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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 11:49

Traitement des déchets v/s projet d’usine de méthanisation à Romainville

La mission de service public du SYCTOM (Syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères) est de traiter les 300 000 t de déchets par an, produits par les 900 000 habitants du XIXe arrondissement parisien et de 22 communes de Seine-Saint-Denis. Aujourd’hui l’actuelle usine de tri de Romainville est devenue obsolète, et son exploitation sera prochainement interdite devant l’obligation de mettre fin à la mise en décharge, de limiter l’incinération, et de recycler les déchets organiques.

Face à ces enjeux, il est nécessaire d’agir et d’évoluer.

Le projet du SYCTOM d’implanter une vaste usine de méthanisation à Romainville (2 chaînes de tri indépendantes, et 3 digesteurs chacune) nous préoccupe tous. C’est bien normal, la concertation et l’information autour de ce projet ont été quasi nulles, l'enquête publique obligatoire n’a donné que quelques commentaires de pure forme, et les changements de point de vue des élus de Romainville n’ont pas non plus beaucoup aidé à la clarté des débats.

Pourtant des éléments dinformation ont été présentés par Europe Ecologie Les Verts. Dabord dans larticle repris en novembre sur notre blog « Méthanisation à Romainville : une pétition de la peur », puis un débat public a eu lieu le 12 décembre, salle Jacques Brel à Romainville. Chaque fois, il sagissait de comprendre les enjeux et de proposer des solutions damélioration : utilité de la méthanisation, localisation en zone urbaine, risques éventuels d'explosion et d'incendie, diminution du trafic routier, impact paysager, nuisances olfactives, valorisation du digestat sorti de lusine, etc. Dans le même temps lassociation ARIVEM faisait également un travail de contre-expertise, mais agitait le spectre de la peur et du danger, privilégiant une opposition au projet, sans proposition et sans sinterroger sur le devenir de nos déchets.

Le 1er février dernier, enfin le SYCTOM et Est Ensemble, (communauté d'agglomération récemment compétente en matière de « collecte des déchets ») organisaient une réunion publique au Palais des Fêtes de Romainville. Beaucoup de monde, beaucoup de questions, beaucoup d’opposition, peu de propositions, pas de remises en débat du projet. Seul son abandon semblait répondre aux attentes du nombreux public.

Les décisions prises ce soir là portent sur plusieurs points.

Un moratoire d'au moins 6 mois, demandé par plusieurs élus, pour mener une vraie concertation citoyenne. Pourquoi pas comme à Ivry où la reconstruction de l’usine de déchets, du SYCTOM également, avait été précédée de 2 ans de débats publics où tous les acteurs et les associations s’étaient exprimés.

Une autre décision, est la saisie de la commission nationale du débat public afin de préparer une réelle et large consultation – c'est bien là le minimum qu'on puisse attendre, à défaut d'une réelle co-construction du projet avec les habitants concernés. Cette concertation « officielle » ouvrira des ateliers aux habitants sur la question « Que faire de nos déchets ? », une permanence d’information sera ensuite installée sur le site, puis une charte intercommunale de qualité environnementale sera rédigée.

Le SYCTOM a également annoncé un nouvel audit, qui prendrait en compte les observations de la contre-expertise de l'association ARIVEM, réalisée par un cabinet dexpertise indépendant reconnu. Nous suggérons que cet audit s'accompagne dune étude sur le gisement de bio-déchets, et sur la faisabilité dune collecte séparative des déchets organiques par lagglomération Est Ensemble.

Mais les questions essentielles restent sans réponse, sans alternative, le projet semblant être finalisé. Pourtant, pourquoi produisons nous tant de déchets, quel tri, qui trie, quelle taille d’usine, quel gaz vendu, quel produit brûlé, quels risques, quelle odeur ? Les interrogations ne manquent pas…

Concernant la présence d'une usine de méthanisation en zone urbaine dense, l'expérience de la Communauté Urbaine de Lille Métropole a été rapportée, où depuis 2007 la gestion des bio-déchets de 550 000 habitants ne pose pas de problème. Mais les ménages sont équipés de bacs cloisonnés pour la collecte déchets résiduels / bio-déchets, permettant le traitement annuel de 108 000 tonnes par le Centre de Valorisation Organique de Sequedin, sans problème d'odeurs.

A Romainville, il est prévu de traiter 322 500 tonnes, 3 fois plus donc. Aussi la taille du projet interroge, il serait largement supérieur à toutes les autres usines françaises. Pour autant, il n'apparaît pas surdimensionné au regard des déchets à traiter des 900 000 personnes du «bassin versant », en complément de l'usine du Blanc-Mesnil. Mais pourquoi ne pas envisager des usines plus petites, plus nombreuses. Cela nous renvoie à la question : pourquoi produisons nous autant de déchets et pourquoi trions-nous si mal ?

Question transport, le SYCTOM promet la diminution de 13 000 camions par an, réduction rendue possible par le transport fluvial et la construction de ports. Mais la coulée verte piétonne et cyclable du bord du canal de lOurcq serait interrompue cinq jours sur sept en raison du fonctionnement du futur port fluvial. Cela est évidemment contradictoire avec le développement prévu par les villes traversées par le canal.

Lusine produira, après traitement, du gaz et un « digestat ».

Ce gaz, appelé biogaz est généré par la méthanisation. Aujourdhui il est envisagé 2 réutilisations possibles de celui-ci, la production d'électricité et de chaleur via une centrale de cogénération, ou la production de bio-méthane qui serait ensuite injecté dans le réseau de Gaz de France (GRDF).

Après traitement des déchets, le projet d'usine de Romainville produira un « digestat ». Mais au regard des normes européennes à venir, il ne pourra pas s’agir d’un compost, incapable de fertiliser les terres agricoles, car n’étant pas assez trié. In fine, il serait alors brûlé.

 

Pour l’instant existe un projet avec 2 usines de méthanisation performantes. La première, qui est en projet, l'usine de Blanc-Mesnil qui valoriserait les déchets des « gros producteurs », entreprises ou collectivités. Et la seconde, à Romainville, traiterait l'autre gisement, celui des ordures ménagères pour l'instant jetées dans la poubelle « grise ».

Notre proposition consisterait à adapter l’usine de Romainville en y développant 2 filières. L'une de tri mécano-biologique (TMB) qui produirait un digestat équivalent à 15% du volume initial d’ordures, pouvant être commercialisé, ou mis en décharge, ou incinéré. Et une seconde filière qui méthaniserait des bio-déchets : épluchures de légumes, déchets alimentaires, déchets verts, etc produisant alors un vrai compost valorisable par les agriculteurs.

Cette solution nécessiterait un tri en amont, beaucoup plus sélectif, plus complet, plus contraignant.

