi 25 avril à 15 heures !

 

Voila le tract que nous diffuserons ce week-end:

Tract nucleaire avril11 V1p1

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A bientôt j'espère !

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2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 10:34

Que faire ? 3 propositions :

1 - Le référendum

"Le Japon, après l'Ukraine et les Etats-Unis, subit au plus profond de sa chair la folie nucléaire. Pour ne pas avoir cru, su ou voulu penser l’impensable, notre humanité est une fois encore confrontée à une catastrophe nucléaire. 
Malgré ce constat sans appel, les responsables politiques français affirment doctement que l’option nucléaire ne peut être soumise à débat public ni validation démocratique au travers d’un référendum. 
 Alors que la plupart des pays européens réinterrogent dans l’urgence la pertinence de leur stratégie nucléaire, la France reste droit dans ses bottes. Tout juste le chef de l’Etat consent-il à envisager, à long terme, un débat entre experts, au niveau européen… 
 Le peuple est une nouvelle fois écarté des grandes décisions qui le concernent. Nous n’acceptons plus la mainmise de l’oligarchie éco-prédatrice. Nous n’acceptons plus une technologie nucléaire dangereuse et anti-démocratique. 
  Nous réclamons un référendum pour sortir du nucléaire - SIGNEZ LA PETITION : 
http://www.referendum-nucleaire.fr 


2 - Arrêter la plus vieille centrale nucléaire française


Nous sommes 
plus de 25.000 à avoir signé l’Appel pour l’Arrêt immédiat de Fessenheim. 25.000, c’est bien, mais nous voudrions parvenir à 100.000 pour porter ces signatures à l’Autorité de Sureté Nucléaire qui doit rendre bientôt ses conclusions sur la prolongation ou non du réacteur 1 de la centrale.
Les arguments ?
 
Fessenheim est le réacteur le plus ancien construit en France. Il a été construit à partir de 1970 en bordure du grand canal d'Alsace, entre Bâle et Strasbourg, dans une zone d'activité sismique. Il a été construit avec les normes anti-sismiques des années 60 qui sont très éloignées des normes actuelles.
En 2000, un rapport de l'Autorité de sûreté nucléaire indiquait que certaines fonctions de sauvegarde assurant le refroidissement du réacteur pourraient ne plus être assurées en cas de séisme. Malgré la vétusté des installations et les risques sismiques, EDF a demandé à prolonger l'exploitation de la centrale. Un grand nombre d'élus et de citoyens s'y opposent.
Si un séisme comparable au séisme de référence (celui de Bâle en 1356) se produisait, il entraînerait probablement la destruction des digues du grand Canal d’Alsace et menacerait la centrale qui est située 15 mètres en contrebas du niveau du canal.
L’arrêt de Fessenheim et son démantèlement permettraient de mesurer le coût global de l’énergie nucléaire.
Pour toutes ces raisons, il faut arrêter Fessenheim. 
www.ArreterFessenheim.net
Pour les premiers signataires, Michèle Rivasi, Jacques Fernique et Pierre Larrouturou

 

3 - Près de chez nous, Café écolo-citoyen à Bagnolet le 5 avril 2011

cafeecolo.png 

 

EUROPE ECOLOGIE-LES VERTS de Bagnolet vous invite à un café écolo-citoyen :

Est-il possible de sortir du nucléaire ?

mardi 5 avril à 19 hau café « l’Espace Carnot », rue Sadi Carnot, en face à droite du centre de santé.

Au lendemain de la catastrophe de Fukushima au japon, vingt-cinq ans après Tchernobyl, plus personne ne doute de la réalité du danger nucléaire.

- Quel transition énergétique organiser pour demain ?

- Arrêter le nucléaire, mais en combien d’années ?

- Avec quelles énergies renouvelables de remplacement ?

- Avec quelles modifications de nos habitudes de consommation ?