Dans ces propositions, la notion de tri est essentielle, il sagit bien ici déducation, de responsabilité et de civisme de chacun dentre nous. Il faudrait une collecte plus sélective de nos bio-déchets, ce qui est possible à condition de mettre des récipients adaptés et de révolutionner le mode de collecte. Cela représenterait environ 30 000 tonnes, soit 10% du tonnage actuel. C'est peu, mais cette collecte serait pour beaucoup dans la qualité de la chaîne à reconstituer, consommateur / producteur d'ordures / producteur de compost / agriculteur producteur de nourriture.

Mais quoi quil arrive, concernant la production de déchets, il sagit de lautre « révolution » à initier. Celle qui concerne une politique écologique visant la décroissance du volume global de déchets, et qui sefforce de recréer la réciprocité culture / nourriture, nécessaire aux cycles de lazote et du carbone, entre villes et campagnes. Cette politique demande également un changement de mentalité des industries, pour enfin limiter les emballages, limiter la production de produits polluants et inutiles. Il sagit dune proposition logique de sobriété énergétique et d'arrêt progressif des gaspillages, à lopposé du système pervers de l'obsolescence programmée des objets et des produits, et à la rente industrielle de leur traitement en fin de vie.

Nous le voyons, si le projet de Romainville est nécessaire, il nous renvoie aussi à la question initiale : comment trier les déchets, et surtout pourquoi notre société de consommation en produit-elle autant ?

Ce projet dusine suscite encore beaucoup de questions, il mérite dêtre révisé, car il peut être encore largement amélioré et bien mieux adapté à nos vies et à notre territoire.

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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 10:10

 

Nous l'avons sorti et distribué ce week-end aux marchés du Pré Saint-Gervais et des Lilas.

écolo! n°4 rejoint ses petits frères dans la colonne de gauche de ce blog, un peu plus bas, rubrique écolo! journaux...

Ecolo No4 - P1

Ecolo No4 - P2

Ecolo No4 - P3

Ecolo No4 - P4

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 18:04

Après la catastrophe de Fukushima, la France doit abandonner le nucléaire.
La campagne présidentielle doit être l'occasion d'engager notre pays sur la voie d'une transition énergétique pleinement assumée faisant la part belle aux énergies renouvelables et à la maîtrise de l'énergie.

"5 minutes contre le nucléaire" est une action nationale lancée à l'appel de l'association Agir pour l'Environnement et 11 autres organisations :

  • l'association Agir pour l’Environnement,

  • Greenpeace,

  • Attac,

  • Biocoop,

  • la Confédération paysanne,

  • le Réseau Action Climat,

  • Nature et Progrès,

  • la Fondation France Libertés,

  • le Réseau Sortir du nucléaire,

  • WECF,

  • Générations Futures

  • Résistance à l’Agression Publicitaire

Si nous sommes plusieurs dizaines de milliers d'individus à agir de concert, nous pouvons avoir un impact et montrer que nous sommes nombreux-ses à vouloir sortir du nucléaire. Un petit geste peut avoir, s’il est démultiplié, une puissance militante insoupçonnée.

Vous êtes toutes et tous invité(e)s à éteindre vos lampes et appareils consommant de l'électricité entre 19 h 55 et 20 h, les 11 février, 11 mars, 11 avril, 26 avril et 4 mai prochains.
Cette action nationale a pour but :

  • de commémorer les catastrophes de Fukushima et Tchernobyl,

  • de protester contre la politique énergétique de l'Etat français qui n'a de cesse de soutenir encore et toujours le nucléaire.

Participez à l'action : 5 minutes contre le nucléaire
Restez au « courant » : En nous laissant vos coordonnées, quelques heures avant chaque action, vous recevrez un courriel et/ou un SMS pour rappel et une invitation à rediffuser l'information largement afin d'amplifier la mobilisation. Plus nous serons nombreux à y participez, plus nous aurons d'impact. Nous comptons sur vous !
L'équipe d'Agir pour l'Environnement
contact@agirpourlenvironnement.org
http://cinqminutescontrelenucleaire.fr/ http://www.agirpourlenvironnement.org
http://www.facebook.com/association.agirpourlenvironnement
http://www.twitter.com/APEnvironnement

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Une autre action nous est proposée par le Réseau "Sortir du nucléaire". Intéressés ? Faites-nous signe !

Aux perches citadins ! Sortir du nucléaire c’est possible, en luttant contre les gaspillages

La campagne des élections présidentielles a commencé ! Malgré une contestation qui monte et des scandales qui s’accumulent, pour la plupart des candidats, il est hors de question de toucher au nucléaire français. De concert avec l’industrie de l’atome, ils continuent de diffuser à outrance des contre-vérités pour faire croire que l’on ne peut se passer du nucléaire. Jusqu’aux élections, nous vous proposons de vous mobiliser à nos côtés afin de contrer les affirmations mensongères du lobby.

1ère contre-vérité : "La France ne peut se passer du nucléaire"

Pourtant, il est possible de fermer rapidement de nombreux réacteurs en réduisant notre consommation d’électricité, en luttant notamment contre les gaspillages. Les enseignes lumineuses qui restent allumées inutilement toute la nuit sont une des parties les plus visibles de ces consommations absurdes. Dans la nuit du 9 au 10 janvier 2012, une première action « clan du néon » a été organisée dans les rues de Paris afin de protester contre ces gaspillages insensés. Suite à cette action, nous lançons un appel à mobilisation nationale. Près de chez vous, agissez pour montrer que « Sortir du nucléaire, c’est possible, en luttant contre les gaspillages » !

Une action sensée et non-violente
Par cette action de protestation non-violente et totalement légale - qui consiste à éteindre les enseignes et néons restés inutilement allumés, en abaissant à l’aide de perches ou de balais la manette qui se trouve sur le boitier électrique en façade - nous entendons lutter contre le gaspillage énergétique et rappeler notre position : nous ne voulons ni nucléaire, ni effet de serre ! Nous souhaitons également faire prendre conscience aux commerçants et aux passants de cette absurdité. L’interdiction d’allumer les enseignes des magasins entre 1h et 6h du matin est censée rentrer en vigueur à l’été 2012. C’est un début, mais cela est bien sûr loin d’être suffisant, la France peut et doit réduire résolument ses consommations d’électricité.



Comment faire en pratique ?
Rien de plus simple :

  1. Rassemblez quelques amis. Il suffit d’être trois ou quatre pour réaliser une telle action. Bien entendu, si vous êtes plus nombreux, vous pouvez vous répartir dans différentes rues de la ville.

  2. Un soir, faites un peu de repérage : noter sur un carnet les rues où de nombreuses enseignes restent allumées. C’est là que vous agirez. Visualisez les boitiers qui se trouvent en général à 2m – 2m50 du sol, sur le mur, juste à côté des enseignes. Ils comportent une petite manette qu’il suffit d’abaisser.

  3. Équipez-vous de manches à balais télescopiques ou de deux manches attachés ensemble à l’aide de rubans adhésifs. À une des extrémités, fixez un cintre. Le crochet vous permettra d’abaisser facilement la petite manivelle.

  4. Imprimez le tract que vous retrouverez sur notre site. Vous pouvez le distribuer aux passants ou vous le glisserez dans la boîte aux lettres ou sous la porte des magasins dont vous avez éteint l’enseigne.

  5. Le jour J, munissez-vous de votre pièce d’identité. On ne sait jamais, mieux vaut-être en règle si vous êtes contrôlés. Mais pas de panique, cette action est absolument légale et ne constitue en aucun cas une dégradation. À Paris cette semaine, aucun contrôle à déclarer. Une seule règle : ne pas éteindre les commerces encore ouverts.

Pour en savoir plus : www.sortirdunucleaire.org/mythes
L’équipe bénévole et salariée du Réseau "Sortir du nucléaire"
Réseau "Sortir du nucléaire"  9 rue Dumenge - 69317 LYON cedex 04 Tél : 04 78 28 29 22 contact@sortirdunucleaire.fr

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 19:41

Un point de vue publié par le blog Puissance Plume, contestable mais intéressant parce qu'argumenté http://www.p-plum.fr/?Le-hobby-ecologie-ou-la-logique-d

vendredi 30 décembre 2011, par Frédéric Boutet

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Quand j’en aurais assez du hobby "écologie", j’hésite à passer mes week-end dans la gouache au couteau ou bien le parapente. Dans cet article je met en évidence la logique d’accompagnement des associations dites "écologistes". Je la qualifie de nuisible, j’invite tous les donateurs à cesser de leur verser de l’argent. Il y a une lettre type à télécharger.


Le hobby "écologie"
Introduction par Pierre Fournier

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Avant ma propre prose, je vous invite à lire et apprécier ce que nous offre Danielle Fournier, dans "Pierre Fournier, Carnets d’avant la fin du monde". C’est une lettre de son mari Pierre, le 19 janvier 1973, à Bernier [1], qui l’a incité et aidé à monter le premier journal écologique "La gueule ouverte", désigné par le terme "la GO" :
[…] Y a plus grave. La GO n’a cessé de perdre de sa qualité du numéro 1 au 3, à mesure que j’y participais moins. C’est assez normal. De plus en plus mal foutue, inverterbrée, superficielle - à mon sens. Je dis à mon sens parce que les autres ne sont pas de cet avis. Assez contents d’eux et du résultat, jusqu’à ce que, du moins, je leur dise ce que j’en pensais […]
Je sais bien qu’il y a une clientèle pour les revues de pêche à la ligne, de philatélie, de football, de politique ou de cul, et que l’avenir est à la presse spécialisée : chacun bien enfermé dans son “hobby” pendant qu’au pouvoir on gère la grande usine collective. L’écologie devenant un “hobby” comme les autres. Le but n’est pas là. Ou on sert à quelque chose ou on s’occupe autrement : à vivre, par exemple (en ce qui me concerne, à faire du dessin : c’est mon “hobby” justement).
On s’enferme dans l’antipollution : on a encore sali telle rivière, patrons salauds, on va bétonner telle montagne, pomoteurs caca, vive le Larzac, à bas Debré, on constate, on cumule, on lasse, on en sort pas. Jamais on ne remonte aux causes. Jamais on ne va assez loin, ni dans l’information, ni dans l’explication. Ca fait deux directions différentes mais dans un sens ou dans l’autre, il faut aller jusqu’au bout, c’est-à-dire toujours plus loin […]
On peut très bien se limiter à l’information […] Si on se mêle d’expliquer, il faut vraiment faire éclater les théories, c’est-à-dire prêter attention aux discours les plus divers explorant les voies les plus contradictoires. Reste la sauce pour faire passer les plats : la couleur, la poésie, le lyrisme, la “culture”, la forme. Là, jusqu’à maintenant, c’est le néant ou quasi. Ca doit pourtant être aussi travaillé que le reste. Mais faut s’y mettre…
Qu’est-ce que c’est que le hobby "écologie"

Vivre le hobby écologie, n’importe qui peut le faire, mais le coeur de cible, c’est ceux qui sentent qu’il y a quelque chose à faire et qui ne réfléchissent pas à la nature des associations dites "écologistes". Il suffit d’aller à une réunion, d’adhérer à l’association, de dire qu’on est contre le nucléaire et de participer à une action quelconque dans sa ville, son village. Ca fait passer le temps agréablement. On rencontre plein de gens bien et en plus, on apprend plein de choses pour éviter le cancer, les ampoules aux pieds, arrêter de fumer, trouver un artisan écolo de confiance pour ses travaux personnels.

Mais avec le prélèvement automatique ou le don régulier, il y a mieux encore : rester chez soi et donner de l’argent. D’autres s’en occupent de la lutte antinucléaire, de l’écologie. On dégage alors du temps pour le macramé en laine de lama équitable, le sport spectacle ou le bricolage bio-électro-climatique. De toutes façons, ce n’est pas compliqué : on n’en veut pas du nucléaire alors pourquoi donner son avis personnel ?

Trop longtemps, j’ai cru naïvement qu’avec toutes ces choses dans les associations "écologistes", on pourrait être des héros : nous on avait compris qu’il fallait "sortir du nucléaire". Or, catastrophe : ces associations non seulement n’en font pas sortir mais en plus aident le lobby à se légitimer grâce à la logique d’accompagnement. Pour illustrer ceci, prenons un cas précis.

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La Terre vue d’en bas (photo F. Boutet)

Greenpeace

C’est Greenpeace qui le dit : "nous sommes un contre-pouvoir". Tout est dit. L’association admet le pouvoir. Elle le valide. Elle admet que les technocrates parisiens du CEA viennent dans les espaces naturels régionaux, déposent des liasses de billets, imposent la présence d’un réacteur nucléaire à la place de la forêt et de l’eau : c’est le "pouvoir", c’est admis, c’est normal. Il faut donc un contre-pouvoir. C’est eux : Greenpeace. C’est leur rôle.

Greenpeace France n’a de l’association que le cadre juridique de la loi de 1901. C’est dans les faits une entreprise en croissance perpétuelle dont le conseil d’administration est composé de gens qui ont la singularité de ne jamais remettre en cause les orientations et décisions de Greenpeace International. Pour 2011, il fallait bosser sur le thon rouge et le nucléaire. C’était dicté par la hiérarchie internationale. Point. On exécute.

Greenpeace recrute. Pas n’importe qui : GP attire des talents, des gens sortis des écoles de commerce, qui connaissent les techniques de marketing. Ceux qui gravissent les marches dans la hiérarchie de l’entreprise ont un espoir de sauter dans les wagons des élus, via les partis politiques en vogue dans les sondages. L’exemple typique est ce requin de Yannick Jadot, salarié de GP élu en 2007 député au Parlement Européen.