Nous débattrons de ces questions, en présence de :

Bernard Laponche Physicien nucléaire, polytechnicien, consultant international en politiques de l'énergie et de maîtrise de l'énergie, ancien conseiller technique pour la sûreté nucléaire de Dominique Voynet, au ministère de l'aménagement du territoire et de l'environnement.

 

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 15:55

salonMontreuil2011.jpgNeuvième édition du Marché des Vins Bio,     à Montreuil-sous-Bois

 

Confrontées à la persistance de la crise économique et de défis environnementaux sans précédents, nos sociétés ne manquent pas de motifs d’inquiétude. Mais dans la nuit du cafard universel où menace de sombrer l’humanité, voici que brille une lueur d’espoir : les producteurs de vin bio lancent un appel en faveur du développement buvable et se rassemblent le 19 mars 2011 pour la neuvième année consécutive au marché des vins bio de Montreuil.

C’est ainsi que quarante viticulteurs des principales régions d’appellation de France, d’Italie et de Grèce, tous adeptes d’une viticulture respectueuse des terroirs qui a refusé de céder aux funestes promesses des docteurs Folamour de la vigne, font découvrir leurs vins à une foule d’amateurs, de curieux et de néophytes qui augmente d’année en année.

Rendez vous attendu, le marché des vins bio de Montreuil constitue la meilleure des introductions possibles à ces vins qui jouissent désormais de la reconnaissance de la critique œnophile la plus exigeante et qui suscitent l’engouement d’un nombre croissant de jeunes vignerons.

Dans une atmosphère propre à dissiper toute mélancolie, vous trouverez au marché des vins bio des raisons d’espérer en l’avenir et de ne plus (trop) vous en faire… Venez donc à Montreuil le 19 mars découvrir cette philosophie si aimable, le développement buvable 

Où : 87 rue Marceau, 93100 Montreuil.

Métro : Robespierre, Bérault ou Saint-Mandé, RER A : Vincennes

Quand : le 19 mars 2011 de 10h00 à 18h30

Plus d’informations sur le site : http://bouffonsbios.ouvaton.org

   Qui ?

Domaine Paul Barre, Pascale et Paul Barre Fronsac

Château Richard, Richard Doughty Saussignac, Bergerac

Château Vent d’Autan, Anne et Olivier Godin Cahors, Quercy

Domaine Roche-Buissière, Laurence et Antoine Joly Côtes du Rhône

Domaine des Sablonnettes, Christine et Joël Ménard Anjou

Domaine de la Bregeonnette, Stéphane Orieux Muscadet

Domaine Patrick Baudouin, Patrick Baudouin Anjou

Domaine Bois Moisset, Philippe Maffre Gaillac

EARL Régnier-David, Jean-François Régnier Saumur

Domaine des Coteaux d’Engravies, Philippe Babin Ariège

Frédéric Geschickt Alsace

Champagne Fleury, Morgane Fleury Champagne

Domaine de Bel Air, Pierre Hervé VDP de la Nièvre

Château Lagarette, Olympe et Alexandra Minvielle 1ère côtes de Bordeaux

Arts et Vins, Alain Dubois Grèce, Crète

Domaine Sabre, Fanny Sabre Bourgogne

Château La Salle, Mickael Jaumain Bordeaux

Domaine de Causse Marines, Patrice Lescarret Gaillac

Domaine Rouge Garance, Cortellini/Trintignant Côtes du Rhône

Domaine les Maisons Rouges, Elisabeth et Benoît Jardin Jasnières, Cotx du Loir

Domaine Sylvie Spielmann, Sylvie Spielmann Alsace

Domaine Jean-Claude Rateau, Jean-Claude Rateau Bourgogne

Château Cajus, Pierre Veyron Bordeaux supérieur

Domaine des Chênes, Marcel Lapierre Morgon

Domaine Bellauc, Marie-Blanche et Gil Schefchen Jurançon

Domaine des Fouques, Yves Gros Côtes de Provence

Domaine Jacques Maillet, Jacques Maillet Savoie

Domaine Marcevol, Guy Prédal Roussillon

Domaine Les Dolomies, Céline Jannet Jura

Domaine de Cassagnole, Christophe Sabatier Languedoc, Pic St-Loup

Domaine Jolly Ferriol, Isabelle Jolly et Jean-Luc Chossart Roussillon, Rivesaltes