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Le rôle des adhérents, c’est d’alimenter Greenpeace. Il faut de l’argent. Il faut des dons. Pour faire des actions médiatiques. Pour récolter de l’argent. La boucle est bouclée : le plan de financement est simple comme bonjour. Pour passer du simple hobby "écologie" au professionnel de la lutte, il n’y a qu’un pas, qui mène invariablement aux élus, à leurs officines, leurs cabinets conseils, leurs machines à feuilles excel ©.

Mais pas que de l’argent : le rôle des adhérents, c’est aussi de servir de relais aux messages publicitaires de la marque. Lorsque Greenpeace communique, elle compte sur ses adhérents pour aller déployer des banderoles aux couleurs de Greenpeace, distribuer des flyers, des prospectus, dérouler du ruban zébré jaune et noir sur des monuments. Le militant bénévole en province n’a jamais à dépenser un sou pour le matériel : tout est fourni. C’est pour cela qu’on appelle les actions Greenpeace, les « actions Playmobil© ».


Résumé des faits concernant Greenpeace et le nucléaire depuis 2006

En fait, tout se passe comme si Greenpeace agissait conformément à un plan établi par le Ministère de l’Industrie, la lutte antinucléaire doit être incarnée par Greenpeace dans les mass-médias. Je n’attaque pas les gens, je constate des faits. Voici comment je les résume.

15 avril 2006, manifestation contre l’EPR à Cherbourg

En avril 2006, Greenpeace était adhérente de la fédération "Sortir du Nucléaire". Une manifestation a été organisée à Cherbourg contre le projet de l’EPR de Flamanville. Nous avons été 25000 à marcher sous la pluie. Aucun problème d’ordre, nous n’avons vu aucun flic. Presque, on était chez nous une journée. Pourtant, Cherbourg c’est le temple du nucléaire : tout le monde reçoit des euros, directement ou indirectement. a priori nous n’aurions pas du être les bienvenus. Et bien non : çà s’est bien passé. Les mass-médias comme TF1 ont relayé la manifestation, qui s’est déroulée comme prévue, sans heurts. Les anitnucléaires ont eu la parole, la rue, ils se sont exprimés.

17 mars 2007, manifestation contre l’EPR dans quatre villes

En mars 2007, rebelote : une autre manifestation contre le nucléaire a été organisée, dans quatre villes, toujours contre le projet d’EPR de Flamanville, regroupant au total 60000 personnes. De même, aucun déploiement extravagant de police ou de gendarmerie n’a été remarqué. Il n’y a pas eu de heurts, de problèmes de sécurité. Les antinucléaires se sont exprimés.

C’est bien normal qu’il n’y ai aucun problème avec les flics : les deux manifestations ne dérangeaient pas le pouvoir en place. Les mass-médias montraient Greenpeace avec ses couleurs, tout le monde sait bien que ces couleurs ne changent rien aux projets des industriels. C’est juste qu’ils sont utiles pour "alerter" des dangers industriels, des problèmes éthiques et des contingences matérielles naturelles comme le dernier décompte de la population de thons rouges.

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"la parole au contre-pouvoir" par les mass-medias (1ère page 15-16 avril 2006)
juin 2007, Grenelle de l’Environnement

Après l’élection présidentielle de mai 2007, Greenpeace quitte la fédération "Sortir du Nucléaire" pour un motif bidon que tout le monde a oublié. La véritable raison est que Greenpeace veut s’asseoir à la table du "Grenelle de l’Environnement", qui est la machine conçue par les cabinets ministériels pour manipuler et récupérer puis détourner les idées des écologistes. Or :
- le Président de la République annonce qu’on ne parlera pas de nucléaire dans le processus du "Grenelle", car ce n’est pas un problème environnemental, et
- le Conseil d’Administration de "Sortir du Nucléaire", son porte-parole Stéphane Lhomme n’accepteront jamais dans ces conditions de se faire récupérer dans le processus. Donc Greenpeace doit quitter la fédération "Sortir du Nucléaire" pour avoir les mains libres à la table du Grenelle.

Imaginons seulement Greenpeace faisant corps avec la fédération "Sortir du Nucléaire", annonçant aux mass-médias qu’il était impensable de s’asseoir à la table des négociation si l’on évoquait pas les problèmes environnementaux du nucléaires, et notamment la confrontation des bilans officiels et officieux de la catastrophe de Tchernobyl. Imaginons seulement cela. Bien embêté le Président aurait été, non ? Greepeace n’agit pas en fonction de l’écologie, en fonction des citoyens : peu importe comment elle prend les décisions, il faut constater qu’elles ne vont pas dans le bon sens et donc qu’elle est nuisible. Pour se faire une idée de la nuisance immense du "Grenelle de l’Environnement" sur le mouvement écologiste, il faut lire le livre de Fabrice Nicolino "Qui a tué l’écologie ?".

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Le Grenelle : "tout est flou, sur fond vert".
Octobre 2009, manifestation contre Fessenheim à Colmar

En octobre 2009, j’étais au Conseil d’Administration de la fédération "Sortir du Nucléaire", il y avait depuis plusieurs années une pression des militants alsaciens pour organiser une grande manifestation de portée nationale à Fessenheim et ce fût fait à l’occasion du check-up des 10 ans, dans la ville de Colmar. Cette manifestation devait être basée sur la mobilisation locale, laquelle a déjà été très forte par le passé du fait de la proximité du peuple allemand, habitués à lutter contre les projets de centrales nucléaires.

Dans Direct Matin n°495, 29 juin 2009, entretien avec Pascal Husting, directeur général de Greenpeace France [2] :

« Mieux vaut prolonger les centrales qu’en construire de nouvelles »
Une grande partie des centrales pourrait voir leur vie prolongée de dix ans, voire même de vingt ans. On éviterait ainsi de se lancer à corps perdu dans un renouvellement du parc qui compromettrait la mise en oeuvre de toute vraie solution face aux changements climatiques.

La deuxième torpille est partie pendant l’été, quelques semaines avant la manifestation, Greenpeace France a décidé d’organiser une manifestation le même jour que la manif de Colmar. Cela devait se passer en Bourgogne, des militants devaient courir nus pour attirer l’attention sur le sommet de chefs d’Etat de Copenhague sur le réchauffement climatique, en décembre 2009. Je n’oublierai jamais cela.

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Cliquez pour accéder à l’évènement organisé par GP le jour de la manifestation anitnucléaire à Colmar le 03 octobre 2009

Le jour de la manifestation, il y avait un déploiement impressionnant de forces militaires et anti-émeutes. Je ne vais pas le décrire mais je pense que la plupart des gens comme moi qui sont nés après la guerre d’Algérie, n’ont jamais vu de déploiements militaires en opération, pourraient être particulièrement choqués. La Préfecture de département, le Conseil Général et la Marie de Colmar se sont comportés pendant toute la durée de la préparation de l’événement comme si la manifestation antinucléaire allait tourner aux émeutes du fait des manifestants. Dès lors, ils devaient "assurer la sécurité des habitants", et donc, déployer des forces de l’ordre.

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Accès à la zone de la manifestation ; Colmar 2009 (photo F. Boutet)
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Dans la zone de manifestation ; Colmar 2009 (photo F. Boutet)
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Dangereux manifestants justifiant le déploiement policier et militaire ; Colmar 2009 (photo F. Boutet)

Bref à la manifestation antinucléaire de Colmar en octobre 2009, qui avait pour but de demander l’arrêt définitif de la centrale nucléaire de Fessenheim :
- Greenpeace n’était pas organisateur,
- Greenpeace déclarait dans les mass-médias que c’était mieux de prolonger les vieilles centrales que d’en construire de nouvelles, faisant implicitement passer en priorité le traitement de la menace du réchauffement climatique devant la menace d’une catastrophe nucléaire,
- Greenpeace organisait un événement médiatique le jour dans une région voisine sur le réchauffement climatique.

6 février 2010 : putch de salariés à "sortir du nucléaire"

Lors de l’AG du 6 février 2010, des salariés de la fédération SDN aidés par des bénévoles gouvernants dans l’esprit d’entreprise Greenpeace/Les désobéissants ont réussi un putch dans la fédération antinucléaire. Cette prise de pouvoir qui fait l’objet d’une demande d’annulation en Justice de la part de trois anciens administrateurs est un coup de force des réchauffistes sur les antinucléaires, de ceux qui veulent gouverner sur ceux qui veulent changer la société, des mous sur les radicaux, des gens qui circulent dans les structures pyramidales hiérarchiques sur les gens qui circulent dans des réseaux interconnectés. Au final, une véritable cission s’est déroulée, les putchistes déployant énormément d’énergie pour masquer cette cission, et accuser les radicaux de vouloir détruire la structure, de vouloir faire perdre le camp antinucléaire.

Je ne vais pas m’étendre ici sur ce sujet. Non pas que ce ne soit pas intéressant. Mais ce n’est pas le sujet, je veux juste souligner que cet événement a considérablement diminué la force citoyenne de la fédération antinucléaire pour orienter les donateurs vers la militance hobby playmobil sous des slogans flous et mous, qui ne gêne en rien le pouvoir et institutionnalisent le contre-pouvoir.

Bilan 2006-2009

Tout le monde peut constater après la lecture de ces faits qu’à chaque fois, Greenpeace a été dans la direction du pouvoir : organisation des manifestation qui sont acceptées par le pouvoir, contre-organisation des manifestations qui ne sont pas acceptées par le pouvoir, et participation au Grenelle malgré l’empêchement de discuter de nucléaire.

Pas de procès d’intention ici : personnellement, j’en ai rien à foutre de leurs motivations. Ce qui comptent, c’est de voir ce que font ces gens.


La logique d’accompagnement national

Au final, c’est donc une logique d’accompagnement qui s’installe : le CEA arrive dans les espaces naturels en région avec ses projets nucléaires, c’est le pouvoir, il décide. Les associations "écologistes" jouent le rôle de contre-pouvoir. C’est dans l’ordre des choses : ils accompagnent le projet car à tout projet, il faut bien des opposants, des gens contre. Sinon, où est le semblant de démocratie ? Les opposants vont écrire des remarques dans les "enquêtes publiques", où la parole leur est donnée, pour qu’ils soient consultés, parfois après même la décision de lancement des projets, comme ça a été le cas pour l’EPR de Flamanville.

Lorsque le lobby lance une campagne de publicité pour « l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire », les associations antinucléaires contre-attaquent : il faut de l’argent et des "militants" pour lancer une "offensive médiatique" [3]. Ainsi, cela justifie les dons fait à l’association. On accompagne les projets.

PLOGOFF

ERDEVEN

PORT LA NOUVELLE

LE CARNET

Les victoires des antinucléaires sont à l’opposé de la logique d’accompagnement : les gens savent bien qu’ils luttent contre ces technocrates parisiens se prenant pour le Dieu-Gouvernant. Ils lancent des pierres contre des policiers venus imposer une loi centrale dans leur territoire, venus leur imposer leur projet, et la pollution qui va avec.

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La Terre vue d’en bas (photo F. Boutet)

Lettre type pour cesser de verser de l’argent à Greenpeace

Version PDF

Pascal Husting
Greenpeace France
22, rue des Rasselins
75020 paris
Monsieur,
Veuillez s’il vous plaît cesser mon prélèvement automatique en votre faveur. Vous trouverez ci-dessous l’historique des faits et l’analyse qui me pousse à considérer la position de votre association comme nuisible.
. Un accident nucléaire est inévitable sur notre sol, comme les crash d’avions sont inévitables, comme les marées noires sont inévitables, comme les erreurs humaines sont inévitables.
Les pertes humaines imputables à l’explosion de Tchernobyl entre 1986 et 2004 atteignaient presqu’un million, selon l’étude russe de Yablokov, traduite et publiée par l’Académie des Sciences de New York en 2009. Et ce ne sont que les morts, il y a aussi les malades.
- en 2007, GP sort du réseau Sortir Du Nucléaire, et immédiatement après,
- en 2007, GP participe au Grenelle, dont la base est qu’il n’y a pas de problème avec le nucléaire,
- en 2008, GP annonce qu’elle ne participera pas à la manif de Colmar du 3 octobre 2009 contre la poursuite de l’exploitation de la centrale nucléaire de Fessenheim,
- en 2009, GP prend position sur la prolongation des vieilles centrales : soit disant que ce serait un moindre mal, par rapport à la construction de nouvelles centrales EPR,
- en 2009, GP organise un événement médiatique pendant la manifestation de Colmar pour la fermeture de Fessenheim, événement portant sur le changement climatique.
Bref, à chaque fois, GP va dans le sens du pouvoir.
Votre attitude de ne pas mettre en priorité l’arrêt immédiat des réacteurs nucléaires [4] - position éthique indispensable à la vie et à tout changement de société – est irresponsable. Vos actions sont nuisibles à l’indispensable changement de société qui s’impose lentement mais sûrement. Elles confortent le pouvoir en place et confortent le sentiment qu’une solution pourrait venir du pouvoir en place, ce qui est totalement illusoire et stupide.
Veuillez agréer mes très sincères salutations