Château Moulin de Peyronin, Véronique et Franck Terral Bordeaux

Clos 19 bis, Vincent Quirac Sauternes et Graves

Pithon-Paillé, Jo et Isabelle Pithon, Joseph et Wendy Paillé Val de Loire

Domaine de la Fully, Patrick, Marine et Cécile Vermorel Beaujolais, Brouilly

Domaines de Sainte Barbe et des Chazelles, Jean-Marie et Ewelina Chaland Mâcon, Viré-Clessé

Et quelques jolies surprises de dernière minute…

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 14:56

 

 

  Assemblée Générale « Sortir du nucléaire » Samedi 19 mars 2011 - 14h00 à Aubervilliers

De nos camarades Europe Ecologie Les Verts d'Aubervilliers: 

Japon Le plus grave accident nucléaire après Tchernobyl

Trois jours après le séisme (de magnitude 8,9) et le tsunami qui ont ravagé le nord-est du Japon, c'est plus que jamais le risque nucléaire qui affole les Japonais et le monde entier

Samedi 12 mars 15h, heure japonaise, une explosion s'est produite dans la centrale nucléaire de Daïchi. Les autorités japonaises distribuent en ce moment des pastilles d'iode aux habitants: le versement de l'eau de mer destinée à refroidir le réacteur est un échec.

Dimanche, 13 mars 13h, l'exploitant procède à des rejets radioactifs dans l'air pour faire baisser la pression d'un second réacteur qui menace également d'entrer en fusion.

lundi 14 mars, 3h heure française, 11h heure locale, l'explosion redoutée sur le réacteur 3 a eu lieu.

Alors que nous nous apprêtions à célébrer le vingt-cinquième anniversaire de Tchernobyl, et que l'opinion publique mondiale semblait oublier peu à peu cette catastrophe, le séisme du Japon a remis sur le tapis le risque technologique majeur que représente l'énergie nucléaire.

Nous, écologistes, militons depuis de nombreuses années pour une sortie progressive du nucléaire, non seulement pour des raisons de sécurité liées à l'exploitation des centrales : le risque terroriste est bien réelet les travailleurs précaires de cette industrie en subissent les conséquences sanitaires.

Mais surtout du fait de l'irrésoluble gestion des déchets radioactifs, tant par le problème du stockage définitif des déchetsque par les risques liés à leur utilisation à des fins terroristes. Le drame japonais confirme aussi un risque trop souvent sous-estimé voire caché : la vulnérabilité des centrales aux risques naturels.

Europe Ecologie Les Verts apporte tout son soutien aux victimes du séisme et du tsunami qui ont dévasté les côtes du nord est du Japon. Nous sommes toutes et tous sous le choc de l’accident nucléaire en cours qui vient dramatiquement aggraver la situation.

La France n'est pas à l'abri

L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait du intervenir pour rappeler EDF à l'ordre, suite à la falsification de certaines données primordiales à la sécurité des centrales.

Les risques liés à l'exploitation des centrales vont aller croissant avec la multiplication des aléas climatiques extrêmes. Tant la sécheresse peut provoquer une diminution du débit des cours d'eau servant au refroidissement des réacteurs, tant les inondations peuvent aboutir à des épisodes critiques et donc difficilement contrôlables.

L’ allongement de vie des plus anciennes centrales françaises, décidées par le gouvernement, accroît les risques d’explosion des centrales.

Le nucléaire reste un danger permanent. Cela va du dépôt des déchets radioactifs (n’oublions pas la longue lutte pour le retrait des déchets au fort d’Aubervilliers) , du transport ferroviaire (aller-retour) des déchets retraités à La Hague.

Nous proposons un référendum sur le nucléaire en France avant les présidentielles.

Samedi 19 mars 2011 à 14h00 se déroulera l’assemblée générale « Sortir du nucléaire »,

Centre International de Séjour de l’ALJ 93, 51, rue de la Commune de Paris, 93300 Aubervilliers.

Etre actif aujourd’hui pour ne pas être radioactifs demain !

 

 

 

 

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 16:13

Du blog de Denis Baupin, avec nos remerciements

 

  explosion-13-3-11.png

 

La plus grave catastrophe nucléaire depuis Tchernobyl se déroule sous nos yeux. Heure après heure, on apprend des informations nouvelles, de nouveaux réacteurs touchés, des systèmes de refroidissement toujours hors contrôle, un nuage radioactif qui traverse l’océan et dont on entend parler uniquement parce qu’un porte avion américain l’a croisé, etc. Et heure après heure, on frémit pour les salariés de ces centrales, pour les habitants de cette région, et pour tous ceux qui, même à plusieurs centaines de kilomètres de là, pourraient subir de dramatiques conséquences si, comme cela reste largement possible, la situation devenait totalement incontrôlable.

Après les Etats-Unis (Three Miles Island), l’URSS (Tchernobyl), c’est dorénavant le Japon qui est donc touché par ces accidents dont on nous disait qu’ils étaient infiniment improbables.

Il existe un quatrième pays truffé de centrales nucléaires. Celui dont les frontières étanches ont retenu le nuage de Tchernobyl. Dans celui-là, vous pouvez dormir tranquilles. Le gouvernement veille ! Il rassure : des bâtiments explosent, les cœurs de réacteurs nucléaires sont partiellement en fusion… mais ce ne sont pas des catastrophes, juste des incidents. Il est d’ailleurs soutenu en cela par le silence assourdissant du principal parti dit d’opposition.

Ce matin, on est même monté d’un cran, à écouter les Copé, Bertrand, etc. : le problème ne serait pas le nucléaire, mais ces foutus écologistes qui « exploiteraient » la situation.

Désolés ! Oui, nous trouvons plus préoccupante la menace nucléaire que le fantasme islamiste agité par l’UMP, ou le feuilleton primaires-DSK qui passionne le PS !

Oui la catastrophe nucléaire japonaise nous interpelle. Et devrait interpeller tous les politiques français, les interroger sur notre politique énergétique et sur l’insécurité générée par le tout-nucléaire. On a beau être à des milliers de kilomètres, il y a de nombreuses similitudes entre la situation japonaise et celle de la France : le MOX du 3ème réacteur de la centrale Fukushiwa vient de France (La Hague) ; nombre de nos réacteurs sont construits sur des zones inondables et sismiques (notamment la centrale de Fessenheim) comme celle de Kukushiwa ; comme le 1er réacteur de Fukushiwa, la centrale de Fessenheim a dépassé la durée de vie pour laquelle elle était construite ; et comme au Japon, nos centrales nucléaires sont sujets à de fréquentes anomalies et nos systèmes de refroidissement sont défaillants. Ce n’est pas nous qui le disons, mais l’Autorité de Sûreté du Nucléaire qui rappelait le 7 février dernier, à propos de 34 de nos réacteurs : « En situation accidentelle, pour certaines tailles de brèche du circuit primaire principal, l’injection de sécurité à  haute pression pourrait ne pas permettre de refroidir suffisamment le cœur du réacteur.»

Non, l’indécence n’est pas du côté des écologistes qui n’ont pas attendu l’accident de Fukushiwa pour alerter. Elle est du côté de ceux qui, à chaque accident, nous rejoue la partition « cela ne nous concerne pas ». Donnons enfin à la population tous les éléments d’information, et donnons lui ainsi l’occasion de s’exprimer enfin sur cette question simple : « Nucléaire, stop ou encore ? ».