Lettre type pour cesser de verser de l’argent à SDN
Philippe Brousse, directeur général
Sortir du Nucléaire
9, rue Dumenge
69000 Lyon
Monsieur,
Veuillez s’il vous plaît cesser mon prélèvement automatique en votre faveur. Vous trouverez ci-dessous l’historique des faits et l’analyse qui me pousse à considérer la position de votre association comme nuisible.
Le 6 février 2010, vous avez co-organisé une prise de pouvoir par la manipulation de l’Assemblée Générale, faisant croire à une situation d’urgence qui n’en était pas une puisqu’elle était connue depuis un mois.
Vous n’avez cessé de soutenir et de renforcer toutes les alliances avec les partenaires qui ont les lignes politiques les plus molles, comme une "sortie progressive à trente ans". C’est indigne.
Récemment, vous avez lancé une campagne pour l’élection présidentielle, avec un document de campagne qui n’est pas le résultat d’un vote démocratique des adhérents, demandant aux candidats à l’élection de s’engager sur une ligne molle sans durée, ce qui est en contradiction pure avec l’appel solennel que votre organisation elle-même a signé et qui demande l’arrêt immédiat de 21 réacteurs.
Votre attitude de refuser la ligne de l’arrêt immédiat des réacteurs nucléaires [5] - position éthique indispensable à la vie et à tout changement de société – est irresponsable. Vos actions sont nuisibles à l’indispensable changement de société qui s’impose lentement mais sûrement. Elles confortent le pouvoir en place et confortent le sentiment qu’une solution pourrait venir du pouvoir en place, ce qui est totalement illusoire et stupide.
Veuillez agréer mes très sincères salutations

A ceux qui m’accusent de "diviser"

Ils m’accusent de "diviser", d’être "négatif", ils donnent des leçons de morale en "préférant travailler à construire des nouvelles choses".

Souvent, ces remarques apparaissent quand mes interlocuteurs n’ont plus d’arguments sur le fond. Alors ils critiquent la forme.

Personnellement, j’ai vécu l’intérieur CA/Salariés de "Sortir du Nucléaire". Ce sont quelques salariés et quelques administrateurs qui ont réalisé le putch de 2010, expulsant ceux qui avait refusé le licenciement du porte-parole Stéphane Lhomme. C’est qui qui divise ?

En réalité, la division existe parce que des différences énormes sur le plan éthique et moral existent entre ceux qui veulent une poursuite du nucléaire sur vingt ans en s’arrangeant avec le pouvoir en place, et ceux qui veulent un arrêt immédiat, qui s’accompagne forcément d’un changeant de pouvoir en place, destiné à confier aux citoyens leur propre sort.

Ceux qui s’accommoderaient du nucléaire pendant vingt ans supplémentaires sont typiquement incapables de concevoir un scénario de type negawatt en intégrant une catastrophe nucléaire majeure sur le sol français. C’est inconcevable dans leur état d’esprit. Pourtant, c’est inévitable, comme les crash d’avion sont inévitables, les marées noires sont inévitables, les erreurs humaines sont inévitables.

Cette accusation de "diviser" est donc infondée : au contraire, moi je souhaite unifier les mouvements derrière une vision réaliste de la situation, prenant en compte l’imminence de la catastrophe nucléaire majeure. Quel autre but plus important pourrions-nous poursuivre que d’arrêter les réacteurs nucléaires ? Il n’y en a pas ! Tous ceux qui vont contre cela sont mes ennemis : ils nous y entrainent, ils acceptent la catastrophe nucléaire majeure.

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La Terre vue d’en bas sur l’écran d’ordinateur. Je marche, d’un pas décidé. Parce que je suis maintenant de ce côté de la pente, celle de la vérité.

Notes

[1] Bernier, alias le professeur Choron.

[2] Voir Greenpeace pour ou contre la prolongation des centrales nucléaires EDF ???.

[3] Voir le projet de Chaine humaine coordonné par l’entreprise environnementaliste "Sortir du Nucléaire".

[4] Voir la position de la coordination « Stop Nucléaire », http://www.coordination-stopnucleai…

[5] Voir la position de la coordination « Stop Nucléaire », http://www.coordination-stopnucleai…

 

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 19:15

2 points de vue sur le Rapport public thématique de 400 pages de la Cour des comptes publié en janvier 2012 : Les coûts de la filière électronucléaire.

 

Pour Greenpeace, le rapport de la Cour des comptes permet d'"entamer la discussion sur les coûts réels de l'énergie nucléaire". C'est l'éternel débat qui agite les anti et pro-nucléaire : combien coûte réellement la production d'électricité à partir de l'atome ? La Cour des comptes a tenté de répondre à cette question délicate, mardi 31 janvier, dans un rapport très attendu, intitulé Les Coûts de la filière électronucléaire. Pour Sophia Majnoni, chargée de campagne nucléaire à Greenpeace, ce travail permet d'"entamer la discussion sur les coûts réels de l'énergie nucléaire" mais "s'avère incomplet" et devra être approfondi à partir "d'audits indépendants".

 

Que pensez-vous du rapport de la Cour des comptes ?

C'est un travail inédit dans la mesure où il s'agit de la première fois qu'on l'on met sur la table l'ensemble des coûts de la filière électronucléaire, depuis la construction et l'exploitation des centrales jusqu'au démantèlement et au traitement des déchets, en passant même par l'assurance en cas d'accident. Il n'y a donc plus de coût caché.

Malgré tout, le rapport ne va pas assez loin dans la mesure où les coûts sont fortement sous-évalués. La Cour des comptes n'a en effet eu accès qu'aux devis établis par EDF, qui a pour habitude de minimiser les coûts, et n'a pas fait ses propres calculs et mesures. Enfin, nous sommes inquiets sur la conclusion du rapport et l'absence d'orientation stratégique de la France en matière d'énergie.

 

Estimez-vous que le coût du démantèlement des centrales est correctement estimé ?

La Cour des comptes estime le coût du démantèlement des 58 réacteurs français à 18,4 milliards d'euros, soit une moyenne de 317 millions d'euros par réacteur, tout en précisant que les charges pourraient augmenter. Selon l'institution, un doublement du devis de démantèlement entraînerait "seulement" une hausse de 5 % des coûts de production de l'électricité.

Ces coûts sont clairement sous-estimés. En effet, le démantèlement de la centrale de Brennilis (Finistère), le seul en cours actuellement, est pour l'instant chiffré entre 450 et 500 millions d'euros et l'opération n'est pas encore achevée. On se situe donc déjà au-delà des chiffres fournis par EDF pour le démantèlement moyen d'un réacteur, alors que la puissance du site, de 70 MW, est largement inférieure à celle des autres centrales (entre 900 et 1 400 MW). Selon nos calculs, le démantèlement du parc français ne va au final pas doubler mais quadrupler. Ce qui équivaudrait en réalité à une augmentation de 20 % du prix du mégawattheure.

 

Au final, le rapport donne-t-il le vrai prix du nucléaire ?

Non, car il faudra attendre que l'Autorité de sûreté nucléaire achève, en juin, ses prescriptions en ce qui concerne les investissements nécessaires au sein du parc nucléaire. Ce n'est qu'à ce moment-là que l'on pourra connaître le vrai coût des installations nucléaires. Un audit indépendant et transparent sur les coûts qui présentent encore des incertitudes, notamment ceux liés au démantèlement, doit aussi être réalisé.