Denis Baupin
Maire Adjoint de Paris
Membre de l’exécutif d’Europe Ecologie Les Verts

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 21:39

Voici un appel à manifester contre les forages gaz et pétrole de schiste en Ile de France,

puis nous reproduisons cet article de Basta! l'Agence d'information sur les luttes environnementales et sociales, qui fait le point sur l'exploitation des gaz de schiste :

 

Non aux forages schiste Collectif IdF

 

 

ALERTE : l’eau du bassin parisien est menacée !!!

Sans aucune concertation avec les citoyens et les élus, des permis d’exploration ont été délivrés à des sociétés qui s’apprêtent à extraire le pétrole de schiste en utilisant la technique de fracturation hydraulique. Les permis déjà attribués et les demandes en cours d’instruction couvrent 80% de la Seine-et-Marne. Le « château d’eau » du bassin parisien est en danger.

L’exploitation du pétrole de schiste, c’est : destruction des paysages, risques de graves pollutions des nappes phréatiques, des sous-sols et de l’air, trafic routier insupportable, prélèvements d’énormes quantités d’eau, utilisation massive de produits toxiques, cancers et maladies chroniques.
Les risques sont présents dès la phase d’exploration !

Vous vous sentez concernés ?

Venez dire  NON aux forages  en répondant à l’appel du Collectif STOP PETROLE DE SCHISTE 77 !

Rendez-vous à DOUE(Seine et Marne)
Samedi 5 mars 2011 à 15h

Non à la reprise des travaux !

Exigeons l’abrogation de tous les permis d’exploration !

 

Accès depuis Paris :

RER/TER au départ de la Gare de l'Est : toutes les heures à Xh15 pour Coulommiers (1h de trajet, à 10 km de Doue) ou toutes les heures à Xh50 pour La-Ferté-sous-Jouarre (40 min de trajet, 12 km de Doue). Compter 2h de marche, 30 min de vélo (de Coulommiers) ou 15 mn de voiture (des deux gares). Possibilité de co-voiturage. Infos pratiques : www.aldeah.org/fr/rassemblement-doue-seine-et-marne-samedi-5-mars-2011-stop-petrole-de-schiste

Adresse pour toute information : IDF-non-gaz-petrole-de-schiste@aldeah.org

 

Venez équipés de masques à gaz ou masques anti grippe H1N1, vêtements de chantier, gilets de sécurité fluorescents, pancartes disant non au pétrole de schiste…

Appel du collectif  STOP PETROLE DE SCHISTE 77 : www.aldeah.org/fr/non-au-saccage-de-nos-territoires-et-de-nos-vies-pour-quelques-gouttes-de-petrole

 

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La guerre du gaz de schiste aura-t-elle lieu ?

Par Agnès Rousseaux (25 février 2011)

Mise en place d’une mission d’évaluation, opérations de forage différées… Le gouvernement français semble avoir pris acte de l’opposition croissante à l’exploitation des gaz de schiste, menée par les associations environnementales et des élus. Une première victoire qui ne plaît pas aux entreprises concernées, qui commencent à perdre patience. Malgré ce moratoire, les mobilisations citoyennes se multiplient.

L’opposition ne cesse de croître en France contre l’exploitation des gaz de schiste. Le 17 février, les présidents des cinq régions [1] concernées par les permis d’exploration ont demandé leur annulation, soutenus par l’Association des Régions de France (ARF). Selon eux, c’est « dans une profonde opacité » et avec une « absence totale d’information aux élus locaux » que les permis ont été délivrés par l’ancien ministre de l’Écologie, Jean-Louis Borloo. Ces permis d’exploration, sur une surface totale de 10.000 km² dans le sud de la France, ont été accordés en mars 2010 au groupe Total, à l’entreprise américaine Schuepbach Energy LLC alliée à GDF Suez, et au groupe suisse Mouvoil [2]. D’autres permis ont depuis été délivrés (voir la carte établie par le laboratoire Géosciences Montpellier).

Radioactivité et risques de cancer

En cas d’exploitation du gaz de schiste, les régions seront en première ligne, car elles devront organiser « le transit, le retraitement et l’élimination des eaux usées », rappelle l’ARF. Des eaux usées, qui selon les études scientifiques, s’apparenteront à des « déchets dangereux » – dont la gestion revient aux régions. L’exploitation du gaz de schiste suppose en effet des forages profonds, des pulvérisations d’eau, de sable et de solvants à forte pression. Pour l’ARF, « le manque de transparence » de la procédure actuelle d’octroi de permis « n’est pas acceptable, voire inconstitutionnel ». Et de citer dans son communiqué les « risques de cancer liés aux composés chimiques présents dans les solvants utilisés pour le forage » et le « réel potentiel de radioactivité des débris de forage et des eaux usées », mis en évidence par un récent rapport de l’Institut national de santé publique du Québec.

Deux jours plus tôt, les députés Pierre Morel-A-L’Huissier (UMP) et Pascal Terrasse (PS) ont annoncé la création d’un « comité de surveillance et de précaution sur le gaz de schiste », pour regrouper l’ensemble des députés « soucieux de contrôler l’exploitation industrielle du gaz de schiste ». Le 17 février, le syndicat du parc naturel du Lubéron a déclaré son opposition au permis d’exploration. La Fédération des Parcs naturels régionaux vient de demander l’annulation des permis d’exploitation concernant 7 parcs naturels. Des manifestations et réunions d’information citoyennes sont organisées un peu partout, comme à Cahors, dans l’Aveyron ou le Gard. Une grande manifestation est prévue en Ardèche le 26 février.

Moratoire et mission d’évaluation gouvernementale

Cette mobilisation, qui a pris une grande ampleur en quelques mois, semble profondément énerver les entreprises concernées. Christophe de Margerie, patron de Total, a déclaré lors de la publication des résultats 2010 du groupe pétrolier, être « agacé par le bruit qu’on fait autour (des gaz de schiste) » : « C’est bien de parler des problèmes que cela peut poser – si un jour il y en a – mais aujourd’hui, il n’y en a pas. » Car à l’heure actuelle, rappelle-t-il, « on ne sait pas s’il y a des gaz de schiste sur le territoire ». Total a pourtant décidé d’investir 37,8 millions d’euros pour les travaux d’exploration sur la zone concernée par le « permis de Montélimar », dans la Drôme. Autant que la société américaine Schuepbach Energy, associée avec GDF Suez, et qui détient le permis d’exploration de Villeneuve-de-Berg (Ardèche).

Total avait prévu de commencer les forages d’exploration début 2012. Et, selon Le Figaro, le pétrolier estime « à la louche » que la zone d’exploration pourrait contenir jusqu’à 2.380 milliards de m3 de gaz… Soit 10 à 20 fois la consommation annuelle de gaz en France. Mais face à la contestation grandissante, Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Écologie, et Éric Besson, ministre de l’Énergie, ont annoncé le 2 février la suspension des travaux d’exploration et le lancement d’une mission d’évaluation sur les gaz de schiste. Le 10 février, les deux ministres ont rencontré les entreprises concernées par les permis d’exploration, avec lesquelles ils ont « décidé conjointement » de différer certaines opérations. Les entreprises en ont profité pour évoquer en retour « une éventuelle prolongation de la durée des permis d’exploration ».

« On va commencer à tomber dans la paperasserie inutile »

Les tests devraient être reportés jusqu’à la fin de la mission d’évaluation, prévue en juin 2011. Vermilion Rep, qui possède un permis d’exploration pour les huiles de schiste en Seine-et-Marne, avait prévu d’effectuer un test par la méthode très polluante de fracturation hydraulique fin février 2011, sur trois puits existants. Nathalie Kosciusko-Morizet avait par ailleurs soutenu devant l’Assemblée nationale qu’aucun forage d’exploration n’avait eu lieu, information démentie par Mediapart, qui a publié un document de la Direction régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement (DRIRE) évoquant deux forages réalisés en Haute-Garonne et en Ariège en 2007.