A défaut de donner le vrai prix du nucléaire, le rapport de la Cour des comptes met fin au mythe d'un nucléaire pas cher. Il reconnaît que le coût de cette énergie a toujours augmenté ces dernières années et qu'il va continuer à le faire. Que l'on choisisse de prolonger la durée de vie des centrales ou de les fermer, le coût du nucléaire va augmenter, et celui de l'électricité avec. Enfin, le rapport enterre l'EPR. En indiquant une fourchette de prix de 70 à 90 euros le MWh, soit aussi cher que l'éolien terrestre, il prouve que le réacteur nucléaire de troisième génération n'a plus aucun intérêt.

(Propos recueillis par Audrey Garric pour le Monde du 31 janvier 2012).

 

 

L’eurodéputé Europe Ecologie-les Verts Yannick Jadot réagit au rapport de la Cour des Comptes sur le coût du nucléaire et estime que la sortie de l’atome est plus que jamais d’actualité.

Saluez-vous, à l’instar de François Fillon, un «exercice de transparence» ?

C’est effectivement un premier exercice de transparence. Mais il en appelle d’autres. Après quarante ans de nucléaire civil, on n’arrive toujours pas à évaluer le coût des déchets et du démantèlement. Sur le fond, c’est un rapport extrêmement important. Car après l’effondrement du mythe du nucléaire «zéro risque» avec Fukushima, l’effondrement du mythe de l’excellence technologique avec les problèmes rencontrés par l’EPR en Finlande et à Flamanville [Manche, ndlr], l’effondrement du mythe social au regard des 400 000 emplois créés par les énergies renouvelables en Allemagne, on a là, en 400 pages, l’effondrement du mythe du nucléaire pas cher.

 

La Cour évoque pourtant une «appréhension correcte des coûts, passés et actuels de la filière

Le rapport estime le coût du kWh entre 50 et 58 centimes si on intègre la recherche. C’est beaucoup plus cher que le prix facturé par EDF. Le prix de l’électricité en France est moins cher qu’en Europe, parce qu’il est fixé par l’Etat. Le rapport confirme que ce prix ne couvre pas les coûts réels du nucléaire. En outre, si, comme le souhaitent EDF et le gouvernement, on renouvelle le parc nucléaire avec des réacteurs du type EPR, les magistrats estiment que cela va presque doubler le prix de l’électricité en France. La cour estime en effet jusqu’à 90 centimes le prix du kWh produit par les EPR, un coût supérieur à l’électricité éolienne aujourd’hui et solaire d’ici cinq ans.

 

Le rapport relève aussi des «incertitudes sur les coûts futurs». Quelles sont-elles ?

Un rapport récent de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) exigeait des mesures qui entraînaient une forte augmentation des coûts de maintenance. Il ne prenait pourtant pas en compte toute une série de risques liés aux incendies, aux explosions ou aux actes de malveillance. Quelle que soit la technologie nucléaire retenue, on va, selon la cour, vers une augmentation importante des coûts de production dans les années qui viennent.

 

Les magistrats estiment néanmoins que prolonger la durée de vie des centrales actuelles serait la voie la moins coûteuse…

Aujourd’hui, la durée de vie légale d’une centrale est de trente ans. Ce que dit la cour, c’est que si on ne prolonge pas au-delà de quarante ans, il faudra construire onze EPR pour un coût très élevé. Prolonger est très risqué, car nous n’avons dans le monde aucune expérience d’un réacteur qui tournerait plus de quarante-cinq ans, voire soixante ans, comme les énergéticiens prétendent vouloir le faire. Ce que ne fait pas la Cour des comptes, c’est comparer les scénarios «poursuite et renouvellement du parc» et «sortie progressive du nucléaire».

 

Ce débat occupe déjà la présidentielle, puisque vous, écologistes, prétendez que sortir du nucléaire coûterait moins cher, quand le PS prône une diversification et la droite une poursuite…

La seule comparaison par des experts indépendants qui existe est celle de Global Chance, qui évalue à 410 milliards d’euros en investissement cumulés la sortie du nucléaire et à 470 milliards la poursuite. Comme la sortie mise à la fois sur le développement des renouvelables et les économies d’énergie, notamment par une meilleure isolation des bâtiments, cela réduirait in fine la facture d’électricité des ménages.

 

Ce rapport ne risque-t-il pas d’être instrumentalisé de part et d’autre ?

Ce que tentent de faire l’industrie et le gouvernement, c’est de fermer la parenthèse de remise en cause du nucléaire ouverte avec Fukushima. Dire que ce n’est pas si cher, que le risque est géré. L’enjeu pour nous, écologistes, est de poursuivre le débat avec les citoyens, qui découvrent peu à peu la vérité des prix, des risques et la vérité sociale et industrielle du nucléaire, et de les convaincre qu’il existe une alternative crédible. L’enjeu, c’est aussi de confronter nos partenaires socialistes avec ces nouvelles données : pendant combien de temps encore paierons-nous aussi cher un risque aussi grand ?

(Propos recueillis par Matthieu Ecoiffier, Libération du 1 février 2012)

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 16:48

Fin de la réflexion budgétaire pour la ville des Lilas, débat d’orientation budgétaire ce mercredi 8 février, et vote du budget fin mars, alors que chacun des candidats de gauche à l’élection présidentielle (plus que dix semaines à patienter!) parle de réforme fiscale juste et égalitaire. Dans cette période de crise, les dépenses doivent être maîtrisées et surtout ne pas être compensées par des impôts supplémentaires aussi bien localement qu’à l’agglomération Est Ensemble ou au département. L’utilisateur consommateur de service public se doit d’en connaître le réel prix pour la collectivité et d’acquitter son dû selon ses moyens et son utilisation. D’où la nécessaire répartition avec un véritable quotient familial à tranches rapprochées, donc progressif et juste. Cela permettra de ne pas faire peser majoritairement sur le contribuable l’ensemble des services et activités proposés mais non obligatoires. Des projets innovants et contemporains à faibles coûts peuvent être réalisés, tel que la mise en place des contresens cyclables sur le territoire de la commune ou de pédibus sur les trajets des écoles. En attendant il est certain qu’une nouvelle répartition des richesses du travail est nécessaire: l’écologie politique n’est pas qu’environnementale, elle est aussi sociale et équitable.

Les élus lilasiens Europe Ecologie Les Verts, 06 03 00 54 72

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 08:39

Pour ne pas oublier les victimes du séisme japonais du 11 mars 2011, et ses suites à Fukushima, l'association "Des Lilas pour le Japon" aura le grand plaisir de vous accueillir au Théâtre du Garde-Chasse pour la journée "Ciné Manga Japon" le samedi 4 février, avec divers stands autour du livre, manga et DVD, du jeu, de la calligraphie, ainsi qu'un buffet japonais traditionnel.