Total accueille « tout à fait favorablement » la mission d’évaluation, qui répond à des « préoccupations tout à fait légitimes », a annoncé le porte-parole du groupe. Le directeur général Christophe de Margerie semble un peu moins serein : « S’il faut demander l’autorisation pour avoir le droit un jour de demander l’autorisation, on va commencer à tomber dans la paperasserie inutile », a-t-il répondu à ceux qui critiquaient le fait que les permis d’exploration avaient été accordés sans enquête publique.

« Administrations inertes » et « médias orientés »

De son côté, l’Amicale des Foreurs et des Métiers du Pétrole a réagi assez violemment. Le 22 février, le président de l’Amicale, Jacques Sallibartant, et son vice-président, Jean-Claude Rémondet, ont lancé une « Lettre ouverte à tous les détracteurs des hydrocarbures », pour dire « Halte à la désinformation » sur les gaz de schiste : « depuis quelque temps et sur un mode crescendo, dans les médias, radio, télévision, presse quotidienne et périodique, les chiens de garde les plus virulents de nos écolos-pastèques (bicolores : verts à l’extérieur et rouges vermillon à l’intérieur) ont engagé une virulente polémique sur les forages pétroliers en général et plus particulièrement sur le gaz et l’huile de schiste ». L’Amicale affirme se heurter « à des administrations inertes » et à « des médias orientés », et fustige politiques, responsables de collectivité territoriale et journalistes, « qui n’ont en commun que leur totale ignorance des techniques du forage pétrolier, et font du "sensationnalisme" en racontant tout et n’importe quoi sur ce sujet ».

Cette opposition met selon l’Amicale « en difficulté des sociétés et des entreprises qui ont programmé des travaux [d’exploration] ». Font-ils ici référence au pétrolier Total, qui vient d’annoncer un profit net de 10,3 milliards d’euros en 2010, en hausse de 32% !? Les demandes de permis exigent une procédure très longue et complexe, affirment-ils, ce que « feignent d’ignorer » les médias et certains politiques qui « condamnent unilatéralement les forages pétroliers en traumatisant une population toujours sensible aux annonces de catastrophes ».

Le « trouble comportemental politique » des opposants au gaz de schiste

Leur conclusion est sans appel : « Avec les responsables politico-administratifs que nous avons, affolés à l’idée d’explorer de nouveaux horizons et solidement accrochés au "principe de précaution", le chemin de fer n’aurait sûrement jamais vu le jour, et le gaz de Lacq serait toujours enfoui dans les profondeurs ! (…) Étrange posture politique que celle d’agiter des peurs ! Pour certains, l’immigration, pour d’autres maintenant les gaz de schiste : il s’agit exactement du même trouble comportemental politique. » Voilà qui fera certainement très plaisir à tous ceux qui depuis quelques mois se mobilisent et diffusent de l’information sur les risques environnementaux et de santé publique liés à l’exploitation des gaz de schiste, mis en évidence notamment au Québec et aux États-Unis [3]. Si le gouvernement a pour le moment tenté d’apaiser les critiques par un moratoire de quelques mois, les tensions ne semblent pas prêtes à diminuer entre industriels et opposants aux gaz de schiste.

Agnès Rousseaux

A lire, l’enquête de Basta ! : Gaz de schiste : l’inquiétant nouveau filon des compagnies pétrolières

Notes

[1] Île-de-France, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes.

[2] A cela s’ajoutent les permis de Toreador Energy France et Hess Oil France, ansi que Vermilion Rep, concernant l’exploitation de l’huile de schiste, dans le bassin parisien. Source : ministère de l’Ecologie

[3] Le gaz de schiste continue d’attirer les investisseurs outre-Atlantique : le groupe anglo-australien BHP Billiton, premier groupe minier mondial, vient d’investir 4,7 milliards de dollars dans le champ de gaz de schiste de Fayetteville (Arkansas). Les groupes pétroliers chinois, CNOOC et PetroChina, le groupe indien, Reliance Industries, ont également lourdement investi aux États-Unis dans le secteur des gaz de schiste

 

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