FILMS14h30 - One Piece - Strong World (vo) 19h - Zatoichi de Takeshi Kitano (vo)
MINI-SALON DU LIVRE MANGA (14h - 19h) Manga, DVD, Blu-ray, Affiches en vente.
BIBLIO-STAND sur le thème du Japon (14h - 18h)Découverte de livres autour du Japon : romans, recueils de poèmes, essais, livres pour enfants, livres d'histoire, livres d'art et d'artisanat... 
ANIMATION-JEU "Sumo de table" (14h - 19h)Le jeu de sumo est un combat à deux où chacun doit faire sortir son adversaire au-delà des limites du ring.
CALLIGRAPHIE (15h - 17h) Votre nom en japonais écrit par une calligraphe.
ARBRES A VOEUX Chacun pourra accrocher ses voeux pour le nouvel an 2012 dans un arbre à voeux installé dans le hall du Théâtre
BUFFET JAPONAIS TRADITIONNEL (14h - 23h)
Crêpe japonaise "
Okonomi-yaki
Soupe au légume-racine et viande "
Satsuma Jiru" Spécialité de la région de Satsuma
Sushi aux cinq légumes "
Gomoku Sushi" ...
En savoir plus sur le buffet japonais :http://lilas-pour-le-japon.jimdo.com/agenda/dégustation-bar-japonais/
La totalité des bénéfices de la journée sera reversé au bénéfice des victimes du séisme du 11 mars 2011.
A samedi !
Chieko Shindo et Richard Stehr
Association "Des Lilas pour le Japon"
20 rue Romain Rolland 93260 Les Lilas
Tél : 01 43 60 34 94 / 06 60 46 53 76
URL: http://lilas-pour-le-japon.jimdo.com/ Retrouvez nous sur Facebook

Pournepasoublierlesvictimesduséismejaponaisdu11mars2011,etsessuitesàFukushima,l'association"DesLilaspourleJapon"avulejourauxLilas.Atraverslesdifférentesmanifestationsculturellesproposées,l'associationespèreoffrirl'occasionauxartistesparticipantsetauxlieuxquilesaccueillentainsiqu'auxspectateursd'avoirunepenséepourleJapon,etplusparticulièrementenverslesenfants.LesbénéficesdesdifférentesmanifestationsserontremisàlaCroixrougejaponaise,à lassociationKnK(Enfantssansfrontières) etàdesorganisationshumanitaireslocalesjaponaisesactivesdirectementauprèsdessinistrés.

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 18:20

LA MATERNITE DES LILAS VIVRA !

Après un an de mobilisation le personnel de la maternité des lilas peut enfin respirer, l’ARS IDF (Agence Régionale de Santé IDF) vient de mettre fin à la suspension du programme de reconstruction de l’institution sur la commune des lilas.

Ce vendredi 27 janvier 2012, dans un courrier adressé à monsieur Daniel Guiraud, Maire des Lilas, Monsieur Claude Evin,directeur général de l’Agence Régionale de Santé Ile de France, vient d’annoncer la sortie de crise : « une issue positive et pérenne pour l’avenir de la maternité des lilas »avec engagement à verser les subventions prévues au plan hôpital 2012 « la reconstruction de la maternité des Lilas sur le site Gütermann dans la commune des Lilas pourra donc être réalisée »

En janvier 2011, l’ARS Ile de France suspendait le projet de reconstruction de la Maternité des Lilas pourtant validé en 2009 dans le cadre du plan hôpital 2012 par Madame Roselyne Bachelot-Narquin alors ministre de la santé. Face à cette décision remettant en cause les engagements antérieurs, le personnel constitué en Collectif de défense a pris son destin en main. Il s’est battu pendant un an pour défendre la reconstruction de l’institution et donc sa pérennité.

C’est donc avec soulagement et fierté que nous saluons cette issue positive. Nous pouvons aujourd’hui affirmer que notre refus de la fatalité, notre obstination, notre audace pour dire non à une décision brutale, injuste et inadaptée, notre conviction que la Maternité des Lilas avait sa place dans l’offre de soins en périnatalité sur le 93 étaient à la hauteur des enjeux.

Sans le soutien sans faille de Daniel Guiraud, Maire des Lilas, du Collectif des usagers de la Maternité des Lilas, de personnalités politiques très engagées, des associations, de personnalités de la société civile, des médias, cette lutte n’aurait pas pris une ampleur qui a largement dépassé le cadre régional. Nous les en remercions.

Puisse notre lutte servir à tous ceux qui se battent pour un système de santé publique solidaire et égalitaire. Le Collectif Maternité des Lilas reste engagé et mobilisé dans le collectif Notre Santé En Danger (NSED) et la Coordination Nationale de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité (CNDHMP).

Restons mobilisés et vigilants ! La Maternité des Lilas vit et vivra !

Le Collectif Maternité des Lilas (communiqué de presse)

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 15:33

Quoi de neuf dans l'énergie ?

Augmentation de 30 % du prix de l'électricité : la fin de l'exception française   

Jusqu'à présent, la France faisait figure d'exception en Europe. La persistance d'un marché régulé de l'électricité réservé à l'opérateur historique, avec des prix fixés par le politique à un niveau très inférieur à la plupart des prix européens, entretenait l'illusion d'une électricité bon marché.
Cette particularité française a été dénoncée non seulement par des fournisseurs alternatifs, mais aussi par EDF qui réclame depuis plusieurs années une hausse substantielle de son offre régulée.
Avant-hier, c'est au tour de la Commission de Régulation de l'Énergie de convenir que les prix de l'électricité devraient subir une hausse de 30% d'ici à 2016.
Il y a fort à parier que cette hausse ne soit qu'un début. En particulier, l'évolution des coûts du nucléaire (investissements supplémentaires suite à Fukushima, surcoût de l'EPR...) risque de peser davantage. Coûts qu'Enercoop n'aura pas à supporter, grâce à un approvisionnement 100% renouvelable et au développement de ses propres moyens de production d'énergie renouvelable.

Actu Conso :

Pour alimenter votre réflexion et pour continuer à débattre sur la transition énergétique, les énergies renouvelables et la sortie nucléaire, voici nos conseils de nouveautés qui viendront enrichir votre bibliothèque :
Manifestenegawatt.jpg« Manifeste Négawatt, réussir la transition énergétique », Association Négawatt, Thierry Salomon, Marc Jedliczka, Yves Marignac, éditions Actes Sud.

« Sortir du nucléaire, c'est possible » Réseau sortir du nucléaire, éditions Nova.
« En finir avec le nucléaire, Pourquoi et comment », Benjamin Dessus, Bernard Laponche, éditions du Seui.

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 08:17

Il est sorti ce week-end, nous le distribuons aux marchés.

écolo! n°3 rejoint ses petits frères dans la colonne de gauche de ce blog, un peu plus bas, rubrique écolo! journaux...

Ecolo 3 - Page1 (1)

Ecolo 3 - Page2 (1)

Ecolo 3 - Page3 (1)

Ecolo 3 - Page4 (1)

 

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